Oléoduc: la Première Nation Malécite de Viger va faire respecter ses droits
Carol Dallaire, la Grand Chef Malécite de Viger, Anne Archambault, Amélie Larouche et Sébastien Thibeault, tous quatre élus en juin 2012 au conseil de la PNMV.
Geste symbolique et pacifique de la part de la PNMV qui se dit toutefois intraitable quant aux consultations et accommodements qui doivent accompagner le cheminement et la conclusion de ce projet d’oléoduc.
Cacouna – La Première Nation Malécite de Viger ne veut rien de moins qu’être consultée et accommodée par TransCanada qui travaille depuis plusieurs mois au cheminement de son projet Oléoduc Énergie-Est visant notamment l’acquisition du port de Gros-Cacouna qui deviendrait un terminal pétrolier.
En compagnie de trois chefs conseillers, Carol Dallaire, Amélie Larouche et Sébastien Thibeault, la Grand Chef Anne Archambault a clairement indiqué que la Première Nation Malécite de Viger (PNMV) était résolue à faire respecter les droits de la Nation, ancestraux et issus du Traité de paix et d’amitié de 1760.
Posant un geste pacifique afin d’affirmer ces droits territoriaux, tous quatre se sont rendus au port de Gros-Cacouna pour y poser des perches formant un traditionnel tipi malécite. « C’est un geste symbolique rappelant notre présence immémoriale sur ce territoire et nos droits qui s’y rattachent », indiquait Mme Archambault.
Car il est évident pour elle qu’au-delà de l’engagement à consulter les Premières Nations touchées par ce projet, TransCanada devra s’engager davantage dans des discussions avec les Malécites. « Nous n’avons pris aucune position pour l’instant. Nous ne disons pas non, mais ne disons pas oui. Nous attendons d’avoir toute l’information et allons mener nos propres activités de consultation à l’interne », affirmait-elle. « Nous ne sommes pas contre les projets de développement économique mais nous préconisons le développement durable, respectueux de l’environnement et nos droits ancestraux. »
La PNMV est la communauté autochtone la plus impactée par le projet Oléoduc Énergie-Est puisque son territoire se trouve directement sur son tracé. Ce territoire est convoité pour deux raisons distinctes, poursuit-elle : la construction d’un pipeline et la construction d’un terminal maritime et de réservoirs pour y déposer du pétrole.
TRANSPARENCE
Il est impérieux que la PNMV soit informée dans la plus grande transparence, consultée de manière spécifique et accommodée selon des critères justes et raisonnables, précisait encore Mme Archambault.
« J’invite TransCanada à ne pas se cacher derrière les gouvernements et à adopter une approche de collaboration proactive pour atteindre une acceptabilité sociale auprès des membres de notre nation. »
Anne Archambault met aussi en garde les deux paliers de gouvernement, fédéral et provincial, de respecter leurs obligations à l’endroit des Premières Nations.
« Le projet Oléoduc Énergie-Est ne pourra pas se réaliser sur les terres ancestrales de la Première Nation Malécite de Viger sans son consentement. »
Elle conclut en affirmant à qui veut l’entendre que peu importe le gouvernement en place, qu’il soit conservateur, libéral, néo-démocrate au fédéral, péquiste ou libéral au Québec, les intérêts qu’elle défend avant tout sont ceux de la Première Nation Malécite. « Nous travaillons de nation à nation! »
17 commentaires
Cessez de véhiculer des préjugés, il y a plein de québécois qui eux aussi tètent le gouvernement. Le filet de sécurité social date de quelques décennies mais l'envahisseur lui, dans certains cas a fait régner la terreur depuis de nombreux siècles de grâce faites preuve de modestie.
Le patrimoine naturel, culturel et l'utilisation des ressources traditionnelles autochtones.
Les effets négatifs sur la santé, le bien-être et la qualité de vie de la population, dont la transformation du paysage naturel de Cacouna.
signé quelqun qui est tanner de voir le peuple quebecois plier aux constante demande des peuple ancestraux!!!1 vive la creation d'emplois!
Si c'est pour des piastres, je pense que la cause autochtone est sans fondement et ne vaut pas la peine de sortir le tomahawk.
Comme l argent pousse pas dans les arbres il faut développer si faut que ça passe par le gaz et bien let's go. On opère
Ss
Sans souci comme toi sur la qualité de vie dans le milieu , adieu veaux, vaches ,cochons.
Vous vous tirez dans me pied en acceptant un tel projet. Cacouna va être évité comme la peste, adieu le "plus beau village", adieu bélugas et phoques, adieu riche écosystème du marais, adieu tranquillité, et bon air salin du fleuve. Tout ça au nom de l'économie ? Pauvres fous, c'est juste transcanada qui va éventuellement s'en mettre plein les poches ! Ça ne m'étonnerait même pas qu'ils fassent augmenter les taxes à Cacouna pour la création de nouvelles infrastructures ! Ého, allumez, un peu !
ALERTE
Risque omniprésent pour la santé et la sécurité des deux communautés locales situées en périphérie.
Dernière nouvelle
Nature Québec confirme que TransCanada contrevient à la Loi sur les espèces en péril en effectuant des relevés sismiques en présence de bélugas dans le secteur de Cacouna.
Qu' est qu'on attend pour mettre de l'ordre dans cette collusion politique-économique?
Un autre commission d'enquête ?
Proclamation royale de 1763
La Première Nation Malécite de Viger est dépositaire d'un savoir traditionnel qui lui est propre.
Au Canada , les revendications territoriales des autochtones reposent sur la Proclamation royale de 1763 qui représente la base de toute reconnaissance des droits des autochtones du Canada et on l'a surnommée la " Déclaration des droits des indiens " .
Quel est ce savoir traditionnel qu'ont les Malécites et que n'ont pas les autres citoyens de ce pays?
Depuis le temps que les purs laines sont là et se sont mélangés, ce savoir est sûrement devenu le leur n'est-ce pas.
Les motoneiges; les VTT; les fusils ne sont pas issus du savoir des autochtones à ce que nous sachions.
Peut-on espérer avoir un jour tous les mêmes droits ou si les blancs ont l'obligation de subir dans l'avenir la revanche.......des Indiens?
@ Plume de coq
Fantasque jugé irrecevable.