Roch Bernier intéressé par la résidence des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles
Rivière-du-Loup – Le copropriétaire de la Résidence du Havre à L’Isle-Verte, Roch Bernier, est intéressé à acheter la résidence actuelle des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles sur la rue Saint-Henri à Rivière-du-Loup.
La congrégation devrait déménager en juillet prochain dans sa nouvelle Maison provinciale canadienne construite juste à côté de l’ancien couvent. Cette nouvelle résidence hébergera également les membres de la congrégation des Sœurs Clarisse.
« La résidence des Sœurs de l’Enfant-Jésus fait partie de mes projets. Ce n’est pas véridique de dire que c’est mon seul projet. J’ai une approche de faite mais je ne peux pas affirmer que c’est moi », a mentionné M. Bernier pour commenter la rumeur qui a circulé rapidement.
Pour sa part, Sœur Antonia Fortin, Supérieure provinciale de la congrégation de l’Enfant-Jésus de Chauffailles, n’a pas voulu confirmer les intentions de Roch Bernier. « Nous avons des gens très intéressés, plus qu’un, et nous sommes toujours en négociation », a-t-elle mentionné.
La congrégation souhaite que le bâtiment actuel puisse accueillir des projets correspondant à leurs valeurs et à leur mission. La priorité est que le Collège Notre-Dame, une œuvre éducative soutenue par les religieuses depuis plus de 40 ans, demeure en ces murs et poursuive son action.
Le Canada compte 100 religieuses dont une quarantaine demeurent déjà à la Maison provinciale de Rivière-du-Loup. À noter que l’âge moyen des religieuses de l’entité établie au Québec est de 77 ans. La congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles compte 365 religieuses à travers le monde. La communauté est présente en France, au Canada, au Japon, en République dominicaine, au Tchad et au Cambodge.
9 commentaires
Combien vaut le patrimoine religieux du Québec au moment présent?
Un édifice de cette dimension pour 40 religieuses d'un âge très avancé et qui ne trouve pas à se renouveler défie l'imagination.
Presqu'aussi gros que l'hôpital!
J'ose croire que les Clarisses qui habiteront au septième ciel vont cesser de quêter pour se chauffer. D'autant plus qu'elles auront pu s'approcher du Ciel avant le temps et qu'elles ne manqueront pas le soleil pour compenser.
Les Clarisses en cessant d'habiter leur résidence actuelle ainsi que cette partie abandonnée de la résidence des sœurs de l'Enfant-Jésus deviendront-elles imposables lorsqu'inoccupées?
Des emplois en surnombre pour des pousseux de crayons, l'hôpital en est plein et ils sont tous syndiqués avec ça.
Quand vient le temps de dépoussiérer ça, ça devient du vrai ciment pris dans le plancher et nous coûte une fortune. Faut pas se demander pourquoi le monde de la santé est si lourd à gérer et nous coûte aussi cher.
Des emplois, oui mais des vrais et non des emplois fictifs que nous devons tous entretenir, les poches vides.
Comme les éoliennes qui sont de vraies machines à subvention au prix où leur production nous coûte.