Récupération des Basques mettra bientôt fin à ses activités La fermeture des installations de la route à Cœur, à Trois-Pistoles, est prévue pour le 8 mars 2024. Les employés ont été informés de la triste nouvelle la semaine dernière par Charles Lavoie, président du conseil d’administration. Selon M. Lavoie, Récupération des Basques doit fermer ses portes, puisque l’organisme ne réussit plus à couvrir ses frais d’exploitation. Les détails du plus récent contrat signé avec la MRC des Basques en 2019 à la suite d’une impor- tante mobilisation citoyenne ne correspondent plus aux réalités d'aujourd'hui. Les couts actuels liés à la collecte et au tri des matières sont beau- coup trop élevés et ne sont plus adaptés. Au cours des quatre dernières années, plu- sieurs imprévus, dont une certaine pandémie de COVID-19, ont eu un impact important sur la hausse des dépenses. Alors que l’essence a aug- menté drastiquement, le cout du carton, par exemple, a dégringolé. «En 2019, on avait tout fait pour sauver l'organisme. Avant de signer le contrat, on avait fait plusieurs calculs et on avait pris beaucoup de temps pour bien prévoir les prochaines années», s’est remémoré M. Lavoie. «On avait pris les cinq dernières années et on avait fait une approximation pour les cinq années suivantes sur le pétrole, le salaire et les produits qu’on revend. On savait que ça allait fluctuer, mais on croyait avoir une moyenne acceptable sur cinq ans […] Finalement, on a réalisé rapidement que ça allait être difficile.» Charles Lavoie raconte que l’organisme a réussi à passer à travers la première année sans trop de problèmes, mais qu’il a ensuite été contraint de vendre un actif immobilier pour gar- der la tête hors de l’eau. Dans les dernières semaines, force était maintenant de constater qu’il n’était plus possible de poursuivre dans cette même direction. Le conseil d’administra- tion était à court de solution et il a dû se rendre à l’évidence. «Quand j’ai rencontré les employés, la semaine dernière, ç’a été une journée difficile», a-t-il partagé. «Il fallait toutefois prendre une décision comme conseil d’administration. On a joué avec tous les chiffres, nos actifs, ce qu’on doit…C’était évident qu’on ne pouvait pas se rendre jusqu’à la fin de l’année [comme l’exigeait le contrat].» Récupération des Basques engage actuelle- ment une douzaine de personnes, dont plusieurs sont issues d’un programme de réinsertion sociale. «Ça me fait le plus de peine pour ces gens-là. Ils sont plus fragiles au niveau de la communauté et c’est eux qui seront le plus impactés [...] Le matin, ils étaient contents de rentrer. Aujourd'hui, ils vivent un stress et on est sensibles à cela.» Impliqué dans l'organisme depuis un quin- zaine d'années, il s'est toujours dit fier du travail réalisé par l'équipe de Récupération des Basques et par la qualité des produits revendus, notamment lorsqu’on considère que les opéra- tions n’y sont pas automatisées, contrairement à la plupart des centres de tri de la province. LaMRC des Basques a évidemment été infor- mée de la décision des administrateurs de Récupération des Basques. Appelé à commen- ter, le préfet Bertin Denis s’est dit attristé de la nouvelle, ayant notamment une pensée pour les employés. Quant à l’avenir de la récolte des matières recyclées dans la région, différentes démarches seront entamées afin de trouver des solutions et d’assurer une transition vers le centre de tri de la Société VIA de Rivière-du-Loup. Avant la reprise par l’organisme Éco Entreprises Québec en 2025, le MRC tentera aussi de mettre la main sur des bacs bleus. Quelques mil- liers seront nécessaires pour desservir les portes du territoire. Pour le service d'écocentre, il devrait être disponible au même endroit au printemps sans problème. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > C’est bientôt terminé pour Récupération des Basques. L’organisme responsable de la collecte des matières recyclables pour l’ensemble de la MRC des Basques mettra fin à ses activités en mars prochain, entrai- nant du même coup la perte d’une dou- zaine d’emplois. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL Arthur, le premier bébé de l’année dans les Basques Le petit Arthur Saucier, fils de Émilie Villeneuve et Andy Saucier de Trois-Pistoles, est le premier bébé de l’année 2024 dans les Basques. Il est né le 1er janvier, à 6 h 47, au Centre hos- pitalier régional du Grand-Portage (CHRGP). À sa naissance, le poupon pesait 6.6 lbs. Bienvenue parmi nous et bravo aux parents! PHOTO : JACKIE DUBÉ, PHOTOGRAPHE 1157040324 80, boul. Cartier, RIVIÈRE-DU-LOUP st-hubert.com En salle à manger seulement Taxe(s) en sus. Promotion offerte en salle à manger des rôtisseries participantes seulement. Présentations suggérées. Ne peut être jumelée à aucune autre offre spéciale ou promotion. MD Marque déposée de Groupe St-Hubert Ltée. QC-NB-F 5 CLASSIQUES À 15 $ signés st-hubert 1151070124 À l’écoute de vos besoins Votre partenaire de confiance. Miguel Ouellet Conseiller en sécurité financière 320, boul. de l’Hôtel-de-Ville, bur. 200 Rivière-du-Loup (Québec) G5R 5C6 Tél. bur. : 418 862-0141 , poste 261 Cell. : 418 894-1408
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