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Info Dimanche a rencontré M. Rossignol en fin de journée, alors qu’il s’apprêtait à remballer ses crayons dans les coffres où ils sont conservés pré- cieusement. Durant les heures précédentes, des dizaines de locataires de la résidence sont venus le visiter dans la salle des loisirs afin de découvrir ses trésors. Que du bonheur pour celui qui se pas- sionne pour ces petits objets à la mine de plomb depuis l’adolescence. «Les gens ont trouvé ça extraordinaire», a-t-il partagé, le sourire aux lèvres. «Ils trouvent ça beau et ils sont intrigués. La collection intéresse les petits et grands.» À ses côtés, des crayons de bois à perte de vue… ou presque! Des tables étendues sur plu- sieurs mètres sur lesquelles semblent être dispo- sés des milliers d’exemplaires neufs et classés par thèmes, pour la plupart. «La collection possède aujourd’hui plus de 3 000 crayons, dont la très grande majorité n’a jamais été taillée», a confirmé Lauréat Rossignol, sans cacher une pointe de fierté. Il y en a de tou- tes les tailles et de toutes les couleurs. Certains possèdent des accessoires comme des effaces Une collection de crayons qui a bonne mine PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Les gens collectionnement toutes sortes de choses. Certains accumulent les timbres, d’autres les monnaies, les œuvres d’art ou encore les dés à coudre. Pour Lauréat Rossignol, l’obsession se retrouve ailleurs : les crayons de bois. Des objets simples du quotidien qu’ils rassemblent depuis 70 ans déjà et qu’il a fait découvrir à ses amis et voisins de la résidence Le Saint-Louis de Rivière-du-Loup, le 14 mai. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN Lauréat Rossignol. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN SUITE À LA PAGE 7 > Crues printanières : nos équipes au travail 1150282125 Tout au long de l’année, nos spécialistes travaillent activement pour limiter les impacts des changements de niveau et de débit des cours d’eau sur les populations riveraines. C’est particulièrement vrai à la fonte des neiges, en prévision de la crue printanière. Les réservoirs diminuent toujours l’ampleur des crues L’hiver, alors que la consommation d’électricité est à son maximum, nos réservoirs se vident graduellement. Au printemps, ils sont donc prêts à emmagasiner de très grandes quantités d’eau. Les centrales au fil de l’eau n’ont pas d’impact sur l’ampleur des crues La majorité de nos centrales situées dans le sud du Québec sont des centrales au fil de l’eau. Comme elles n’ont pas de réservoir, elles ne peuvent pas retenir l’eau. En période de crue, il faut simplement ouvrir les vannes pour laisser libre cours à la rivière. Nos spécialistes toujours à l’œuvre À l’hiver et au printemps, nous effectuons des relevés de neige au sol afin de connaître la quantité d’eau présente dans la neige et, ainsi, de prévoir l’impact de la fonte des neiges sur les cours d’eau. Chaque jour, nos équipes de météorologues, d’ingénieurs, d’ingénieures et d’hydrologues étudient les prévisions météorologiques et le comportement des rivières afin de prévoir les interventions à faire. Et les changements climatiques dans tout ça ? Les changements climatiques font varier l’ampleur, l’intensité et le moment des crues. Nous adaptons donc nos pratiques afin de toujours faire le maximum pour limiter les impacts des crues sur le milieu. Le saviez-vous ? Au nord des bassins versants de la rivière des Outaouais et de la rivière Saint-Maurice, les réservoirs peuvent retenir 40 % de l’eau qui s’écoule sur le territoire. Toutefois, l’eau restante, qui s’écoule au sud des réservoirs, ne peut être ni gérée ni retenue. Apprenez-en plus sur notre gestion des crues printanières sur notre site Web et en vous inscrivant à nos prochains webinaires : www.hydroquebec.com/ production/crues-printanieres/. | INFODIMANCHE • ACTUALITÉ Le 21 mai 2025 6 >
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