JournalID0425web
Déjeuner-causerie au Centre-femmes Catherine-Leblond Le Centre-femmes Catherine-Leblond vous invite le mercredi 22 janvier à 9 h à un déjeuner- causerie. Le Centre présentera la première émission de «Changer de trail» du projet Communauté avisée. C’est gratuit, mais l’inscription est obligatoire avant le 20 janvier 16 h au 418-851-3178 ou à
[email protected] . Un jeune Louperivois coupable d’agression sexuelle L’accusé et la plaignante ont fait connais- sance par l’intermédiaire de l’application de ren- contres Fruitz et ils ont ensuite poursuivi les échanges sur le réseau social Snapchat. Deux jours après être entré en contact avec la victime, Zachary Tardif s’est rendu chez elle, le 11 janvier 2023. Au cours d’une soirée entre amis, de l’alcool a été consommé par la jeune femme. À noter qu’une ordonnance de non-publication protège son identité. Lors du procès, Zachary Tardif a prétendu que les agissements de la plaignante démon- traient qu’elle consentait aux attouchements sexuels et à une relation sexuelle complète sans condom. De son côté, la plaignante a expliqué qu’en fin de soirée, elle s’est rendue à sa chambre pour se coucher car elle était en état d’ébriété. L’accusé s’est introduit dans son lit et l’a agressée. En aucun moment, elle n’a donné son consente- ment aux attouchements sexuels et à une rela- tion sexuelle complète sans condom. Dans son jugement daté du 11 décembre 2024, la juge Luce Kennedy indique que l’accusé n’a pas pris les mesures raisonnables pour s’assurer du consentement de la plai- gnante avant la relation sexuelle. «Ici, la croyance de l’accusé est clairement fondée sur un consentement tacite et s’appuie sur des mythes et stéréotypes, en prétendant qu’elle aurait dû lui dire clairement qu’elle ne consentait pas ou en lui reprochant d’avoir par son comportement, sa respiration et ses gémis- sements, envoyé des signaux contradictoires», peut-on lire dans la décision. Zachary Tardif a expliqué ne pas avoir demandé le consentement de la plaignante, qu’il connaissait depuis deux jours, car «à ce moment, il n’y pense pas puisque cela se fait tout seul.» Le Tribunal a qualifié ces agissements d’insou- ciance ou d’aveuglement volontaire. Il indique que le comportement de l’accusé démontre une complète désinvolture, sinon un «mépris total envers la plaignante et le risque pour sa santé.» La juge Luce Kennedy a eu l’impression que l’accusé a appris un texte par cœur afin de se défendre et elle ne l’a pas cru. «Il ne se dégage pas de son témoignage une impression d’honnê- teté ni de fiabilité en raison des invraisemblan- ces, incohérences, contradictions, réponses équivoques, imprécisions et exagérations qu’il contient», résume-t-elle dans son verdict. Le Tribunal a conclu que Tardif n’a pas pris les mesures raisonnables pour s’assurer du consen- tement de la plaignante avant la relation sexuelle. Croire que le silence, la passivité ou le comportement ambigu d’une plaignante valent un consentement de sa part est une erreur de droit et ne constitue pas un moyen de défense, ajoute le Tribunal. Zachary Tardif a été déclaré coupable d’agression sexuelle par la Cour du Québec. Son retour au palais de justice de Rivière-du- Loup pour l’audience de détermination de la peine et le dépôt d’un rapport présentenciel est prévu en avril. PAR ANDRÉANNE LEBEL > Zachary Tardif, âgé d’une vingtaine d’années, a été déclaré coupable d’agres- sion sexuelle le 11 décembre 2024 puisqu’il ne s’est pas assuré du consentement de la plaignante. Intoxiquée par l’alcool, elle n’avait pas la capacité de consentir à une relation sexuelle. PHOTO: FACEBOOK – ZACHARY TARDIF 1153020425 laressource.tv Sur les ondes des télés communautaires et sur | I NFOD IMANCHE Le 22 janvier 2025 • ACTUAL I TÉ 10 >
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=