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Entre l’histoire et la moto, la grande passion d’Éric Gagnon

durée 16 mars 2024 | 06h51
  • Alyson Théberge
    Par Alyson Théberge

    Vidéojournaliste

    Dans un petit atelier, situé au cœur de Rivière-du-Loup, des outils, des affiches vintages, des skates, des casques et des anciens réservoirs à essence de moto couvrent les murs. Éric Gagnon y consacre son temps libre à restaurer sa plus récente acquisition, une Harley-Davidson FLH 1979. Un vrai passionné de moto et d’histoire que l’on pourra suivre à travers la réalisation de son projet, dans la toute nouvelle série «Bécanes de rêve» diffusée dès le 21 mars, à Historia.

    Voilà maintenant plus d’une dizaine d’années qu’Éric Gagnon travaille d’arrache-pied afin de remettre en condition de vieilles motos. «C’est pas mal tout le temps les mêmes motos que j’achète, les mêmes années, [soit] 70-80», précise-t-il. «Je ne suis vraiment pas un mécanicien, mais à force de m’intéresser [aux motos], j’ai fini par [apprendre].»

    Sa marque de prédilection? Harley-Davidson. «J’aime beaucoup l’histoire de la moto, c’est ça qui me fait tripper le plus. Harley a vraiment une belle histoire, c’est précis», explique «l’historien», ainsi surnommé dans la série «Bécanes de rêve». La production de motos, les ventes selon les pays, les différents modèles et leurs caractéristiques, leurs points forts et faibles, de même que leur évolution à travers les années sont tous des éléments qui l’animent.

    «C’est super important pour moi de les rouler. […] C’est pour ça que j’aime les remettre d’origine, parce qu’elles étaient faites pour rouler», confie Éric Gagnon. Lors de la restauration de ses motos, il n’est pas question de fabriquer des pièces ; il lui est primordial d’utiliser celles d’origines. «Quand j’en achète une, je veux absolument trouver tous les morceaux qu’il y avait dessus, [ceux] de la bonne année.»

    Ainsi, lorsqu’il fait l’achat d’une moto, son but n’est pas de la transformer, mais de la réparer, tout en respectant son passé. Il cherche à la faire revivre comme à l’époque. «[J’aime] faire comme si je venais de l’acheter en 78, ou comme si j'étais un gars en 79 qui la modifie avec les pièces de cette époque-là», exprime Éric Gagnon.

    UN ŒIL AIGUISÉ

    Trouver les pièces d’origines d’une moto de près de 40 ans est loin d’être une mince tâche. Il faut bien connaître le modèle, effectuer plusieurs recherches, mais surtout se créer de bons contacts. «C’est en regardant beaucoup de vieilles photos, aussi. Tu [apprends], par exemple, qu’il ne fabriquait pas un tel [guidon] à l’époque, donc tu ne peux pas le mettre sur ta 1978», raconte Éric Gagnon.

    Grâce à son œil aiguisé, ce dernier est en mesure de saisir les meilleures opportunités. Outre des pièces de motos, il arrive à dénicher diverses trouvailles chez les antiquaires, les particuliers, et dans les granges. «Moi, de trouver des vieux meubles avec des clous forgés ou des clous carrés, par exemple, ça me fait tripper.» Dans son atelier, ce qui lui sert d’établi est en fait un ancien comptoir d’un magasin général qui existait autrefois, à Saint-Honoré-de-Témiscouata. 

    LA MODE, UNE AUTRE PASSION

    Éric Gagnon, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans le monde du skateboard et du snowboard, est notamment connu dans la région pour avoir été pendant plus de 20 ans à la tête de la boutique Le Roi de Rivière-du-Loup.

    La mode, une autre de ses passions, a toujours occupé une place spéciale dans sa vie. En 2011, il a fondé, avec son ami Raphaël Labrie Dion, la marque de vêtements Les Loups Moto Company. Celle qui s’identifie également comme Les Loups MC, LLMC et Lay Loo Moto Co. est née d’une passion pour la moto vintage et la culture qui l’entoure, ainsi que du désir de porter des vêtements à son image.

    Au cours des dernières années, la marque louperivoise s’est fait un nom auprès des motocyclistes à la recherche d’un visuel différent, à la fois moderne et rappelant une autre époque comme les années 60-70.

    Elle propose principalement des t-shirts, des «hoodies», des «crewnecks» et des casquettes. D’ailleurs, tous les produits sont confectionnés ici, dans la région. Les imprimés sont réalisés à l’Agence Orange 21 de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, puis les broderies des logos sont effectuées par Le Brodeur de Saint-Antonin. Les designs sont créés par Éric Gagnon, unique propriétaire de l’entreprise depuis maintenant près d’un an et demi.

    Les Loups Moto Company est portée par des centaines de motocyclistes à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe. Ses produits se sont également retrouvés à quelques reprises dans des magazines canadiens, français et américains. La marque a aussi fait partie d’une série documentaire sur les 100 ans d’Harley-Davidson Canada, appelée «La route partagée», de même que dans un documentaire nommé «Les Vagabonds sur Deux Roues».

    Les produits Les Loups Moto Company sont uniquement disponibles en ligne, au www.lesloupsmc.com.

    BÉCANES DE RÊVE

    Chaque année, Les Loups Moto Company est invitée à un évènement où se regroupent les plus grands noms de l’industrie : le Salon de la Moto et des Sports motorisés de Montréal. Éric Gagnon y consacre toujours beaucoup de temps et d'efforts. «Je n’ai jamais le même kiosque, [ni] la même moto.», ajoute-t-il. «Je suis seul pour le faire, c’est lourd parfois à supporter, mais en même temps j’aime tellement ça.»

    C’est là-bas qu’il a rencontré, il y a quelques années déjà, Samuel Guertin, propriétaire de Clockwork Cycle et Charles-Élie Dumontier, copropriétaire du IDLE Café/Garage à Montréal. Ensemble, ils forment les protagonistes de la série documentaire «Bécanes de rêve», qui constitue un «accès privilégié» dans le quotidien de ces trois mordus de la moto. Ils partagent la même passion pour la restauration de motos vintage, et le sentiment qu’ils ressentent lorsqu’ils roulent sur ce type de bolide.

    C’est un rendez-vous devant la télévision le jeudi 21 mars, à 21 h, pour visionner le premier épisode de «Bécanes de rêve», à Historia.

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