EDF Énergies Nouvelles présente son projet de 75 à 150 éoliennes dans Les Basques
Saint-Médard – EDF Énergies Nouvelles, division énergies renouvelables de l’entreprise Électricité de France (EDF), était de passage la semaine dernière au Bas-Saint-Laurent afin de rencontrer les citoyens de Saint-Médard et de Saint-Eugène-de-Ladrière, en vue de leur présenter un projet d’implantation de 75 à 150 éoliennes qui généreraient un volume d’électricité évalué entre 150 à 300 mégawatts.
Jeudi dernier, devant un groupe de 50 citoyens réunis à la salle municipale de Saint-Médard, les représentants de l’entreprise ont dévoilé les grandes lignes de ce projet qu’on évalue entre 2,2 M$ et 2,5 M$ par éolienne et qui pourrait atteindre globalement entre 300 M$ et 400 M$ s’il se réalise dans les projections actuelles, selon le directeur des affaires publiques, Daniel Giguère.
PROJET NICOLAS-RIOU
Tel qu’il est désigné, le Projet éolien communautaire Nicolas-Riou suscite un vif intérêt dans les communautés de Saint-Médard, Saint-Guy, Sainte-Françoise et Saint-Mathieu dans Les Basques ainsi qu’à Saint-Eugène-de-Ladrière dans la MRC Rimouski-Neigette puisque des éoliennes y seraient aménagées. D’autres éoliennes le seraient sur le territoire du Lac Boisbouscache, provoquant ainsi d’intéressantes retombées économiques pour toutes ces communautés.
M. Giguère mentionnait que EDF est présentement en phase d’analyse du site y ayant installé six mâts de mesure de vent depuis deux ans.
« Notre objectif est d’arriver avec un projet en 2016 avec la mise en opération en 2017. Il s’agirait d’un chantier très important avec plus de 200 travailleurs en fonction lors de la construction en plus des emplois permanents qui seraient créés par la suite. »
Comme toutes les autres entreprises qui courtisent les communautés rurales ciblées afin de répondre adéquatement à l’appel d’offres d’Hydro-Québec, EDF Énergies Nouvelles doit soumettre son projet à la société d’État québécoise d’ici le 3 septembre prochain, après quoi sera déterminée celle qui recevra le mandat de réaliser ce projet.
EDF ÉNERGIES NOUVELLES
EDF Énergies Nouvelles est présente dans cinq projets éoliens au Québec, notamment sur le site du Lac Alfred dans la Matapédia où on retrouve le plus important parc éolien au Canada avec 150 éoliennes qui produisent 300 MW. En 2014, 12 autres unités y seront érigées pour produire 24 MW supplémentaires.
L’entreprise française est aussi présente dans Bellechasse, la Beauce, le Parc des Laurentides entre Saguenay et Charlevoix. Elle est en attente d’un décret gouvernemental d’ici l’été 2014 afin de réaliser un autre projet de 37 éoliennes au parc Mont Rothery près de Murdochville.
« Fin 2015, nous en serons rendus à produire 1 003 mégawatts au Québec », prévoit M. Giguère.
14 commentaires
Bravo pour l'avenir des beaux paysages, la 8ième merveille au monde .
La chance est avec nous, merci à nos sauveurs.
Autant qu'il y a d'arbres sur le territoire?
Vrai qu'il est le maître de sa destinée, mais une destinée qui s'annonce sombre avec toutes ces gadgets qui viendront polluer son environnement....au nom d'une énergie que l'on dit propre.
Les transport en commun que nous payons à grand prix!
Vous connaissez?
Allez donc faire un petit tour en Europe; les pays nordiques particulièrement.
Ils vivent très bien sans un usage exagéré de l'auto....même électrique.
est ce que c'Est deux projet peuvent réellement cohabité?
Justement, je ne connais pas car des transports en commun dans nos régions il n'y en a pratiquement pas. Donc plus de transport électrique égale moins de dépendance au pétrole.
Ensuite, on ne peut pas comparer les distances en scandinavie et les distances d'ici. 100 km en Europe c'est toute une aventure où vous pouvez traverser plusieurs pays. 100 km ici, des fois, c'est qu'on vient juste de partir...
Vrai que le transport en commun n'existe pratiquement pas en région, les petites j'entends.
Mais le covoiturage lui existe.
Plus de la moitié du Québec vit dans les grandes villes et ce fait devrait prendre encore plus d'importance dans l'avenir.
Vous avez idée de ce qu'il en coûte et en a coûté pour mettre en place dans ces lieux le transport en commun?
Même à Montréal ou Québec, l'automobile occupe toute la place et son conducteur en demande et en redemandera toujours davantage pour circuler......seul dans son gros char.
En passant!
Cent kilomètres au Danemark ou au Québec, c'est la même distance. Comme un kilo de plumes qui pèse exactement la même chose qu'un kilogramme de plomb.
Visitez Amsterdam, Copenhague et plein de villes en Europe et vous verrez que là-bas le cycliste est vraiment roi et que tout est pensé en fonction de lui.
Nous avons malheureusement la mauvaise habitude en Amérique, aux USA particulièrement, de favoriser l'étalement urbain et c'est là que le bât blesse. Pas le cas en Europe par contre où les vieilles choses intéressent tout le monde et où la terre sert à nourrir les gens.
Comme l'eau que nous consommons démesurément au risque de nous priver de ce besoin essentiel, nous consommons aussi du "territoire" pour le bon plaisir et les intérêts de nos spéculateurs immobiliers qui s'en foutent de cet étalement qui coûte une fortune à tous et particulièrement aux gagne-petits.
Vous avez raison 100 KM c'est la même distance au Danemark qu'au Québec. Sauf qu'au Danemark vous devez peut-être faire plusieurs allez-retour vers une destination donnée pour parcourir cette distance alors qu'en Amérique du Nord vous devez parfois parcourir plusieurs fois cette distance uniquement pour vous rendre à destination.
De même, réalistement on ne peut pas comparer les réalités de distance et de transport d'un pays de 43 000 km carrés avec le Québec qui en compte 1 540 000 ou avec le Canada à 9 976 000 qui font respectivement 36 et 232 fois la superficie du Danemark...
Premièrement les centrales au mazout au Québec sont plutôt rares,
Deuxièmement, à supposer que le quart du parc automobile québécois fonctionnerait à l'électricité demain matin cela grugerait à peine 1ou 2% de l'énergie produite par HQ
Troisièmement nos surplus d'électricité sont historiquement énormes et nous coûtent des sommes énormes; la dette ça vous dit quelque chose, eh bien c'est vous et moi qui payons pour cette énergie inutile.
Quatrièmement, le jour où nous aurons besoin d'électricité supplémentaire, un horizon de 15à 20 ans selon HQ et autres analystes en énergie, construire une centrale éolienne de 100 MW prend entre 8 mois et un an, en territoire non organisé, non habité s'entend, là où on ne fera pas chier personne avec ces tours de 45 étages.
Précision : ça prend entre 3 à 4 ans pour planifier et mettre en fonction un parc éolien à partir de la date où Hydro-Québec lance un appel d'offres.
Il existe d'autres carburants que ceux issus du pétrole, mais tant que les lobbys pétroliers seront aussi puissants, on nous jettera de la poudre aux yeux avec des solutions non efficaces, comme les voitures électriques.
En France, les transports en commun sont développés et efficaces dans certaines villes. À la campagne, c'est pareil que dans le BSL. Si t'habites au fond d'un rang, faut pas trop espérer trouver du transport en commun ni même du covoiturage. En ville, c'est différent.