Inauguration de l’École de musique Alain-Caron
12 avril 2011 |
09h23
Par Cathy Gagnon
journaliste
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Réjean Boucher, président de l’ÉMAC en a profité pour remercier les partenaires, les généreux donateurs et tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce projet. La campagne de financement, amorcée en 2009, a permis d’amasser 761 968 $ qui s’ajoutent aux sommes versées par la Ville, la MRC et par les gouvernements fédéral et provincial.
M. Boucher a ajouté que l’École de musique Alain-Caron est et sera pour la région « un moteur culturel et social performant ».
Le nouvel édifice a été construit sur mesure pour l’École de musique.
Photo : Cathy Gagnon
Marcien Proulx, directeur général de l’organisation depuis 2009, a tenu à souligner le travail immense de tous les membres de l’équipe de l’école. « Nous avons réussi, tous ensemble, à faire émerger cette magnifique école, qui, elle-même, devrait générer de grands projets mobilisateurs », a-t-il précisé.
Alain Caron honoré et ému
Alain Caron, bassiste virtuose et musicien de renom provenant de la région est honoré de l’hommage qu’on lui fait. « Je suis ému d’être reconnu chez moi de mon vivant!». Il souhaite que sa passion de la musique puisse inspirer les élèves de l’école. Il composera prochainement une pièce musicale unique pour l’école. Alain Caron a interprété sa composition « Après la pluie » accompagné de musiciens de l’école. Cette pièce a d’ailleurs servi à la conceptualisation de l’œuvre d’intégration intitulé « Vocalises d’une baleine à cordes », réalisée par Émilie Rondeau, que l’on retrouve sur le mur extérieur, près de l’entrée, et qui se poursuit à l’intérieur de l’école de musique.
L’artiste a présenté sa création comme une œuvre à double nature où fusionnent la silhouette du rorqual commun et celle de la fameuse guitare d’Alain Caron. La représentation des six cordes de la guitare se poursuit à l’intérieur où elle est superposée à un paysage panoramique typique à la région. On y retrouve aussi la partition de la pièce d’Alain Caron et un spectrogramme mesurant les impulsions d’un rorqual commun du Saint-Laurent.
Michel Morin, maire de Rivière-du-Loup, Serge Forest, représentant de la MRC et Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup, ont aussi pris la parole.
Il est à noter que l’idée de centraliser toutes les activités de l’organisme dans un seul bâtiment neuf s’est actualisée lorsqu’en 2005 Gilles Bacon, alors directeur général du Cégep de Rivière-du-Loup, a fait entériner par son conseil d’administration son offre de céder un terrain à l’école pour une éventuelle construction. Ce sont cinq rubans qui ont été coupés pour cette grande inauguration et non un seul, pour symboliser les lignes de la portée musicale.
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