Témiscouata-sur-le-Lac - Le 27 mai, Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, s’est joint aux déléguées de la maison L’Autre-Toit du KRTB et de La Débrouille (Rimouski) pour assister à la remise du Prix Colette-Breton 2014, dans le cadre de la célébration du 35e anniversaire du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.

Le prix a été remis à Danielle Leblanc, intervenante à la Maison d’Ariane de Saint-Jérôme, par Stéphanie Vallée, ministre de la Justice et de la Condition féminine. D’autres membres de l’Assemblée nationale et quelque 130 déléguées des maisons membres du Regroupement participaient à l’événement tenu à Québec.

Un prix qui souligne l’engagement

Colette Breton a connu un parcours peu banal. Femme victime de violence conjugale, elle a été hébergée à Auberge Transition, puis à la maison du Réconfort, où, par la suite, elle est elle-même devenue intervenante auprès des femmes victimes de violence conjugale. Elle a aussi agi à titre de présidente du Regroupement de 1993 à 1995. Le Regroupement l’a souvent sollicitée pour faire des témoignages (médias, conférences, etc.). Chaque fois, elle était une porte-parole extrêmement pertinente. Décédée en juin 2003, le Regroupement lui a dédié ce prix pour garder sa mémoire présente et pour souligner son travail et sa grande générosité. Créé en 2004, ce prix, vise donc à souligner l’implication d’une femme ou d’un collectif pour son travail exceptionnel au plan local, régional ou provincial, de près ou de loin, auprès des femmes victimes de violence conjugale.

« Plusieurs femmes d’exception sont présentes dans les rangs des maisons d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale », de dire Nathalie Villeneuve, présidente du Regroupement, au moment de décerner ce prix. Elle a profité de l’occasion pour expliquer comment depuis 35 ans, elles ont participé activement aux débats et suscité plusieurs changements législatifs et politiques ou actions visant à aider les victimes ou à éradiquer cette problématique. « Le Québec tout entier, et ses instances politiques en particulier, peuvent s’enorgueillir d’avoir entendu leur voix », ajoute Mme Villeneuve.

« La présence de M. D’Amour nous a permis de lui démontrer l’importance de la problématique de la violence conjugale et des services offerts aux femmes et aux enfants qui en sont victimes, au Québec et dans notre région. Également, la présence des enfants de Mme Breton nous a particulièrement émus et rappelés que dans une situation de violence, c’est toute la famille qui est touchée », metionne Louise Castonguay de L’Autre-Toit du KRTB.

L’Autre-Toit est la seule ressource présente dans tout le KRTB qui offre des services sur l’ensemble du territoire. Ces services sont gratuits, confidentiels et accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.