LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 170 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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De nombreux organismes se verraient coupés de toute subvention si leur plan stratégique n’était pas à jour, des entreprises privées risqueraient la faillite. En théorie, les plans d’urbanisme doivent être révisés aux cinq ans. Plus loin que cet horizon, comment envisa- ger l’avenir, comment déterminer les priorités, comment planifier et s’assurer que les besoins et les volontés des citoyens soient respectés, com- ment s’arrimer au flux des réalités changeantes? Sans plan directeur, sans une vision de dévelop- pement global validée par la communauté, on y va à l’aveugle, au jour le jour, au hasard des opportunités et des projets déposés sur la table par des tiers. Remarquez que le gouvernement de François Legault semble attacher à cet indispensable outil de gestion la même importance que les administrations qui se sont succédé à l’hôtel de ville de Rivière-du-Loup depuis plus de deux décennies. L’amendement 37.2 du projet de loi 31, parrainé par la ministre responsable de l’Habitation France-Élaine Duranceau, permet- trait en effet aux municipalités de plus de 10 000 habitants dont le taux d’inoccupation est sous la barre des 3 % de faire fi de leur règle- ment d’urbanisme. Cette mesure s’appliquerait pour la construction d’immeubles de trois loge- ments ou plus. C’est donner là carte blanche au moindre promoteur justifié à ce moment de construire n’importe quoi n’importe où, et fi des contraintes et autres règlements inutiles et encombrants, ces freins débiles qu’on cherche à imposer au « progras ». Mais même mis à jour, qui s’embarrasse aujourd’hui d’un plan d’urbanisme? Celui de la Ville, même vieillot, imposait tout de même un certain nombre de balises : Éviter la dispersion des usages non résiden- tiels dans les secteurs dont la vocation domi- nante est l'habitation; Privilégier le maintien et la création de quar- tiers qui, conformément au but de la politique familiale, possèdent les caractéristiques de milieux favorables à l'épanouissement des familles et de la vie communautaire en générale; Encadrer l'implantation, la hauteur et le volume des nouvelles constructions dans la pla- nification des projets résidentiels; Assurer aux territoires d'intérêts historique et culturel, une protection adéquate en fonction de la valeur architecturale et patrimoniale du bâti et de la symbolique des lieux ; Éviter la dispersion des commerces et servi- ces dans les secteurs à vocation résidentielle prédominante à l’intérieur du périmètre d’urba- nisation, notamment sur des terrains qui ne sont pas situés le long de voies collectrices et/ou à un carrefour de rues. On s’en rend bien compte à la lueur de l’avan- cement du plus gros projet domiciliaire et com- mercial actuellement en cours à Rivière-du-Loup, les vœux pieux font bien piètre figure au regard de l’intérêt privé. Dans cette perspective, qu’ossa donne les consultations quand les dés sont pipés, qu’ossa donne un plan d’urbanisme si on a l’intention de n’en respecter ni la lettre ni l’esprit? Pierre Landry Le Lave-auto Cartier de Rivière-du-Loup victime de vol Pendant que l’une (qui porte des souliers rou- ges) utilise un pied de biche pour repartir avec la machine, l’autre fait le guet en regardant par la fenêtre. «C’est un client qui est venu m’avertir que les machines n’étaient pas en fonction, il res- tait juste les fils sur le mur. Tout était arraché», raconte Christian Sirois, propriétaire du com- merce. Selon d’autres photos qu’il a partagées sur les réseaux sociaux, un suspect utilise une meuleuse d’angle pour endommager le dispositif qui recueille l’argent des clients. Il explique que les machines sont vidées de leur monnaie à chaque soir. La plus grande valeur du vol est la machine elle-même, qui vaut plusieurs milliers de dollars. «Il faut que je me vire de bord et que j’essaie d’en trouver d’autres qui acceptent les cartes de guichet. Ça permet d’éviter les vols, mais ça vient avec de gros frais», ajoute M. Sirois. Pour le moment, il tente de trouver une machine usagée afin de remettre son commerce en opération rapidement. Christian Sirois envi- sage aussi de solidifier les machines dans le sol du garage, ce qui rendrait leur vol impossible. Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies, confirme qu’une enquête est présentement en cours concernant une série d’introduction par effraction et de vols dans la région. Deux autres lave-autos ainsi qu’un cabanon auraient été cambriolées dans le sec- teur de Témiscouata-sur-le-Lac vers le 19 février. Toute personne détenant des informations est invitée à communiquer de façon anonyme et confidentielle avec la Centrale de l’information criminelle de la SQ au 1-800-659-4264. PAR ANDRÉANNE LEBEL > Deux suspects se sont introduits dans le Lave-auto Cartier de Rivière-du-Loup peu avant 4 h du matin le 19 février afin de voler les boites de monnaie des deux espa- ces de lavage. Dans des vidéos de caméras de surveillance publiées par les propriétai- res sur les réseaux sociaux, on peut voir deux personnes vêtues de chandails à capuchon noirs entrer dans le lave-auto dans une voiture blanche. N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR | INFODIMANCHE Le 21 février 2024 • ACTUALITÉ 12 >