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1 «Ma priorité est d’abord de défendre les emplois et d’accompagner les entreprises dans leurs diffi- cultés actuelles : les tarifs douaniers et les enjeux liés à l’immigration.» Dans un premier temps, Diane Sénécal veut aider les acériculteurs et les compagnies forestières à faire face aux dangers imminents liés aux menaces tarifaires qui viennent des États-Unis. 2 «Clairement c’est la menace qui vient des États- Unis et comment on peut y faire face. De mon point de vue, le premier enjeu, c’est de remettre la conversation sur l’achat local et la production locale. C’est comme ça qu’on peut faire face aux menaces actuellement.» Diane Sénécal veut sti- muler la production locale pour favoriser l’achat local. 3 «C’est quelqu’un qui se tient debout et qui défend bec et ongles les intérêts de sa circonscription, qui va vraiment représenter les besoins de ses conci- toyens à Ottawa. On n’a surtout pas besoin d’un porte-parole d’un parti politique. Ce qu’on veut, c’est quelqu’un qui est branché sur sa circonscrip- tion et sur ses citoyens.» 4 «La revitalisation passe par plusieurs chemins. Quand on parle d’accompagner les PME, c’est d’aller au-devant d’elles pour nommer les besoins et faire le pont avec elles.» Diane Sénécal souhaite que les PME et les autres paliers gouvernemen- taux s’assoient ensemble pour faire front commun afin de favoriser le développement économique de la région. Elle indique que des pressions doivent être faites auprès du CRTC afin que le réseau cel- lulaire desserve les communautés de façon satis- faisante. «Tout le monde paie des taxes et devrait avoir accès aux mêmes services.» La candidate du Bloc souligne que la région a besoin d’attirer des jeunes familles, tout en favorisant l’immigration dans les limites de la capacité d’accueil des com- munautés. «Il faut développer du logement qui va satisfaire les besoins.» 5 «Il faut mettre l’accent sur les ressources naturelles propres. Je pense qu’il est fondamental d’accom- pagner nos industries et nos entreprises pour les aider à migrer vers des énergies propres qui viennent de chez nous […] On est capable d’être autosuffisant, il suffit d’investir pour développer les énergies renouvelables.» 1 Selon Bernard Généreux, la priorité des députés d’un gouvernement conservateur serait de rendre le Canada plus indépendant des États-Unis. «[Il faut] mettre en place les outils nécessaires pour que nous puissions avoir des revenus de nos ma- tières premières et de nos ressources naturelles.» Il rappelle que le Parti conservateur est en faveur de la mise en place d’un corridor énergétique natio- nal reliant l’ouest du pays à l’est qui comprend des oléoducs, des lignes de transport d’énergie et des chemins de fer. 2 «On a parlé beaucoup de M. Trump depuis le dé- but de la campagne, sauf que c’est en train de s’essouffler.» Bernard Généreux est d’avis que le Canada et les familles se sont fait affaiblir de ma- nière importante par les libéraux depuis les 10 dernières années. «Je pense que les gens aime- raient mieux avoir plus d’argent dans leurs poches que de voir l’argent dépensé en folies.» 3 «Un député qui travaille pour le bien de ses conci- toyens. C’est ce que je crois avoir fait de façon très intègre depuis les 11 dernières années.» Bernard Généreux croit que le service à la population doit être prioritaire pour les élus. Il dénombre plus de 7 500 demandes de passeport remplies depuis le début des cliniques qu’il a mises sur pied et il se dit fier des montants obtenus dans le cadre du pro- gramme Nouveaux Horizons pour les ainés. 4 «C’est un éternel débat. Tout ce qui s’appelle dé- veloppement économique des municipalités, ça appartient à Québec dans la mesure où les MRC et les villes sont des créations du gouvernement provincial. Depuis 10 ans, le fédéral n’a plus rien à dire. C’est Québec qui décide, on lui donne de l’argent et il décide des priorités pour les municipa- lités.» Bernard Généreux se dit en faveur du retrait des barrières tarifaires entre les provinces. 5 «Inévitablement, toutes les actions doivent être faites dans les règles de l’art, mais elles n’ont pas besoin d’être dédoublées.» Selon lui, Ottawa doit accélérer l’octroi de permis. «On est capable de respecter les BAPE qui sont faits par Québec sans en rajouter une couche, comme c’est le cas actuel- lement et qui prend une éternité […] On veut faire du développement économique en même temps qu’on va respecter la planète, et c’est possible de le faire.» 1 «En étant élu, ma priorité est de m’assurer qu’on puisse éliminer le plafond de 10 % de travailleurs étrangers temporaires dans les entreprises. C’est un frein majeur au développement, et ça peut amener des entrepreneurs à fermer des quarts de travail ou à remettre en question leur ‘’business’’.» 2 Selon le candidat libéral, l’enjeu principal de l’élec- tion est la crise générée par le gouvernement américain et Donald Trump. «Non seulement tout le monde est inquiet, mais on voit un ralen- tissement économique important. Il faut s’assurer qu’on puisse réinvestir dans nos entreprises et nos travailleurs pour les aider à passer à travers cette crise.» D’après lui, la façon d’y arriver est d’utiliser les fonds des contre-tarifs pour les investir en inno- vation, en diversification de marchés et en forma- tion de main-d’œuvre. 3 D’après Rémi Massé, la circonscription a besoin d’un député engagé, dynamique et qui a à cœur le développement économique régional. «Ça prend un député qui est rassembleur et qui a une feuille de route avec des réalisations importantes, comme le centre d’innovation HIFA. C’est un investissement de 30 M$. Un député ce n’est pas juste quelqu’un qui serre des mains et qui règle des dossiers simples. On a besoin de quelqu’un qui puisse s’assurer qu’on investisse dans nos entreprises et qui mène à bien des projets d’envergure, uniques à la circons- cription.» 4 «On a encore de la difficulté à avoir accès à un réseau cellulaire efficace. On va s’assurer que les investissements se poursuivent pour installer des tours cellulaires afin de couvrir l’ensemble de la cir- conscription. C’est un frein au développement éco- nomique.» Il souligne que toutes les municipalités sur le territoire ont un enjeu de logements. «C’est clair qu’on va les appuyer pour assurer la construc- tion de nouveaux logements. Ce n’est jamais un enjeu d’argent. Lorsqu’on a de bons promoteurs avec de bons projets, on est capables de les ap- puyer.» 5 «On va revoir le programme de crédits carbone pour s’assurer que les grands pollueurs paient. Les fonds générés seront investis dans des pro- jets écoénergétiques pour aider les entreprises à réduire leurs émissions de carbone, rénover des propriétés pour être plus écoénergétiques, et pro- téger les berges.» 1 «Ma priorité, c’est de ramener l’environnement à la table de discussions. Je veux aussi faire passer une loi contre toutes les formes de violences, psy- chologique, en plus de ce qui est compris dans le programme du Parti vert du Canada.» 2 «Il y a plusieurs enjeux, mais il s’agit surtout du pré- sident américain Donald Trump et les logements abordables. Je trouve ça dommage parce qu’on oublie l’environnement pendant la campagne électorale.» Alexie Plourde rappelle que le Parti vert du Canada a élaboré un plan qui consiste à renforcer la sécurité dans l’Arctique et renforcer les défenses de cybersécurité de l’Armée canadienne contre les menaces de cyberattaques. Pour ce qui est du logement abordable, le Parti vert veut créer le plus grand programme de construction de lo- gements publics sociaux et abordables depuis les années 1970 afin de répondre à la crise du loge- ment. 3 «J’aime croire que ça prend quelqu’un de diplo- mate qui a assez de charisme pour faire passer ses idées, peu importe le parti. L’important c’est que nos intérêts dans la région soient défendus.» 4 «J’ai de la famille qui habite à Pohénégamook et quand je vais sur la route 289, on n’a pas de ré- seau partout. J’aimerais beaucoup qu’il y ait une loi qui fait que quand tu habites à quelque part, tu aies accès au téléphone, à Internet haute vi- tesse.» La candidate Alexie Plourde miserait sur la construction de logements abordables avec les ressources régionales afin de stimuler le déve- loppement économique. Elle rappelle aussi la né- cessité de développer les énergies propres, ce qui créerait de l’emploi dans nos régions. 5 Alexie Plourde explique que le Parti vert n’a rien de spécifique dans sa plateforme qui marie le déve- loppement économique et la protection de l’envi- ronnement. «On veut convertir toutes les énergies fossiles en énergies vertes. On veut investir dans l’innovation. Avec le fait qu’on veut des emplois dans les régions et pour les peuples autochtones, je pense qu’on peut arriver à quelque chose d’inté- ressant.» CÔTE-DU-SUD–RIVIÈRE-DU-LOUP–KATASKOMIQ–TÉMISCOUATA Diane Sénécal Bernard Généreux Rémi Massé Alexie Plourde Suivez les résultats du vote sur infodimanche.com le 28 avril prochain. | INFODIMANCHE Le 23 avri l 2025 < 11 • ACTUAL I TÉ

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