LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 809 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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Mme Ouellet déplore le manque de transpa- rence de la Municipalité envers ses citoyens. Alors que l’ambiance était déjà tendue en rai- son du précédent vote, la mairesse de Saint- Médard a fait taire la citoyenne Claudette Blouin, qui s’est présentée au micro lors de la période de questions, en frappant sur la table à l’aide de son marteau. Cette dernière avait une interrogation à pro- pos du code d’éthique des élus municipaux, qui doit énoncer des valeurs d’intégrité, d’honneur, de respect, en vertu de la Loi sur l’éthique et la déontologie en matière municipale. Elle souhaitait aborder les propos inju- rieux qui ont été tenus sur les réseaux sociaux par le conseiller Christian Bordeleau envers ses collègues Raphaëlle Ouellet et Rodolphe Thériault. Claudette Blouin estime que le comportement du conseiller n’est pas conforme aux règles d’éthique et elle se demande pourquoi celui-ci siège toujours au conseil municipal. «La mairesse m’a dit d’arrêter de parler, que la période de questions était pour les questions. Elle a appelé la police pour me faire sortir. Je ne faisais rien de mal, je n’ai menacé personne. Je me suis tenue debout et je suis restée au lutrin pour poser ma question. Je n’ai jamais eu de réponse, elle a levé l’assem- blée», rapporte la citoyenne. INTERVENTION DE LA SQ Un véhicule de la Sûreté du Québec se trou- vait déjà à Saint-Médard de façon préventive en raison de la tenue de la séance du conseil muni- cipal le 4 octobre, à la demande de certains élus. Une vingtaine de personnes étaient présentes. «Quand les policiers sont arrivés, je suis allée les voir pour leur dire que tout le monde était calme et que la seule personne agressive dans la salle, c’était la mairesse. Elle m’a agrippé les bras devant les policiers. Ils sont intervenus tout de suite et l’ont sortie. C’est n’importe quoi», souligne Raphaëlle Ouellet. La conseillère municipale dénonce les agisse- ments de la mairesse Linda Gagnon qui nuisent non seulement à l’administration de la Municipalité, aux élus mais aussi à aux fournis- seurs, et ultimement, aux citoyens. En septem- bre, elle avait refusé payer les factures et de signer les chèques, malgré une résolution adop- tée à l’unanimité par le conseil. «Il va falloir que quelque chose se passe. C’est de pire en pire. Il reste 12 mois avant la pro- chaine élection. Son comportement est inaccep- table. Ce n’est pas juste la mairesse qui décide de tout, sinon à quoi sert un conseil municipal?», se demande la conseillère. À la suite des évènements du 4 octobre à Saint-Médard, Raphaëlle Ouellet a porté plainte à la Commission municipale du Québec. Info Dimanche a joint la mairesse Linda Gagnon et la Municipalité, qui n’ont souhaité émettre aucun commentaire. «C’est toujours négatif. On est au courant de rien, il n’y a pas de projet. Quand on va aux réu- nions, on sort aussi ignorant qu’on est entré […] Pourquoi on les paye s’il n’y a que la mairesse qui peut parler et elle ne nous répond pas?», se questionne la citoyenne Claudette Blouin. En mai 2023, les trois (seules) employées municipales administratives avaient claqué la porte de la Municipalité de Saint-Médard. Linda Gagnon a été élue par acclamation en novem- bre 2021. PAR ANDRÉANNE LEBEL > La Sûreté du Québec est intervenue à la fin de la séance du conseil municipal de Saint- Médard, le 4 octobre, alors que les esprits se sont échauffés pendant une période de questions houleuse. Malgré les sorties médiatiques des dernières semaines, le cli- mat toxique persiste au sein de la Municipalité, qui compte 221 citoyennes et citoyens. Squatec inaugure le parc intergénérationnel Charles-Arsenault Les citoyens de tous les âges pourront trouver leur compte dans ce nouveau parc situé au 112, rue Saint-Joseph, soit tout juste à côté de l’église. On y retrouve des jeux de fer et de pétanque, une station d’exercices, un grand module de jeux pour enfants, des balançoires, des bancs, des chaises longues et des tables de pique-nique. Le marché public y a aussi été intégré, ce qui rendra l’endroit encore plus vivant, croit le maire, Bruno Malenfant. Des investissements de 350 000 $, dont 100 000 $ du gouvernement du Québec et 100 000 $ de la MRC du Témiscouata ont été nécessaires à la réalisation du projet. Les travaux ont été amorcés en 2023 et se sont terminés il y a quelques semaines. La majorité d’entre eux (98%) ont été effectués par les employés munici- paux. «Ça n’a pas été facile, il y a eu plusieurs embûches […], mais monter le parc de A à Z, faire toute l’installation, je leur lève mon cha- peau», souligne M. Malenfant. CHARLES ARSENAULT Le docteur Charles Arsenault, originaire de Saint-Charles-de-Caplan en Gaspésie s’est établi à Squatec après avoir obtenu son diplôme de médecine à l’Université Laval. Il a été actif à par- tir des années 60, alors que la Municipalité comptait environ 2 500 habitants. Il accueillait, chez lui, ses patients afin de leur prodiguer des soins. Il répondait aux appels jour et nuit. Au cours de sa carrière, il a procédé à plus de 5 000 accouchements. «Charles Arsenault a été un médecin qui a marqué l’histoire de Squatec par les accouchements qu’il a réalisés, et toutes les autres actions qu’il a faites», a mentionné le maire. En plus de son travail, le docteur était aussi dévoué autant dans le milieu sportif qu’évène- mentiel. Sa famille, présente à l’inauguration, a été très touchée de cet honneur. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local La Municipalité de Saint-Michel-du- Squatec a officiellement présenté son nou- veau parc générationnel à sa population ce 11 octobre. L’espace qui réunira la commu- nauté a été nommé à la mémoire du docteur Charles Arsenault. L’endroit à peine inau- guré, deux de ses arrière-petits-enfants s’amusaient déjà dans les modules de jeux. PHOTO: LYDIA BARNABÉ-ROY Nous avons dépassé le stade de la médiation, c’est irréparable. - RAPHAËLLE OUELLET | I NFOD IMANCHE Le 16 octobre 2024 • ACTUAL I TÉ 20 >