Notre sirop d’érable gagne en popularité chez les Britanniques
Saint-Cyprien – La réputation du sirop d’érable du Québec atteint aujourd’hui des proportions planétaires. Ce n’est une surprise pour personne quand on connait les vertus de ce produit bien de chez nous qui séduit de plus en plus de gourmets dans de nombreux pays et les grands efforts de mise en marché qui contribuent à son développement au-delà de nos frontières.
Mardi dernier, une journaliste du prestigieux Daily Telegraph de Londres, Carolyn Hart, chroniqueuse spécialisée en art culinaire, s’est déplacée en compagnie d’un homme d’affaires britannique importateur de sirop d’érable québécois, Bob Clark, vers l’érablière de Jean-Yves Richard à Saint-Cyprien afin de se familiariser avec la production du sirop d’érable. Les deux visiteurs qui effectuaient une visite éclair en sol québécois ont été très impressionnés par ce qu’ils ont vu et entendu.
ÉRABLIÈRE 101
Mme Hart a eu droit au cours « Érablière 101 » dispensé par l’acériculteur lui-même qui était accompagné de son partenaire d’affaires dans l’entreprise exportatrice de sirop d’érable, Vincent More, qui agissait à titre d’interprète.
Même si la saison est terminée depuis déjà plus de deux semaines, les froids nocturnes de la semaine dernière combinés aux chaleurs enregistrées le jour permettaient encore une coulée impressionnante de sève qui circulait dans le système de tubulure de l’érablière, ce qui ajoutait à l’intérêt déjà manifeste des deux visiteurs londoniens qui ont appris une foule de choses, de la coulée de la sève à la classification du sirop, à sa transformation en produits divers sans oublier l’intérêt qu’il suscite de plus en plus au plan de la gastronomie.
UNE PREMIÈRE
Mme Hart et M. Clark ont été reçus à l’Auberge du Portage dans le cadre d’un souper de quatre services apprêtés à l’érable. La chef Thérèse Vaillancourt leur a servi en plus de ses plats délicieux de précieux conseils sur l’art d’utiliser le sirop d’érable en cuisine.
C’est la première fois qu’une journaliste étrangère fait une visite dans la région pour réaliser un reportage sur le sirop d’érable québécois, rappelle Vincent More. « Nous recevons souvent chez Nokomis des visiteurs étrangers, de France, de Belgique, du Japon, de l’Allemagne qui viennent dans le but d’importer le produit chez eux pour ensuite le mettre en marché. »
M. More ajoute que le marché du sirop d’érable progresse rapidement en Angleterre. Le reportage que produira Carolyn Hart sera publié peu avant la période des Fêtes dans la section culinaire du samedi du Daily Telegraph, histoire de donner le goût à bon nombre de lecteurs de ce quotidien de se procurer du sirop québécois ou des produits dérivés et de se sucrer le bec en dégustant un des meilleurs produits issu du terroir québécois.
1 commentaires