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Marcher contre l’itinérance

durée 19 août 2016 | 08h00
  • Daniel Goulet
    Par Daniel Goulet

    Journaliste

    Les gens du Nord-Ouest ont pu apercevoir autour du 17 aout Joe Roberts, un ex-itinérant, qui traverse le Canada en poussant un panier d’épicerie pour conscientiser la population aux problèmes de l’itinérance des jeunes à travers le pays.

    Le projet « Agir pour le changement » permettra à M. Roberts de participer à 400 évènements dans des communautés sur son chemin, le tout dans dix provinces et trois territoires. À la fin de son périple de 517 jours, le marcheur aura parcouru plus de 9 000 kilomètres.

    Le départ a eu lieu le 1er mai à Saint-Jean de Terre-Neuve et la traversée se terminera le 30 septembre 2017 à Vancouver en Colombie-Britannique. «Je marche en moyenne 24 kilomètres par jour. Je remercie les gens de leur soutien et je les encourage à nous suivre sur notre site internet ou sur Facebook », a commenté M. Roberts en quittant le Nouveau-Brunswick le 18 aout en matinée.

    L’objectif de la campagne est d’amasser des fonds pour maintenir ou créer divers programmes qui luttent contre l’itinérance.

    «Le charriot d’épicerie est un symbole représentant les itinérants. Ce que nous souhaitons est de prévenir les jeunes de se retrouver à la rue. Ainsi naissent souvent les problèmes de drogue, de sexe et aussi de criminalité. Nous voulons créer un fond pour appuyer des programmes d’intervention et d’aide pour les jeunes et les convaincre de rester à l’école ou se trouver du travail. Les gens de petites communautés peuvent penser qu’il s’agit d’un problème des grandes villes. Malheureusement, ce sont souvent leurs enfants que nous retrouvons sans abri. C’est un problème de collectivité et c’est ce que nous désirons, est d’amplifier ce message », a-t-il indiqué.

    Joe Roberts a été un itinérant à l’âge de 18 et 19 ans ainsi qu’un dépendant à la drogue et l’alcool. Aujourd’hui, il est un homme d’affaires prospère et il donne des conférences de motivation.

    « J’ai été chanceux. Ma mère a toujours voulu m’aider, des policiers m’ont aidé et finalement, des intervenants m’ont aidé. Ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. Sans un système de support et de prévention, il devient difficile de sortir de cet enfer. C’est pourquoi, aujourd’hui, je marche pour cette cause », a-t-il expliqué avant de repartir en direction de Vancouver.

    Pour suivre ou faire un don à la campagne, consultez le www.thepushforchange.com ou la page Facebook : the push for change

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