Des étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup disent non à l’austérité
Rivière-du-Loup - Une centaine d'étudiants étaient rassemblés au Carrefour du Cégep de Rivière-du-Loup, dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire, le 27 janvier. Cette rencontre avait pour objectifs d’entendre l’opinion étudiante sur le plan d’austérité du gouvernement du Québec, et d’ouvrir la porte à une prise de position officielle.
Pour Alex Ann Villeneuve, présidente de l’Association étudiante du Cégep de Rivière-du-Loup, il est très important d’informer au mieux les étudiants, tout en les encourageant à aller au-delà de l’information véhiculée par les médias. « À mon sens, c’est une façon de faire qui développe notre pensée critique et nous conscientise un peu plus à l’importance d’être bien informé sur de nombreux enjeux. ».
Pendant l’assemblée, après une période de discussion où de nombreuses opinions ont été partagées, une demande de vote a été exprimée par les étudiants. 88 membres se sont prononcés contre les mesures d’austérité, 7 se sont prononcés pour et 9 se sont abstenus. L’AGECRLi s’affichera donc officiellement contre les mesures d’austérité proposées par le gouvernement.
Un comité de mobilisation étudiante sera bientôt instauré. L’objectif : démontrer symboliquement au gouvernement, à travers une foule d’actions pacifiques, que l’austérité n’est pas la solution. Pour l’instant, une grève n’est pas envisagée, mais une nouvelle assemblée sera convoquée si un mouvement social s’enclenche à l’échelle nationale.
8 commentaires
En période de difficultés économiques, tout le monde doit se serrer la ceinture........comme les vieux sans fonds de pension et sans revenus supplémentaires.
Un petit tour en Afrique avec ça?
Désolant votre représentation aux assemblées!
Ily aurait un seul étudiant de présent qu'il revendiquerait pour les mille du Cegep.
il a un ménage à faire à tout les paliers gouvernementale alors tout le monde doit mettre l'épaule à la roue et celà peut importe qui on est. Veut-on devenir comme la Grèce ou certain pays européen sur le bord de la faillite. Le syndicaliste est bon pour dénoncer mais ou son les solutions pour nos générations future voilà mon point vue.
Écoutez ces jeunes-là - ils ont raison.
En période de difficultés économiques, tout le monde doit se serrer la ceinture........comme les vieux sans fonds de pension et sans revenus supplémentaires.
Un petit tour en Afrique avec ça?
Désolant votre représentation aux assemblées!
Ily aurait un seul étudiant de présent qu'il revendiquerait pour les mille du Cegep.''
On appelle cela un opinion de préjugers. Apprenez ce qu'est un argument pour gagner un débat.
Concrètement, l'austérité, elle s'incarne au cégep par des coupes dans les services aux étudiants et la mise à prix des consciences avec la ventre d'espaces publicitaires sur les murs de l'établissement. Un honte.
Les coupures (l'austérité) dont il est question ici n'affectent pas le porte-feuille des étudiants et n'ont rien à voir avec les conditions salariales des employés de l'État. Elles concernent les budgets accordés aux organisations leurs permettant d'assurer le fonctionnement nécessaire pour atteindre leurs missions... point barre! Dans le cas des cégeps, les coupures successives imposées aux organisations depuis plusieurs années déjà font qu'aujourd'hui, c'est la capacité même de l'organisation d'être fonctionnelle qui en est affectée.
Autrement, pour ceux qui souhaitent dépeindre les étudiants comme des chialeux qui ne veulent pas faire leur part, sachez qu'ils ont abordé la question de manière mature, posée et nuancée. La démarche qu'il sont en train de déployer les honore et nous pouvons être fiers d'eux. Content de voir qu'ils réfléchissent et se range du coté du bon sens, eux.
Vouloir ne pas le voir dénote un manque de jugement certain.
L'austérité est cette pratique qui a cours quand manque les revenus et seuls les irresponsables ne veulent pas en attendre parler.
Un Cegep de 500 élèves ne peut prétendre au même budget que celui qui en a 1000. Voilà l'évidence.
Pourquoi le chapelet de Cegep entre Lévis et Gaspé ne mettraient-ils pas des ressources en commun, à l'avantage de la grande société du Québec qui n'en peut plus de payer?
Vous dites: "Le jour où la population étudiante du Cegep aura décru au point d'être la moitié de ce qu'elle est présentement, faudra bien reconnaître que les budgets de l'institution ne seront et ne devront plus être les mêmes. Vouloir ne pas le voir dénote un manque de jugement certain."
Votre raisonnement et la condescandance avec laquelle vous l'étallez sur cette page serait justifié seulement si on occultait le fait qu'une large part du budget du collège est un financement "par tête de pipe" et est donc proportionnel au nombre d'étudiants.
Manquer de jugement peut aussi se manifester par le fait de commenter de manière prétentieuse un dossier alors qu'on ne s'y connait pas.
Autrement, pour ce qui est du nombre d'étudiants qui se situe en deçà du nombre qu'il a déjà été, il y aurait peut-être lieu de se demander s'il ne serait pas approprié de vendre le Pavillon Taché ou d'en louer les locaux. Je sais que cette idée à déjà été envisagée, mais qu'elle ne s'est pas concrétisée (surement pour de bonnes raisons). En vendant ce pavillon, l'organisation pourrait réduire de manière substantielle une partie des frais fixes engagés pour son fonctionnement (électricité, chauffage, taxes municipales, maintenance, etc.) qui autrement sont difficilement compressibles. En maximisant l'utilisation de l'espace disponible du 80 Frontenac (en réaménageant une partie de l'espace et, surtout, en acceptant de revoir la façon dont on aménage l'horaire des cours) nul doute que l'on pourrait optimiser l'utilisation des ressources engagées en frais fixes. S'il y a des économies à faire, c'est certainement là où elles peuvent être réalisées et je crois qu'elles pourraient être substantielles.
Pour éviter aux gestionnaires d'y perdre leur âme dans un tel dossier qui peut demander du temps et de l'énergie (celui de la vente), on pourrait confier le mandat à la Société québécoise des infrastructures.
C'est comme citoyen que je commente ici et ce que je propose ici, je le fais dans l'esprit d'amener une réflexion constructive sur ce qui peut être faire pour "survivre" aux compressions imposées par le gouvernement.