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Nouvelles tarifications pour les embarcations au Témiscouata

durée 12 mars 2024 | 06h59
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Au cours de la dernière semaine, de nombreux internautes ont critiqué la nouvelle tarification pour la mise à l’eau des embarcations sur les lacs qui devrait entrer en vigueur au printemps 2024 partout dans la MRC de Témiscouata. Certains dénoncent des tarifs élevés qui pourraient nuire au potentiel touristique régional. La MRC y voit plutôt une façon de financer de nombreux investissements forcés par la prolifération de la moule zébrée dans le lac Témiscouata.

    Cette nouvelle tarification sera uniformisée à l’ensemble du territoire témiscouatain à l’exception de Pohénégamook, par un projet de règlement qui sera déposé en mars afin de protéger les cours d’eau de la région.

    La semaine dernière, la MRC a publié un communiqué de presse afin de clarifier certains points de la nouvelle tarification. «Les gens mêlaient la carte annuelle, le certificat d’autorisation à la navigation et le cout de lavage journalier. Il y a des gens qui s’imaginaient qu’ils payaient à la fois pour une carte annuelle, en plus du lavage journalier», indique le préfet de la MRC de Témiscouata, Serge Pelletier.

    Ces tarifs concernent les embarcations motorisées seulement. Pour les kayaks, canots, planche à pagaie, le lavage est obligatoire et gratuit.

    RÉSIDENTS

    Selon le préfet, les personnes qui résident autour d’un lac au Témiscouata et qui veulent mettre une embarcation à l’eau n’auront pas l’obligation de passer par le lavage, si leur bateau a passé l’hiver au froid. Un montant de 50 $ par embarcation leur permettra d’obtenir un certificat d’autorisation à la navigation, valide pour l’année au complet. Les riverains auront aussi en main une vignette leur donnant le droit d’utiliser leur embarcation sur un seul lac pour 2024.

    Les résidents de tout le Témiscouata pourront eux aussi obtenir une carte annuelle de 50 $ qui leur donne l’autorisation d’entrer et de sortir de l’accès d’un seul lac pour toute la saison, à condition de passer par le lavage. Pour circuler sur plusieurs lacs au Témiscouata, la carte annuelle coute 100 $ aux résidents. Le lavage est obligatoire et compris dans ce prix. Pour une navigation de façon très ponctuelle, une passe journalière (preuve de lavage) coute 25 $. Elle est valide pendant huit jours. La notion de «résident» a été élargie aux détenteurs d’un bail de location annuel à la marina ou au camping.

    NON-RÉSIDENTS

    En ce qui concerne les non-résidents, le même principe s’applique pour le nombre de lacs fréquentés. Une passe journalière (preuve de lavage pour un seul lac), est valide pour 8 jours et elle est disponible au cout de 50 $.

    Le cout d’une carte annuelle pour un non-résident qui voudrait fréquenter un même lac tout l’été est de 250 $, peu importe le nombre de sorties et d’entrées pour se rendre à un même plan d’eau. Une carte annuelle pour fréquenter plus d’un lac au Témiscouata coute 400 $.

    «Ça peut paraître un peu prohibitif pour les non-résidents, mais il faut garder à l’esprit que les citoyens du Témiscouata ont déjà payé pour les investissements [NDLR : des guérites automatisées et des stations de lavage]. C’est un crédit qu’on fait aux citoyens du Témiscouata parce qu’ils ont déjà absorbé une partie des dépenses», souligne le préfet Serge Pelletier.

    Jointe par Info Dimanche, l’Association de chasse et pêche du Témiscouata n’a pas voulu commenter. Elle s’affaire à mieux comprendre la réglementation pour évaluer ses options.

    L’installation de guérites et de bornes automatisées fait en sorte que la MRC n’a pas besoin d’engager de ressources humaines, tout se fait à distance. Ce projet représente des investissements de plus de 1,2 M$. Les couts d’entretien annuels et de service doivent être défrayés. La demande de financement adressée par la MRC au gouvernement du Québec tient toujours. Serge Pelletier s’attend à obtenir une réponse au printemps 2024.

    Pendant que la MRC finance des stations de lavage et de guérite, elle ne peut investir ces sommes dans d’autres projets de développement, souligne M. Pelletier. Il demande à Québec une implication gouvernementale dans le cadre des programmes du Fonds bleu pour soutenir cet investissement dans les plus petites municipalités.

    Pour plus d’information : moulezebree.info

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