JournalID0425web

LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 826 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES : [email protected] COURRIEL ADMINISTRATION : [email protected] ÉDITEUR : Hugo Levasseur DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES : Martin Morissette ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin JOURNALISTES : Andréanne LeBel Marc-Antoine Paquin Lydia Barnabé-Roy de l’Initiative de journalisme local Alyson Théberge CORRECTRICE : Andréanne LeBel COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX : Patrice Picard CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS : Robert Desjardins : [email protected] Micheline Côté : [email protected] Patrice Picard : [email protected] Étienne Morissette : [email protected] Michel Courbron : [email protected] CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS ET MÉDIAS SOCIAUX : Étienne Morissette PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) : Marie Eve Dubé RÉPARTITRICE DE PRODUCTION : Marie Eve Dubé GRAPHISTES : Mélanie Emond, directrice de l’atelier Véronique Sénéchal, responsable infodimanche.com Denise Beaulieu • Julie Migneault IMPRESSION : Imprimerie Mirabel / Québécor DISTRIBUTION : Distributions F. Levasseur Le festival Le Riverain de Saint-Mathieu-de-Rioux ne connaitra pas de 14 e édition LBR > La population de Saint-Mathieu-de- Rioux a profité, sans le savoir, de la dernière édi- tion du festival Le Riverain du 25 au 28 juillet 2024. Le conseil d’administration a décidé, après 13 ans, de cesser l’organisation de l’évè- nement. Le comité organisateur, composé de six per- sonnes, était essoufflé, soutient le président du festival, Michel Ouellet. Tous les membres sont impliqués depuis les débuts du Riverain. «On n’a plus de monde», indique-t-il. La relève n’est pas présente. «Ça demande beaucoup. Je prends deux semaines dans l’été, de mes vacances, pour m’occuper du festival […] Je le faisais avec plaisir, mais après 13 ans…», poursuit-il sans ter- miner sa phrase. S’occuper du recrutement d’une dizaine de bénévoles et de la recherche de financement ont été les deux éléments majeurs qui ont poussé l’organisation à mettre fin au festival. Avec des spectacles à entrées gratuites ces cinq dernières années, les commandites étaient nécessaires à la survie de l’évènement. La logistique était com- plexe. Si le président ne cache pas sa tristesse, il ris- que de la ressentir davantage lorsque les dates auxquelles se déroule habituellement le festival se rapprocheront. M. Ouellet espère qu’un autre comité ou la Municipalité crée un nouvel évène- ment pour remplacer le Riverain. C’est justement l’intention du conseil et de l’administration municipale, soutient le maire, Roger Martin. Ils se pencheront sur la question durant l’hiver. Pour eux, il est important de rem- placer le festival, puisqu’il s’agissait du seul évè- nement de ce genre dans la municipalité. Une nouvelle entreprise gèrera l’usine de traitement des eaux usées de Saint-Mathieu-de-Rioux LBR > La MRC des Basques a accordé un con- trat d’un peu plus de 105 000 $ à Nordikeau pour la gestion de l’usine de traitement des eaux usées de Saint-Mathieu-de-Rioux. Pendant deux ans, l’entreprise de Joliette entretiendra et fera des analyses des données de la station des eaux. «La vérification de l’usine se fait à partir des résultats […] Ce qu’on espère c’est que cette entreprise-là nous donne les résultats, au lieu de garder ça pour elle comme l’autre d’avant […] Elle n’avait pas l’expertise pour faire ce travail- là», souligne le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis. Nordikeau pourra donc vérifier au fil de son mandat, l’état de l’usine en interprétant les don- nées. La MRC règlera donc les problèmes de la station des eaux au fur et à mesure, s’il y en a. «Comme on a toujours fait! Mais la surveillance n’était pas bonne», renchérit l’élu. L’entreprise a débuté son contrat le 1er jan- vier. Les données recueillies à l’usine seront par- tagées avec la Municipalité de Saint-Mathieu- de-Rioux. «Nos livres vont être ouverts à qui veut les voir […] Si ça peut rassurer tout le monde, c’est un moindre mal», croit M. Denis. Le maire de la Municipalité, Roger Martin, s’est réjoui de l’octroi du contrat et des démarches conjointes réalisées avec la MRC. «On va avoir un droit de regard sur l’usine. C’est une très bonne chose, je pense». Confier le mandat de gestion à une entreprise externe est toutefois temporaire, indique Bertin Denis. La MRC des Basques cherche à être autonome et à trouver un employé avec les com- pétences nécessaires. L’école Riou de Saint-François-Xavier-de-Viger demeurera ouverte LBR > Le conseil d’administration du Centre de services scolaire de Kamouraska - Rivière-du- Loup a pris la décision de garder l’école Riou de Saint-François-Xavier-de-Viger ouverte. Elle sera donc sous surveillance dans le futur. Les élè- ves de la municipalité et de Saint-Épiphane fré- quenteront donc leurs établissements scolaires respectifs. La décision a été prise à la suite d’une consultation menée auprès des populations de Saint-Épiphane et de Saint-François-Xavier-de- Viger à l’automne 2024. «Les résultats du son- dage sont en faveur à ce que les enfants fré- quentent l’école de leur village respectif pendant tout leur parcours», a partagé Geneviève Soucy, directrice générale adjointe au CSS, par courriel. Présentement, les élèves des deux municipalités au préscolaire,1ère, 2e et 3e année vont à l’école Notre-Dame-du-Sourire de Saint- Épiphane, tandis que ceux de 4e, 5e et 6e année fréquentent l’école Riou de Saint- François-Xavier-de-Viger. Les critères d’inscrip- tion seront donc modifiés pour 2025-2026. La période pour s’inscrire sera du 1er au 21 février 2025. Pour l’année scolaire en cours, le CSS dénombre 17 élèves de Saint-François-Xavier- de-Viger et 73 de Saint-Épiphane. Pour qu’une école reste ouverte et qu’un financement soit octroyé, le centre de services doit former au moins deux groupes de six élèves. «Conformément à notre politique, lorsqu’il y a 20 élèves et moins, l’école est sous surveillance», a souligné la directrice générale adjointe. Le quai et la traverse font partie de notre territoire et de notre culture En 2019, Jean-François Letourneau a écrit : «Le territoire c’est la nature, le paysage. Mais c’est surtout les histoires, les contes, les chansons des gens qui l’ont habité et qui l’habitent encore. Le territoire, c’est un état d’esprit, une attention aux voix minérales des environs, aux chants chaleu- reux des maisonnées.» À la claire fontaine c’est le murmure du ruisseau. Le ressac, le clapotis de l’eau, la valse des marées… Partons la mer est belle. Le territoire c’est le vieux quai qui accueillait les barges pour le transport de bois de pulpe aux moulins à papier de la Mauricie et de Québec, c’est le vieux quai qui accueillait difficilement les voitures en temps de pluie. En 1952 à force de bras l’Équipage du traversier avait dû aider le corbillard qui transportait le corps de mon frère décédé dans un accident au barrage de Chute Savane à gravir la passerelle de bois rendue glis- sante par une abondante pluie. Le territoire c’est le quai sur lequel les pêcheurs patientent pour saisir quelques caplans en observant l’arrivée ou le départ du Trans St-Laurent. Le territoire c’est le mouve- ment des vagues et la valse des bateaux de la marina. C’est le quai actuel, Duvetnor, les îles du Pot à l’Eau-de-Vie, les croisières aux baleines, les Iles Pèlerins qui, vues du bateau de la traverse, semblent sommeiller. Le territoire aurait pu être différent si nous avions réalisé la gare fluviale en 2010 et le parc maritime en 2016. Le territoire c’est cette énergie indescriptible qui nous unit de l’intérieur, qui s’enracine inconsciemment dans une fusion étroite des gens avec l’histoire de leur vécu. Le territoire est en grande partie la culture de ses habitants. Il ne faut donc pas s’étonner que le transfert de la traverse vers un autre quai provoque des réticences. Régis Malenfant N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR | I NFOD IMANCHE Le 22 janvier 2025 • ACTUAL I TÉ 12 >

RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=