X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Quand le harcèlement rend malade…

durée 19 avril 2015 | 15h48
  • Rivière-du-Loup - L’Aide aux Travailleurs Accidentés-ATA reçoit de plus en plus de demandes d’information et de support technique de la part de travailleurs et travailleuses qui vivent des situations de harcèlement en lien avec leur emploi.

    Le harcèlement complique grandement la vie au travail. Selon l’avis des experts, la personnalité des travailleurs et travailleuses harcelées est rarement à l’origine du problème. En effet, les recherches sur le sujet démontrent que n’importe qui peut subir du harcèlement à un moment ou un autre de sa vie active.

    En général, les personnes harcelées reçoivent d’abord du support de certains collègues, puis se retrouvent vite isolées si rien n’est fait au niveau de l’entreprise pour faire cesser le harcèlement. Personne ne veut se mettre le patron à dos. On craint également d’être associé à la personne harcelée et risquer de subir le même sort.

    On peut s’accrocher longtemps, se battre pour garder sa place et conserver des droits qu’on considère fondamentaux. Lorsque la situation perdure, il arrive qu’on doive lâcher prise parce que l’on est complètement épuisé. On tombe alors littéralement malade, en espérant qu’il ne s’agisse que d’un repli pour mieux foncer et qu’on pourra réintégrer rapidement le travail.

    On espère aussi que les mises en cause, les harceleurs ou harceleuses, seront dénoncés et punis et qu’on obtiendra ainsi une reconnaissance des blessures infligées. Malheureusement, ça ne se passe pas toujours ainsi. Que faire ? Surtout, ne pas donner sa démission. Il faut réagir. C’est-à-dire, poser des gestes concrets pour  aider à se sortir de ce cauchemar. D’abord ne pas garder le silence, dénoncer la situation auprès du patron, pas facile lorsque le harceleur est justement le patron.  Si rien n’est fait, il ne faut pas hésiter à déposer une plainte auprès de la Commission des normes du travail ou un grief si on est syndiqué.

    Il faut agir promptement car les délais pour vous prévaloir de vos droits sont bien définis dans la loi. Il faut aussi consulter rapidement pour obtenir un soutien médical souvent nécessaire lorsque le harcèlement entraîne des problèmes de santé importants, comme de l’anxiété, du stress, de l’insomnie, etc. Si le médecin vous remet un rapport médical CSST, vous pourrez également faire une réclamation auprès de la CSST.

    L’ATA peut vous donner de l’information, supporter vos démarches auprès de la Commission des normes du travail et de la CSST. Il est aussi possible d’obtenir de l’accompagnement lors des séances de médiation. Pour parler à une intervenante, n’hésitez pas à composer le 418-598-9844.

     

    commentairesCommentaires

    1

    • C
      christian
      temps Il y a 9 ans
      pis ils faudrait dépenser pour les jeunes en difficultés qui sont surement ceux qui harcèlent ridicule d'aider les jeunes en difficultés.
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 6h30

    Reprise des visites résidentielles préventives du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup

    Le Service de sécurité incendie de la Ville de Rivière-du-Loup informe les citoyens qu’il amorcera ses visites résidentielles préventives dès le lundi 6 mai. Avec l’objectif d’entrer dans plus de 800 résidences, les pompiers cogneront cette année aux portes des districts de l’Estuaire, de Saint-Patrice et de Fraserville. La tournée s’effectuera ...

    Publié à 6h02

    Le Ministère poursuit ses efforts de protection des forêts contre la tordeuse des bourgeons et de l’épinette avec 10 M$

    Dans son budget 2024-2025, le gouvernement du Québec a annoncé qu'il injectait 10 M$ supplémentaires pour renforcer ses efforts visant à protéger les forêts touchées par l'épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (TBE). La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la ...

    3 mai 2024 | 6h58

    Info Dimanche remporte six prix aux Grands Prix des Hebdos

    Le talent et la qualité du travail de six artisans d’Info Dimanche ont été reconnus dans le cadre du concours d’excellence Les Grands Prix des Hebdos 2024 dans la catégorie de journaux de 40 pages et plus, ce 30 avril à Trois-Rivières. La photojournaliste, Andréanne Lebel, a remporté deux premières places. En photographie, sa photo du chanteur ...