JournalID0824web

axiale, on tente donc de vivre avec elle. D’apprendre à se retrouver, et à se renouveler, à ses côtés. L’activité physique, quelle qu’elle soit, permet aussi de repousser de plus graves conséquences liées à la sédentarité, dont l’ankylose. «J’ai compris que m’adapter et faire preuve de résilience par rapport à ça était la voie à sui- vre. Je ne dois pas mettre un frein sur tout ce que je fais. Je ne peux pas lui faire la guerre, je dois m’adapter, comprendre comment en reti- rer le meilleur», a témoigné l’aventurière. «Je recherche donc constamment un équili- bre. Je ne peux pas marcher ou faire de la raquette? Je vais faire du vélo, par exemple.» C’est un peu de cette philosophie qu’est née l’Expédition Arundo, une initiative qui prendra la forme d’un «pèlerinage de reconnexion [avec la nature] et de sensibilisation» dans les prochains mois. Le voyage à vélo amènera le couple et un ami réalisateur et photographe, Richard Mardens, à découvrir l’arrière-pays québécois et ses paysages somptueux entre Ottawa et Percé. Il vise la documentation de leur périple, mais aussi la réalisation, avec diffé- rents intervenants, d’un documentaire qui pourra être présenté en conférence et lors de festivals afin de faire connaitre la maladie et la réalité qu’elle impose au quotidien. «Je voulais mettre mon métier et ma pas- sion à profit. J’avais besoin de faire quelque chose qui me ressemble, dans la nature, dans le sauvage et dans le partage, a expliqué Charlène Dupasquier. Montrer aux personnes atteintes que ce n’est pas la fin de leur vie, qu’elles ne sont pas le diagnostic et qu’elles ne sont pas limitées dans l’entièreté de leur vie. La maladie ne doit pas les contrôler en entier. Elles ont un choix.» «Personnellement, j’ai aussi besoin de faire ça comme remède pour aller de l’avant et faire de la maladie une amie plutôt qu’une adversaire, a-t-elle ajouté. Je suis encore dans tout ce processus-là. Je sens que ça me prend ça pour l’accepter et réussir à vivre avec elle.» Quant au mot «Arundo», qui signifie roseau en latin, il n’est pas un choix anodin et il fait un lien direct avec une fable de Jean de La Fontaine. «Au lieu d’essayer d’être fort comme un chêne qui pourrait peut-être briser dans la tempête, il faut que j’apprenne à être un roseau qui est flexible et qui se laisse porter par le chaos de son environnement», a imagé Charlène Dupasquier. «À la fin du périple, je veux laisser mon écorce de chêne pour devenir roseau.» Actuellement, une campagne GoFundMe a été lancée afin d’aider le couple à réaliser son projet. L’instigatrice précise qu’une petite par- tie des fonds couvriront les frais qui y sont liés. Le reste sera remis directement à l’Association canadienne de spondylarthrite (ACS) et à d’autres organismes. En cours de route, une autre campagne de financement sera démarrée. Une étape du périple devrait aussi avoir lieu à Rivière-du- Loup et les gens seront invités à se joindre à eux pour un ou plusieurs kilomètres. Charlène Dupasquier espère que le projet saura inspirer le mouvement, bien loin de la performance. La nature, l’aventure et le plein air forment un remède aux maux physiques et mentaux, elle en est convaincue. < SUITE DE LA PAGE 4 PHOTO : RICHARD MARDENS Ample Man Danse LLETS : BI LLETTERIE DU CENTRE CULTUREL BERGER BI | 418 867-6666 | LENSPECTACLES.COM R D RUN DE LAIT JEUDI 29 FÉVRIER | 20 H THÉÂTRE BRUNO PELLETIER jeudi 22 février | 20 h chanson le célèbre chanteur présente La tournée 25e anniversaire de MISERERE! VENDREDI 23 FÉVRIER |19h30 Danse ALEXIS : Une épopée chorégraphique épique autour du célèbre Trotteur, cet homme qui courait plus vite que les chevaux, les navires et les trains! LAF ET ASWELL SAMEDI 24 FÉVRIER | 20 H CHANSON UNE PIÈCE qui traite de détresse psychologique chez les producteurs laitiers. L’AUTEUR s’engage dans une enquête pleine de rebondissements. découvrez laf et aswell en plateau double! une soirée rap en formule shows du garage! 1151090824 Le 21 février 2024 < 5 | INFODIMANCHE • ACTUALITÉ

RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=