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Steve Chassé accusé de meurtre à Cacouna Selon le chef d'accusation, le meurtre du sep- tuagénaire Pierre Belisle aurait été commis le ou vers le 26 septembre, à Cacouna, soit un peu plus de deux semaines avant que l’accusé ne se soit barricadé dans son logement. Selon le Code criminel canadien, le meurtre au premier degré est commis avec préméditation et des propos délibérés. Un procès concernant cette accusa- tion, la plus grave au sens de la loi, doit se tenir devant un jury. Elle est passible de l’emprisonne- ment à perpétuité. Steve Chassé a renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté. L’accusé demeu- rera donc détenu jusqu’à la fin des procédures judiciaires. Il devra revenir au palais de justice de Rivière-du-Loup le 15 janvier afin de fixer la date de son enquête préliminaire. «Il y aura de nouvelles accusations contre M. Chassé. J’attends que l’ensemble de la preuve soit entrée à mon bureau», a indiqué la procu- reure de la Couronne, Me Annie Landreville. Steve Chassé est représenté par Me Félix- Antoine T. Doyon. Ce dernier s’est abstenu de tout commentaire. RAPPEL DES FAITS L’arrestation de Steve Chassé par le Groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec a permis de mettre en lumière un homicide dont le septuagénaire Pierre Belisle a été victime. Son décès a été confirmé quelques jours plus tard par la Sûreté du Québec, le 19 octobre. Des recherches de la SQ effectuées au Lieu d’enfouissement technique, situé entre Cacouna et L’Isle-Verte, ont permis de retrouver des res- tes humains, confirmant la thèse de l’homicide. Le quadragénaire Steve Chassé de Cacouna fait aussi face à trois autres chefs d'accusation en lien avec ces évènements : avoir déchargé une arme à feu avec insouciance, avoir porté une arme dans un dessein dangereux et avoir incité à la haine envers un groupe identifia- ble en public. Rappelons que chaque inculpé bénéficie de la présomption d’innocence tant qu’il n’est pas déclaré coupable à la suite d’un procès et que la preuve n’établisse sa culpabilité hors de tout doute raisonnable, un principe fondamental du système de justice canadien. Lors de l’opération policière et de l’enquête de la Sûreté du Québec, une trentaine de loca- taires de la Place Saint-Georges ont été éva- cués. Certains d’entre eux ont dû quitter leur appartement pendant trois jours et ils ont été hébergés à l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup. PHOTO : ARCHIVES, ANDRÉANNE LEBEL La Société d’horticulture de Rivière-du-Loup présente une conférence de David Robert La Société d’horticulture de Rivière-du-Loup accueillera David Robert pour une conférence sur les produits forestiers comestibles et une démonstration sur la culture des champignons shiitake sur une bûche le 8 novembre à 19 h 30 à la salle Bon-Pasteur de la Maison de la culture située au 61, rue du Rocher, à Rivière-du-Loup. La présentation est gratuite pour les membres et de 10 $ pour les non-membres. [email protected] PAR ANDRÉANNE LEBEL > Une accusation de meurtre au premier degré a été déposée contre Steve Chassé le 30 octobre au palais de justice de Rivière-du-Loup. L’homme en crise avait tenu en haleine les policiers pendant plus de 24 heures à la Place Saint-Georges de Cacouna, entre le 11 et le 12 octobre. 1153054423 PARLONS LET Un LET est un lieu d’enfouissement technique aménagé conformément aux exigences du Règlement sur l’enfouissement et l’incinération des matières résiduelles (REIMR). Parce qu’un déchet, même enfoui, pollue très largement notre environnement, ce Règlement est essentiel pour la saine gestion des matières qui n’ont pas leur place dans notre bac bleu ou brun ni même à l’écocentre ou aux points de dépôts spécifiques prévus pour certaines matières. Le Bas-Saint-Laurent compte quatre LET : Matane, Rimouski-Neigette, Rivière-du-Loup et Dégelis se partagent les matières résiduelles des huit MRC du territoire. Lorsqu’on jette quelque chose à la poubelle, ce déchet entreprend son ultime voyage vers le LET desservant notreMRC. Pourquoi ultime? Parce que lorsqu’il y aura atterri, il y restera… pour toujours! Un LET : • occupe un grand terrain ni trop loin des villes – le site d’enfouissement doit être accessible en tout temps rapidement – ni trop près – pour éviter les désagréments causés par les odeurs et par souci d’hygiène. • comporte des cellules d’enfouissement qui reçoivent les déchets et dont la fondation repose sur une succession de membranes et de matériaux garantissant leur étanchéité. Une fois remplies de déchets, les cellules sont refermées par d’autres couches de matières spécifiques et recouvertes de végétation. Ces cellules sont chapeautées par des bouches d’évacuation des biogaz émis par les cellules refermées et sont munies de drains permettant l’évacuation de l’eau vers plusieurs bassins de récupération . Leur aménagement est lui aussi réglementé et on y effectue un suivi environnemental serré pour qu’un processus de traitement rigoureux soit fait avant que les eaux soient « remises en circulation ». • est muni de clôtures pour empêcher le libre accès et le passage des animaux et de filets pour parer à l’envol des déchets. Les enjeux de l’enfouissement Enfouir de grandes quantités de déchets n’est pas une mince affaire et comporte nombre d’enjeux : le déplacement involontaire des ordures, leur dégradation limitée, la pollution de l’air et de l’eau, la vitesse de remplissage et de saturation des cellules ou encore l’impact de l’agrandissement ou de la fermeture d’un site. Pour en savoir plus, lisez l’article complet sur co-eco.org/LET ! Aujourd’hui encore, beaucoup trop de matières organiques ou recyclables sont malheureusement envoyées à l’enfouissement par négligence ou méconnaissance. Il suffit de visiter un LET pour le constater – c’est on ne peut plus… percutant. Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et les Basques. 418-862-0309 10, rue Charles-Saint-Pierre, Rivière-du-Loup | INFODIMANCHE Le 1 novembre 2023 • ACTUALITÉ 10 >

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