L’hypersexualisation dans la mire du Centre-Femmes
Le projet sur l’hypersexualisation chez les adolescent(e)s du Centre-Femmes du Grand-Portage a trouvé écho auprès de Telus. Le Comité d’investissement communautaire de l’entreprise a donc offert un chèque de 5 000 $ en soutien à ce projet de conscientisation.
« C’est pour soutenir cet organisme qui a un beau projet et qui vient en aide aux jeunes », souligne directeur régional de l’exploitation chez Telus, Mario Dallaire. Le projet « Les yeux ouverts sur l’hypersexualisation » débutera dès l’automne 2008. Il proposera différents ateliers interactifs élaborés spécialement pour les adolescent(e)s des deux écoles secondaires de Rivière-du-Loup. Ces ateliers aborderont entre autres les thèmes de l’image de soi et de l’estime de soi et des relations amoureuses.
Hypersexualisation
L’influence d’Internet, qui a facilité l’accessibilité à la pornographie, n’est pas étranger à cette hypersexualisation. « Avec cette pornographie, des exigences et des standards qui se rapprochent du monde de la porno se sont installés chez les jeunes couples, et c’est observable ici même à Rivière-du-Loup », souligne la coordonnatrice du Centre-Femmes du Grand-Portage, Marie-Hélène Drolet.
Le Centre-Femmes note aussi une augmentation des cas de violence chez les jeunes, mais n’est toutefois pas en mesure de spécifier s’il s’agit d’une véritable augmentation où si c’est plutôt la signalisation de ces cas qui augmente. Il y a de petits comportements et des comportements plus graves, mais le Centre mise avant tout sur la prévention et la sensibilisation. « Il faut travailler à leur estime d’eux-mêmes pour leur permettre de s’affirmer car la pression des pairs est trop forte », conclut Mme Drolet.
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