LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 170 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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Au-delà de tout ce qui s’est dit et fait au niveau d’un éventuel déplacement de la Traverse à Gros-Cacouna, ce nouveau contexte confirme qu’il est grand temps pour le gouvernement du Québec de mettre fin à cette envie irrésistible de la Société des traversiers du Québec de vouloir déménager la traverse à Gros-Cacouna. L’incertitude dommageable que la Société des traversiers du Québec a créée et entretenue depuis 2020 dans le milieu des affaires loupe- rivois et dans le milieu maritime à Gros- Cacouna doit cesser. En bref, voici les trois (3) éléments clés qui ont modifié le contexte de 2020. 1— Le port suprarégional de Gros-Cacouna a connu une nette progression au cours des trois dernières années. En effet, l’aménage- ment d’un terminal régional de sel de route et les aménagements du Groupe Lebel font en sorte que la partie ouest du port est mainte- nant occupée. Pour le maintien de sa vocation suprarégional, il devient impératif de conserver pour l’industrie les espaces encore disponibles situés dans la partie est du port. D’ailleurs, il n’est pas exclu que d’ici la fin de l’année 2024, de nouveaux clients importateurs et/ou expor- tateurs occuperont la totalité des espaces encore disponibles à Gros-Cacouna. Le gou- vernement du Québec ne doit pas sacrifier la vocation première, durement acquise, de ce port suprarégional au profit de la Traverse qui opère à Rivière-du-Loup depuis 1909. 2— Le cout des travaux maritimes, entre 2020 et 2024, a connu une forte augmenta- tion, pour ne pas dire une explosion. En 2020, lors de l’annonce de l’étude comparative des deux (2) sites on nous parlait d’un projet estimé à plus ou moins 50 M$. En 2024, on nous indique que le projet de déplacer la Traverse à Gros-Cacouna pourrait représenter des investissements de quelques centaines de millions de dollars. Le gouvernement du Québec, ne peut pas investir une telle somme à Gros-Cacouna sous le prétexte de vouloir régu- lariser une problématique d’envasement au site de Rivière-du-Loup, laquelle problémati- que est quand même gérée et contrôlée depuis des décennies. La Société des traver- siers du Québec ne doit pas s’empêcher d’explorer toutes les hypothèses de solutions reliées à l’envasement du site et à son dragage. 3— L’état des finances publiques en 2024 n’est plus celui qui prévalait en 2020. En effet, en fonction des nouvelles réalités, les gouver- nements sont de plus en plus contraints à faire des choix et à concentrer leurs investissements dans les services publics et dans les besoins qui ne cessent de grandir et qui ont tous un caractère d’urgence. Dans ce sens, le pro- chain budget est à surveiller. Le gouvernement du Québec n’a plus, en 2024, les moyens d’investir dans un tel projet d’autant plus qu’il éponge déjà, avec nos impôts, les importantes pertes annuelles de la Société des traversiers du Québec. Il faut revenir à la raison et travailler à une solution durable, globale et réaliste au quai de Rivière-du-Loup, et ce sans y engloutir des centaines de M$. D’ailleurs, l’avis d’intérêt lancé auprès des armateurs en janvier dernier est un pas dans la bonne direction, mais il ne doit pas être le seul. Bruno Gagnon, Rivière-du-Loup Autonomie Énergétique Nos dirigeants disent vouloir engendrer de la croissance économique prétendument verte. Leurs solutions sont basées uniquement sur des intérêts corporatifs trop souvent au profit de multinationales qui ne sont même pas d’ici et qui s’installent au cœur de milieux fragiles. Les infra- structures requises sont souvent payées par nos gouvernements… Des milliards de dollars au nom du bienêtre collectif… Vraiment? Il est grand temps de faire la lumière sur toutes les possibilités de notre autonomie énergétique. Maitres chez nous, oui c'est possible! AUTONOMIE RÉSIDENTIELLE Imaginez si l’argent utilisé — soit les milliards de dollars investis en exploration minière, en extraction, en transformation des matières pre- mières, en transport, en construction d’infra- structures gigantesques et en redistribution — était réinvesti dans nos poches. Des pistes de solutions existent pour une énergie plus verte : des panneaux solaires et petites éoliennes, ou encore l’utilisation maximi- sée de l'hydrogène qui ne cesse de s'améliorer autant en sa production qu’en son application, et j'en passe. Une bonne partie devrait être sub- ventionnée par l’État qui gagnerait au change n'ayant pas à dépenser des milliards pour des mégaprojets avec tous les impacts encourus. Ici, c'est le gars qui a réparé vos lignes de distribu- tion pendant 30 ans comme monteur de ligne pour Hydro-Québec qui parle et qui rêve de sou- lager directement la future demande en électri- cité et donc d’alléger son impact environnemen- tal. Ne serait-ce que pour l’éclairage de nos maisons à la grandeur du Québec, ce qui repré- senterait une économie d'énergie gigantesque pour Hydro. Malheureusement, nos dirigeants parlent d’une pénurie inévitable pour justifier leurs grands projets. Il n’en couterait pas tant pour rendre les résidences plus indépendantes et plus efficaces énergétiquement. Un investis- sement réel et tangible, digne du futur et des aléas météorologiques à la suite des change- ments climatiques. Dépendre d'un service, c'est être vulnérable. Les autres solutions comme l’éolienne, les panneaux solaires, la géothermie ont toutes un rôle à jouer. Présentement, il y a des clients chez Hydro qui sont presque indépendants sans pour autant se départir de leurs raccordements Hydro comme énergie d'appoint et devenir autoproducteurs. D'AUTRES SOLUTIONS QUE NOS DIRIGEANTS ÉVITENT, MAIS SAVENT Produire de l'énergie avec ce qui est disponi- ble dans notre environnement direct, même à la maison. La biométhanisation de nos déchets, sans oublier le digestat à la fin du cycle, peut finir dans nos jardins et nos champs comme engrais. Oui, il y a des usines maintenant, mais leur renta- bilité laisse à désirer. Coût de l'usine, cueillettes, transformation, dépassements de coûts, gestion, etc. Trop gros, trop cher. Pour faire du biogaz, on a besoin de matières organiques disponibles partout. Il suffirait qu'un fabricant développe un méthaniseur sécuritaire et facile à utiliser et avec lequel nous pourrions nous chauffer ou tout simplement faire cuire nos aliments. Pour ceux qui sont plus ruraux, nos voi- sins agriculteurs sont d'excellents producteurs de biomasse locale. On parle ici d'économie circu- laire qui est une bonne chose pour tous les humains, la planète incluse. On parle ici de source d'énergie renouvelable pour produire de l'éner- gie sous plusieurs formes et qui par exemple, pourrait servir de carburant dans les tracteurs de ferme. Selon certains experts, les GES émis auraient moins d'impacts par rapport aux méthodes conventionnelles. Voilà une solution qui aiderait nos agriculteurs présentement. AUTOMOBILES ÉLECTRIQUES, DE GRANDS QUESTIONNEMENTS? La belle affaire pour les promoteurs du capi- talisme sauvage axé uniquement sur l'économie linéaire soit extraire, produire, consommer et jeter. La voiture électrique produit encore plus de GES qu'avant pour la construire. Sans parler des difficultés engendrées par l'hiver, recharge plus fréquente qui exige du temps supplémen- taire dans nos déplacements. Est-ce qu'une borne sera disponible à notre arrivée ? Est-ce que le nombre de bornes sera suffisant dans le futur si nous sommes toujours avec cette même technologie? Comment recharger en cas de panne d'électricité? La fabrication de batteries lithium-ion qui n'est pas vraiment verte devien- dra probablement obsolète dans le futur face aux nouvelles découvertes. Est-ce qu'une usine comme Northvolt sera encore rentable dans 10 ans? Posons des questions aux bonnes person- nes, mais certainement pas à celles qui sont sans visions prospectives, sans nommer de noms. Souhaitons que nos penseurs/dirigeants soient plus honnêtes et moins insidieux que pré- sentement. Pour que cela se réalise, il faut que nos médias ainsi que la population en fassent un sujet de priorité. L'avenir passe par l'autonomie point final. Sylvain Fréchette Chef monteur de ligne distribution d’Hydro- Québec pendant 30 ans, maintenant retraité. Résident de Saint-André-de-Kamouraska N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR Rencontre du groupe Parkinson, secteur Rivière-du-Loup Les membres du groupe de soutien Parkinson, sec- teur Rivière-du-Loup, se rencontreront le mardi 19 mars prochain, à 14 h, au Stade de la Cité des jeu- nes, situé au 75, rue Frontenac, porte 2. Ils accueilleront la Dre Véronique Mathieu, neurologue à la Clinique Neuro-Lévis. Lors de la rencontre, cette dernière répondra aux ques- tions de l’assistance. Pour plus d’informations ou inscription, il est possible de communiquer avec Jeannette St- Pierre Derat au 418 862-2305 ou Laval Turcotte au 418 853-9063. À noter que les non-membres doivent s’inscrire pour faciliter la logistique. | INFODIMANCHE Le 13 mars 2024 • ACTUALITÉ 12 >