L’eau de Notre-Dame-du-Lac toujours contaminée aux trihalométhanes
Témiscouata-sur-le-Lac, quartier Notre-Dame-du-Lac, est encore aux prises avec des problèmes d’eau potable. Selon les plus récentes données du ministère de l’Environnement, le taux de trihalométhane (THM) dans l’eau y est au-dessus des normes établies.
Ainsi, en 2015, le quartier Notre-Dame-du-Lac avait un taux de trialométhane dans l’eau de 110 microgrammes par litres. Au Québec, une quarantaine d’installations ont un taux plus élevé que la norme provinciale qui est de 80 microgrammes par litres.
Selon l’Institut de la santé publique, les THM sont « formés principalement par la réaction du chlore avec des substances organiques naturelles présentes dans l’eau », comme des feuilles mortes, par exemple. Ces contaminants pourraient avoir une légère incidence sur le cancer de la vessie et pourrait affecter la grossesse, notamment.
À Notre-Dame-du-Lac, la situation est la même depuis quelques années. Lorsque le ministère de l’Environnement constate une irrégularité, il assure qu’il fait un suivi auprès des municipalités. Celles-ci doivent notamment soumettre un plan pour corriger la situation.
En 2014, le conseil de Témiscouata-sur-le-Lac avait approuvé une résolution pour permettre la construction d’une conduite dans le Lac Témiscouata à partir de l’usine de traitement des eaux du quartier Cabano. À l’époque, ce dossier avait été déposé au département des infrastructures au ministère des Affaires municipales. Vendredi après-midi, il était impossible de rejoindre l’administration de Témiscouata-sur-le-Lac pour connaître l’avancement de ce projet.
KAMOURASKA
Au KRTB, seules les municipalités de Témiscouata-sur-Lac (quartier Notre-Dame-du-Lac) et Kamouraska ont un taux de trihalométhane plus élevé que la norme québécoise. Au Kamouraska, le taux dans l’eau est de 410 microgrammes par litres, ce qui en fait l’une des municipalités avec le plus haut taux au Québec.
Commentaires