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Le recrutement de pharmaciens pose toujours un défi dans les hôpitaux du Bas-Saint-Laurent Un an après avoir sonné l’alarme avec la sor- tie d’une enquête sur les effectifs, l’APES ne cache pas son désarroi. Force est de constater que la situation n’a pas, ou très peu, évolué dans les établissements de santé au Québec. Les pharmaciens sont toujours trop peu nombreux à pratiquer auprès des patients hospitalisés. Accompagnée de sa collègue Linda Vaillant, Julie Racicot, pharmacienne et présidente de l’APES, était de passage dans la région, ce mer- credi 9 octobre, afin de rencontrer les profes- sionnels locaux. Une opportunité pour les deux représentantes de tâter le pouls sur le terrain et de discuter avec les professionnels et les instan- ces administratives de leur réalité quotidienne. Or, le message véhiculé cette année ne les surprend guère. Au Bas-Saint-Laurent, la situa- tion est pratiquement identique à celle déplorée à même date l’an dernier. On estime que près de 25 % des postes de pharmaciens demeurent vacants dans les différents établissements de santé du territoire. Non seulement de nombreux postes sont toujours disponibles, mais ceux-ci, même comblés, seraient insuffisants pour répon- dre aux besoins grandissants des patients. Bref, la situation est difficile, voire critique. «Au Kamouraska, on ne compte qu’un seul pharmacien. Ce sont donc des pharmaciens d’ici [Rivière-du-Loup] qui se relaient pour assurer un service. C’est majeur, parce que s’il n’y a pas de pharmaciens, il n’y a pas d’hôpital…», a décrit Mme Racicot. «Au Témiscouata, à Notre-Dame-du-Lac, ils sont deux actuellement sur place et ils ont aussi de l’aide de l’extérieur, de la main-d’œuvre indé- pendante, qui vient prêter main-forte.» AU CHRGP, la situation est la plus stable au KRTB, selon la professionnelle, mais elle n’est pas au beau fixe pour autant. Quelques postes demeurent vacants, d’autres seraient à créer et on constate une autre problématique : la vétusté des appareils utilisés. Dans le contexte actuel, c’est d’autant plus préoccupant. «On mise maintenant beaucoup sur la roboti- sation pour la distribution des médicaments. Ça permet de gagner du temps, mais d’éviter des erreurs aussi. Ici, il y a un grand retard à rattra- per» a-t-elle observé, rappelant l’importance d’investir à ce niveau au cours des prochaines années. IMPACT CERTAIN Les sérieux défis de main-d’œuvre en phar- macie d’établissement de santé ont des consé- quences réelles sur les soins aux patients, expli- que l’APES. Actuellement, les professionnels présents tra- vaillent aux services pharmaceutiques. Ils ont la responsabilité du circuit du médicament, c’est-à- dire qu’ils supervisent la préparation, la distribu- tion sécuritaire et l’administration aux patients, entre autres. «Le strict minimum», illustre Julie Racicot. Or, un nombre accru de pharmaciens dans les hôpitaux permettrait d’offrir des servi- ces plus personnalisés à l’urgence, en oncologie, en dialyse et en soins intensifs. «Quand un phar- macien est présent dans un secteur clinique, en oncologie par exemple, il rencontre les patients, il fait de l’enseignement et il fait un suivi des effets secondaires […] Il y a une prise en charge personnalisée qui est offerte», explique-t-elle. «Avoir un pharmacien qui travaille avec les médecins et les infirmières, qui apporte un regard différent, c’est une plus-value très inté- ressante pour le patient.» Selon Julie Racicot, dont l'association repré- sente près de 2 000 pharmaciens dans la pro- vince, le gouvernement doit agir rapidement dans ce dossier. Elle regrette d’ailleurs que le gouvernement n’ait pas respecté les engage- ments qu’il avait pris durant la campagne élec- torale 2022. Selon l’APES, il est primordial de former davantage de pharmaciens aptes à tra- vailler dans les hôpitaux, mais avant tout, la pro- fession doit bénéficier de meilleures conditions de travail et d’une valorisation des salaires. Actuellement, le réseau public n’est pas attrayant, juge-t-elle. L’association demande aussi au gouverne- ment de reconnaître la pertinence du pro- gramme de maîtrise en pharmacothérapie avancée et de travailler de concert avec les facultés de pharmacie pour le rendre plus acces- sible aux étudiants. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Le manque de pharmaciens dans les hôpi- taux du Québec, y compris ceux du Bas- Saint-Laurent, ne se résorbe pas assez rapi- dement, regrette l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES). L’organisation soutient d’ailleurs que le gouvernement n’a pas res- pecté ses engagements pris en 2022 afin d’atténuer la problématique. PHOTO : FOURNIE PAR L’APES / NORMAND HUBERDEAU, PHOTOGRAPHE Un 7 e Marché des petites trouvailles et des saveurs à Saint-Louis-du-Ha! Ha! La Municipalité de Saint-Louis-du-Ha! Ha! invite la population à la 7e édition du Marché des peti- tes Trouvailles et des Saveurs qui aura lieu le samedi 2 novembre de 10 h à 15 h 30 au gym- nase de l’école Georges Gauvin. L’entrée est gra- tuite. Ce sera l’occasion de rencontrer des artis- tes et artisans locaux et régionaux lors de cette journée. Divers exposants seront présents dans les secteurs suivants : l’agroalimentaire, produits naturels, art et peinture, art textile et bijoux, sculpture sur bois. Pour les nouveaux exposants qui aimeraient participer à cet évènement, des places sont disponibles. Il faut contacter Diane Bossé au 418 854-2260 poste 2. Il est possible de s’inscrire jusqu’au 20 octobre. COMPLÉMENT TEXTE > sur www.infodimanche.com 418 867-2002 / 110, RUE LAFONTAINE / RIVIÈRE-DU-LOUP SUIVEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX RE/MAX Avant tout est la référence en courtage immobilier. Pour vendre ou acheter en toute , notre équipe de professionnels dispose de la meilleure expertise en transactions immobilières et vous offre un programme exclusif des plus avantageux. MANON LABRIE | Directrice d’agence 418 860-7249 1151164224 Lorraine Thériault 418 860-5769 Marc Boucher 418 868-7551 AUCLAIR 720-722, rue du Clocher Marc-Antoine Morin 418 551-9281 ST-PIERRE-DE-LAMY 10, Vieux chemin NOUVEAU Geneviève Blackburn 581 337-2402 VENDU TÉMISCOUATA- SUR-LE-LAC 20, rue Bellevue TÉMISCOUATA- SUR-LE-LAC 18, Dollard- Ménard VENDU VENDU RIVIÈRE-DU- LOUP 25, rue de l’Ancrage RIVIÈRE-BLEUE 69, rue de la Frontière Est VENDU INVESTISSEUR - 80 000 $ | INFODIMANCHE Le 16 octobre 2024 < 13 • ACTUAL I TÉ

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