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De la visibilité pancanadienne pour le programme éducatif Chaîne de vie La directrice associée du service de don et de transplantation d’organes et de tissus de la Société canadienne du sang, Peggy John, croit que l’éducation est à la base de la mise en place d’une culture altruiste, dans laquelle le don est encouragé. Elle estime que le programme qué- bécois Chaîne de vie est l’un des plus complets à travers le monde. «Nous reconnaissons l'impact et la puissance du programme, nous savons qu'il a changé de nombreuses vies. Nous devons tirer parti de ce travail […] Notre point de vue est le sui- vant : ce travail est accompli, comment pouvons- nous aider d'autres provinces à l'utiliser?» Le but de Chaîne de vie est d’amener les élè- ves à élaborer leurs réflexions sur le plan éthique, sociologique et sur la santé afin de développer une culture du don d’organes. Les jeunes de 16 et 17 ans sont mobilisés, dans le cadre de ce programme éducatif, à devenir des acteurs de changement. «On ne cache rien, on explique ce que c’est, le décès neurologique. On veut que les élèves deviennent des éducateurs et des ambassa- deurs à leur tour auprès de leur famille et de leur entourage, ajoute Lucie Dumont. C’est un enjeu beaucoup plus complexe que de signer l’arrière de sa carte d’assurance-maladie. Il y a des ques- tions de valeurs, de religions, d’effets culturels, de l’influence des réseaux sociaux.» Un autre objectif poursuivi par Chaîne de vie est de développer une culture de la santé auprès des jeunes. «Pour enseigner, il faut toucher le cœur. Si tu ne touches pas le cœur, tu ne touches pas l’esprit», résume Mme Dumont. Les étudiants sont amenés, pendant 8 à 10 cours d’anglais langue seconde étalés sur 4 semaines, à prendre soin de leur santé et de leurs organes. Ils participent à des jeux de rôles, lisent des textes, apprennent à traiter de l’infor- mation et à débattre de cet enjeu. «Les jeunes sont les meilleurs ambassadeurs pour aller par- ler à leurs parents et leur dire combien c’est important de prendre soin de notre santé», ren- chérit Lucie Dumont. Elle est d’avis que Chaîne de vie permet de créer des ponts entre les milieux de la santé et de l’éducation. «Éduquer pour prendre de réelles décisions, ça prend plus qu’un poster en arrière d’un auto- bus», résume Doris Rainha, qui a aussi participé à la présentation de Chaîne de vie à Ottawa. Le programme éducatif québécois Chaîne de vie a été lancé officiellement en 2014. Il est enseigné officiellement dans le programme d’anglais langue seconde, en 4e et 5e secon- daire, dans 15 des 17 régions administratives du Québec. PAR ANDRÉANNE LEBEL > Le programme d’éducation au don d’orga- nes Chaîne de vie, fondé par la Louperivoise Lucie Dumont, a profité d’une vitrine panca- nadienne lors du Comité national pour l’édu- cation et la sensibilisation du public de la Société canadienne du sang à Ottawa, le 15 novembre. L’organisme a reconnu le rôle fondamental de l’éducation concernant cet enjeu afin de favoriser un changement de culture. Doris Rainha de Chaîne de Vie, Peggy John de la Société canadienne du sang, Lucie Dumont de Chaîne de vie et Jenny Ryan de la Société canadienne du sang lors du Comité national pour l’éducation et la sensibilisation du public. PHOTO : FOURNIE PAR LUCIE DUMONT Fouilles archéologiques au carré Dubé de Rivière-du-Loup Des fouilles archéologiques sont menées ces jours-ci au carré Dubé de Rivière-du-Loup. Jusqu’à vendredi, une entreprise spécialisée a le mandat de creuser le sol à plusieurs endroits pour vérifier la présence ou non d’artéfacts. Des impacts sur la circulation et le stationnement dans ce quadrilatère sont à prévoir. Des travaux de réaménagement et de réfec- tion du carré Dubé sont planifiés dans les pro- chaines années. En vertu de la Loi sur le patri- moine, la Ville a l’obligation de s’assurer préala- blement que le terrain ne contienne pas de biens archéologiques avant d’y envoyer les pelles mécaniques. Considérant que ce site a connu plusieurs perturbations au cours de l’histoire et que des ossements y auraient même été décou- verts dans les années 1960, l’objectif est donc de ratisser le sol de façon minutieuse et de bien documenter les traces d’occupation humaine. Au terme de cette chasse au trésor, les experts réaliseront un inventaire de leurs trou- vailles. Leur présence pourrait se prolonger si des découvertes surprenantes sont faites sous terre. La Ville demande aux citoyens d’éviter de se présenter sur les lieux, pour ne pas gêner les manœuvres des archéologues ou nuire au bon déroulement des recherches. Pour les curieux, des photos seront partagées sur la page Facebook de la Ville. IMPACTS SUR LA CIRCULATION Pour permettre de sécuriser l’espace visé par les fouilles, une partie du carré Dubé sera fermée de lundi à vendredi. Environ les trois quarts des espaces de stationnement de la section supé- rieure (au sud) seront de ce fait inaccessibles. La portion inférieure, qui accueille le Marché public Lafontaine en été, ne sera pas touchée. Sur la rue Saint-Magloire, qui longe le carré Dubé en direction sud, la voie réservée pour le virage à droite sera fermée toute la semaine. L’accotement de la rue Saint-Elzéar, entre les rues Saint-Magloire et Lafontaine, sera aussi temporairement fermé. Des panneaux de signa- lisation temporaire dirigeront les automobilistes tandis qu’un signaleur sera présent pour guider les piétons. 1154111524 1155054724 DE SAINT-ANTONIN Vous êtes invités à un SOUPER DE NOËL, suivi d’une soirée avec musique en compagnie de Éric Boucher samedi 7 décembre 2024 à 17h30 à la Salle Réjean-Malenfant située au 305, rue Principale, Saint-Antonin Membres 25 $ - Non-membres 30 $ Vous pouvez apporter votre vin Pour réservation avant le 4 décembre : Aline Lévesque 418-605-1829 #400 Lucille Kirouac 418-862-4690 Bienvenue à tous ! | I NFOD IMANCHE Le 20 novembre 2024 • ACTUAL I TÉ 10 >

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