La Buanderie Rivière-du-Loup ravagée par les flammes Les premières équipes de pompiers arrivées sur les lieux ont fait face à un embrasement généralisé, un mur de feu. «Plus de la moitié du bâtiment était déjà en flammes. Notre priorité a été d’empêcher la propagation aux bâtiments avoisinants», indique le directeur du Service de sécurité incendie de la Ville de Rivière-du-Loup (SSIRDL), Éric Bérubé. L’alarme générale a été déclenchée et une quarantaine de pompiers ont participé à cette intervention. Ils ont eu à composer avec la présence de nombreuses matières dangereuses à l’intérieur du commerce. En collaboration avec la SQ, les sapeurs ont procédé à l’évacuation d’une dizaine de résidences faisant partie du périmètre, dont sur la rue Martin, située au sud du bâtiment. Un garage de mécanique se trouve également à proximité du brasier. «C’était une intervention majeure dès notre arrivée […] On s’est assuré de fermer les bonbonnes de propane qui étaient à l’extérieur», poursuit M. Bérubé. Comme il s’agit d’un bâtiment de grande dimension, l’assistance du Service incendie de Saint- Antonin a rapidement été demandée. «La possibilité de travailler avec deux camions-échelles est un atout précieux pour nous», résume le directeur du SSIRDL. Un déles- tage électrique a été réalisé afin de permettre aux intervenants de travailler de façon sécuri- taire. La SQ a pris la responsabilité de la scène, une fois l’incendie éteint. La majorité des personnes évacuées ont pu regagner leur domicile au cours de la nuit. On ne rapporte aucun blessé. Dès les premières lueurs du jour, la SQ soulignait que certains indices sur place laissaient croire que l’origine de l’incendie pourrait être suspecte. Les enquêteurs ont écarté l’intervention d’une tierce personne. Du même souffle, la SQ rappelle que l’origine du brasier demeure inconnue. PAR ANDRÉANNE LEBEL > Le commerce Buanderie Rivière-du-Loup, situé sur la rue Fraser, a été complètement détruit par un violent incendie qui s’est déclaré vers 3 h du matin le 14 janvier. Au terme d’une enquête menée par la Sûreté du Québec, l’hypothèse d’un acte criminel a été écartée. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL «Il y a du beau malgré tout» - Jean Charron LBR > Au lendemain de l’incendie qui a com- plètement détruit les locaux de la Buanderie Rivière-du-Loup le propriétaire, Jean Charron, se tient debout, concentré sur «l’après». Même si sur les lieux, il ne voit que des cendres, il retient le beau, l’entraide de ses confrères entrepreneurs et le soutien de ses employés. «On a pas le choix, on se retrousse les man- ches», lance d’emblée l’homme d’affaires, qui était à Rimouski lorsqu’il a été alerté par les services d’urgence. Rapidement, il s’est rendu à Rivière-du-Loup, lui qui, quotidiennement, partage son temps entre les deux villes. La journée même de l’incendie, qui a éclaté aux petites heures du matin le 14 janvier, il a pris des ententes «avec de magnifiques personnes». L’Hôtel Universel, l’Hôtel Levesque et la Buanderie Normand et fils enr. ont accepté de lui prêter leurs locaux afin qu’il puisse poursuivre ses opérations. «C’est intéressant en attendant d’avoi r des développements» , soul igne M. Charron. Une trentaine d’employés ont perdu leur emploi, en raison de l’incendie. La moitié d’entre eux pourront se remettre au travail grâce aux ententes de M. Charron. Il est encore tôt pour parler de reconstruction, mais le propriétaire y travaille présentement. Il a déjà fait des démarches pour acquérir de nou- veaux équipements. Ces derniers ne seront mal- heureusement pas disponibles avant le mois d’avril. Il se réjouit que personne n’ait été blessé. Vers les heures où l’incendie a éclaté, des quarts de travail commençaient ou étaient sur le point de débuter. L’horaire varie de jour en jour, mais cer- tains employés se rendent au boulot entre 2 h et 4 h 30 du matin. «Du matériel, c’est du matériel. Mais un être humain… j’ai perdu une fille. Ça n’a pas de prix», soutient le propriétaire. «Et aussi, dans l’équipe de pompiers qui ont fait une superbe job, il n’y a personne de blessé, c’est merveilleux», ajoute-t-il. «On se bat pour nos entreprises, on travaille fort. On a traversé la pandémie, ça a été catas- trophique, ça a été pénible, on a passé au tra- vers. Là, ça commence à aller bien et tout tombe, c’est ce qui est plate», se désole Jean Charron. Et malgré cette déception, il n’est pas pour autant abattu. Il est prêt à prévoir la suite. PHOTO: LYDIA BARNABÉ-ROY ViaCapitaleHorizon www.viacapitalevendu.com | 325, rue Lafontaine Rivière-du-Loup | JEAN-MAXIME MERCIER COURTIER IMMOBILIER RÉSIDENTIEL ET COMMERCIAL AGRÉÉ Cell : 418 714-4271
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