Le personnel de l’éducation CSQ demande au gouvernement de passer de la parole aux actes
Alors que plus de 10 000 élèves font leur rentrée scolaire au Grand-Portage cette semaine, le personnel de l’éducation CSQ du Syndicat de l’Enseignement du Grand-Portage (CSQ) exige que le gouvernement passe maintenant de la parole aux actes en rendant accessibles les services dont les élèves ont besoin en éducation.
«En juin dernier, le ministre Proulx a présenté sa Politique de la réussite éducative. Maintenant, nous attendons des résultats concrets. Cette semaine, des milliers d’élèves font leur entrée sur les bancs d’école dans notre région, certains éprouvent des difficultés, mais au lendemain de la présentation de la politique, qu’est-ce qui va réellement changer pour eux? Le gouvernement doit agir rapidement», souligne Natacha Blanchet, présidente du Syndicat.
Deux enquêtes menées par la CSQ démontrent que tant le personnel de l’éducation que la population sont préoccupés par la question des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA) et le manque de services auquel ces élèves vulnérables sont confrontés et le sentiment d’impuissance du personnel devant ces situations difficiles.
Un sondage CROP commandé par la CSQ révèle notamment que 83 % des personnes sondées sont d’avis que les investissements du gouvernement pour soutenir les élèves HDAA sont insuffisants. Du côté du personnel de l’éducation, plus de 88 % affirment être témoins au quotidien d’une insuffisance de services aux élèves en difficulté et 86,5 % constatent que des élèves de leur école ou de leur centre sont en attente des services professionnels ou de soutien auxquels ils ont droit.
«Nous revendiquons une approche plus humaine de l’éducation, c’est essentiel. Au-delà des statistiques, il faut concentrer nos efforts sur la réussite éducative. Le gouvernement doit soutenir par des moyens concrets les élèves et le personnel. Un réinvestissement massif en éducation est nécessaire. En cette nouvelle rentrée scolaire, nous espérons être entendus : le gouvernement doit passer de la parole aux actes en éducation», conclut Mme Blanchet.
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