Rivière-du-Loup présentera les Jeux du Québec 2021
Piloup, l’image des premiers Jeux du Québec 1971, revivra dans cinq ans à Rivière-du-Loup. Les dirigeants de Sports Québec ont officiellement annoncé, devant une centaine de jeunes étudiants et dignitaires de la région, que la ville sera l’hôte de la Finale des Jeux du Québec d’hiver 2021.
C’est donc jour de fête à Rivière-du-Loup. La grande annonce tant espérée depuis déjà plusieurs mois est venue de la bouche du président de Sports Québec, Denis Servais, qui était au téléphone en direct de Montréal.
« Le conseil d’administration a identifié des forces majeures de votre dossier, notamment la concertation et la synergie entre la Ville et le milieu de l’éducation, la qualité des infrastructures et l’engagement financier de la Ville de Rivière-du-Loup. Pour toutes ces raisons, nous comptons célébrer le 50e anniversaire de la 1ère finale chez vous où tout a commencé », a-t-il déclaré, soulevant immédiatement un cri de joie de la foule présente au Stade Premier Tech.
FÉBRILITÉ
Près de la scène, où une partie des membres du comité de candidature étaient rassemblés, la fierté et la joie étaient palpables. L’émotion était aussi présente, alors que de nombreux yeux étaient humides.
« Je suis assez fébrile. C’est vrai que je me suis retenue pour ne pas verser quelques larmes. Ç’a été vraiment une candidature d’équipe. C’est une énorme fierté », a commenté Marie-Hélène Collin, chargée du projet à la Ville.
Bien que Sports Québec ait donné son appui dès le départ à Rivière-du-Loup, encourageant la Ville à déposer sa candidature pour fêter ses 50 ans, jamais les Jeux ne leur ont été promis. Mardi, quelques représentants de la Ville s’étaient rendus à Montréal pour défendre leur dossier, une brique de plus de 400 pages.
« Je suis très heureux, très fier aussi d’avoir les Jeux du Québec à Rivière-du-Loup. C’est un énorme accomplissement, un travail d’une équipe exceptionnelle. On était prêts », a ajouté le maire Gamache, soulignant que les Jeux profiteront aussi à plusieurs municipalités des environs, comme Saint-Cyprien, Saint-Antonin, Kamouraska, Saint-Pascal et La Pocatière.
FINANCEMENT
L’obtention des Jeux étant maintenant confirmée, leur financement sera maintenant le prochain gros défi du comité chargé de l’organisation. À la fin mars, Gaétan Gamache avait annoncé que la Ville s’engageait pour 1,5 M$ sur cinq ans sur un budget total d’environ 5,5 M$. Mardi, le maire de Rivière-du-Loup est toutefois resté muet sur l’aspect financier. Il a indiqué d’une annonce à ce sujet sera organisée très bientôt.
« La situation financière devra être travaillée jusqu’à la toute fin. On peut déjà dire qu’on a obtenu 45 % du montant que l’on recherchait auprès des entreprises », a mentionné Marie-Pier Boudreau-Gagnon, assurant son désir de rester très impliquée dans l’organisation.
Dans les prochaines années, le défi de la Ville sera aussi d’améliorer leurs forces vis-à-vis certains sports comme l’haltérophilie, la gymnastique et le ping-pong.
10 commentaires
canadien de patinage de vitesse en 1982 - Championnat provincial de basketball scolaire -Championnats provinciaux en natation - Compétitions d'envergure en badminton, volleyball, hockey mineur, patinage artistique, athlétisme, socce et autres...sans oublier tout récemment le Championnat canadien de hockey Midget AAA, la Coupe Telus et actuellement la tenue de la finale de la ligue Nord Américaine de hockey. GO RDL GO!
Le problème, en lisant votre argumentation à propos d'hôtels et de restaurants pleins, c'est que justement c'est la ville et donc les citoyens qui investissent et que c'est des privés qui ramassent.
Pareil comme à Montréal quand ils demandent à la Ville d'investir pour le Grand prix de F1.
Quelque chose d'équitable serait d'arriver et de dire aux entreprises qui vantent la venue de tels événements et qui demandent aux gouvernements fédéraux, provinciaux et municipaux de payer: "OK, on investit en tant que ville pour cet événement, mais le surplus de bénéfices que vous allez réaliser dans le cadre de cet événement qu'on a payé vous allez nous en reverser 30, 40 ou 50 pourcents, mettons."
ont occasione la tenue des Jeux du Québec
en 1971. Une croissance extraordinaire à ce moment là qui a peu coûté aux citoyens et dont la population profite et qui occasionne des ressources $$$$. Nous sommes en 2016 et aller de l'avant est toujours de mise pour trouver ce qui aide la progression de notre milieu et notre regio.
Pour le curling y a t'il quelqu'un qui peut me dire combien il as d'adeptes à ce sport pour faire une construction.....
Et qui va payer pour l'entretien de toutes ces infrastructures une fois le spectacle terminé sinon ces jeunes d'ici s'ils décident de vivre ici pour occuper un emploi à leur mesure et qui n'existe à probablement jamais?
Quand la population d'une région périclite, ce sont de vrais emplois qu'il faut dénicher et non des Jeux qui ne profitent qu'à certains, à ces gens qui ne paient que des salaires tout juste décents dans des emplois précaires.
Ne trouvez-vous pas anormal d'équiper une ville d'infrastructures avant de savoir si sa candidature sera retenue? À moins que les dés aient été pipés d'avance? Si d'autres villes n'en veulent pas, pourquoi ma ville accepte-t-elle de plonger?
Que de tels Jeux soient générateurs d'activités économiques, personne n'en doute! Ils ne doivent pas être cependant la panacée de ceux qui oublient qu'ils ne représentent pas une solution durable aux problèmes économiques de notre ville, de notre région.
Les gens doivent manger tous les jours de leur vie et non seulement le temps de Jeux qui souvent font oublier les vrais problèmes, ceux vécus par la majorité, les gens ordinaires.