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Intérêt des Malécites envers le port de Gros-Cacouna

durée 12 avril 2017 | 06h03
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Depuis bientôt un an, la Première Nation Malécite de Viger entretient des discussions avec les deux paliers de gouvernement concernant le port de mer de Gros-Cacouna. La communauté ne cache pas qu’elle est intéressée à acquérir l’infrastructure dans le cadre du Programme de transfert des installations portuaires.

    «Après nos dernières élections, le conseil a voté à l’unanimité pour que l’on s’implique de façon sérieuse dans le projet. Nous croyons pouvoir assumer un certain leadership en collaboration avec le milieu», partage le grand chef Jacques Tremblay. «Nous avons communiqué rapidement avec Ottawa et Québec à ce sujet et nos conversations sont très cordiales depuis.»

    Selon celui qui a été élu à la tête de la Première Nation en juin dernier, le port de Gros-Cacouna représente un site historique important pour la communauté. Il offre également des opportunités très intéressantes en termes de développement. «Pour plusieurs, la présence des bélugas est une contrainte. Pour nous, c’est une richesse sur laquelle il faut miser», soutient-il.

    Jacques Tremblay pense notamment à un projet auquel pourraient participer les différentes organisations spécialisées travaillant sur la protection des mammifères marins. «Que ce soit un centre de recherche ou toute autre chose, il s’agit de se coordonner. Les possibilités sont là», croit-il.

    La philosophie de la Première Nation Malécite de Viger est de travailler dans le respect de l’environnement et des animaux. Cela n’est pas incohérent avec le développement des activités portuaires, estime M. Tremblay. «Les activités portuaires pourraient toujours avoir lieu. Il ne faut pas nuire aux activités d’entreprise d’ici, mais il serait important qu’il y ait un développement intelligent, un consensus avec le milieu.» Pour l’instant, il ne serait pas question de port pétrolier.

    ATTENTE

    Avant de pouvoir davantage négocier avec le gouvernement fédéral, la Première Nation doit cependant attendre de savoir si l’infrastructure de Gros-Cacouna fait partie de la liste de ports que le gouvernement québécois aimerait acquérir. Québec avait jusqu’à vendredi pour faire connaître ses choix, mais il aura finalement besoin de quelques semaines supplémentaires afin de clore ses dossiers.

    Jacques Tremblay estime que leur tour viendra à la mi-juin et il a déjà hâte d’y être. Depuis ses premiers échanges avec les gouvernements, la communauté a déjà commencé à démontrer qu’elle était capable de gérer une telle installation portuaire.

     

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