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Benoît Ouellet et la culture de la collaboration L’anecdote semble banale, le moment sans grande importance, mais pas pour l’homme qui a passé une grande partie de sa carrière à tra- vailler – dans l’ombre – pour le mieux-être des citoyens. Elle venait très bien illustrer, comme un clin d’œil, ce qui a fait la force du milieu louperi- vois au cours des 20 dernières années. Une période qui a permis d’équiper la ville d’une dizaine d’infrastructures sportives et culturelles de qualité qui font aujourd’hui sa renommée dans l’Est-du-Québec et au-delà. Pour la petite histoire, après l’ouverture du Centre Premier Tech, en 2005, les clubs sportifs ont réalisé qu’une surface intéressante était inutilisée dans le haut des gradins. Rapidement, la Ville a été sollicitée. «Ils nous ont demandé s’il y avait un moyen de l’aménager pour l’entraine- ment. On s’est assis et on a cheminé là-dedans. Un an plus tard, quelque chose a été fait, et aujourd’hui, c’est apprécié par la population tout au long de l’année. Des médecins recomman- dent même de venir y marcher!», a-t-il raconté avec le sourire. Rencontré la semaine dernière, Benoît Ouellet a accepté de revenir sur ses années pas- sées à la Ville de Rivière-du-Loup. Un milieu de travail, voire de vie, qu’il quitte pour la retraite après 35 ans, dont une vingtaine à tête du ser- vice des loisirs et de la culture. Au cours d’une conversation d’une heure, plu- sieurs sujets ont été abordés. Les différentes politiques sous la gouverne de son équipe, l’implication du service dans différents dossiers aussi insoupçonnés que diversifiés, mais aussi – et surtout – l’importance de la collaboration, de l’écoute. La nécessité de se remettre en question et de penser à l’extérieur de la boite pour le bien de la collectivité, également. «On a vraiment une culture de collaboration à Rivière-du-Loup. Un tissu différent, un carac- tère distinctif, qui s’est développé et qu’il faut maintenir […] C’est quelque chose qui nous fait partie de nous, une marque de commerce», a-t-il confirmé. «Nous ne sommes pas un gros milieu. Mais ensemble, nous avons pris les moyens pour répondre aux besoins de la communauté, pour trouver des solutions et la faire avancer. Il y a une vision de partenariat qui a été mise en place et qui est toujours là aujourd’hui.» «ON CONSTRUIT ENSEMBLE» De l’extérieur, on pourrait penser qu’il est tout à fait naturel pour une ville de collaborer étroite- ment avec les clubs, les associations, les bénévo- les, le Cégep ou encore les professionnels du milieu scolaire à la réalisation de projets majeurs, mais il n’en est rien. À Rivière-du-Loup, il y a une proximité, une vision commune et complice, note Benoît Ouellet qui, humblement, a contribué à solidifier cette façon de travailler. «Ailleurs, parfois, c'est chacun pour soi. Chacun opère ses trucs et on ne va pas de l’avant [avec un projet] si on ne peut pas l’avoir pour soi», a-t-il imagé. «Comprendre les besoins, identifier les moyens de mise en œuvre…tout ça demande de la créativité, de la souplesse. Nous, on construit ensemble.» Une attitude générale qui démontre aussi une belle maturité du milieu, estime-t-il. «Comme Ville, on a le devoir de s'assoir avec les partenai- res et de travailler vers la réussite d’un projet. Pour tout le monde, ça nécessite aussi de mettre de l'eau dans le vin et on y parvient.» De ces (nombreux) partenariats, plusieurs dossiers majeurs ont été réalisés depuis l’année 2000. Et quand on s’attarde à la liste, elle est costaude. En plus de 20 ans, du côté sportif, la Ville a investi dans le Centre Premier Tech, le Stade Premier Tech, le Stade de la Cité des Jeunes, la piste d’athlétisme, un terrain de soc- cer synthétique, la piscine, un skatepark, un cen- tre de curling et beaucoup plus. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Benoît Ouellet marche au cœur du Centre Premier Tech, l’un des premiers grands chantiers auxquels il a participé comme directeur du Service loisirs, culture et vie communautaire à la Ville de Rivière-du- Loup. Près de la passerelle de presse, il croise une femme qui s’entraine à la course dans les hauteurs de l’amphithéâtre. La scène le réjouit. «Quand tu es dans une approche d’écoute, c’est ce que ça donne, c’est ce que ça permet», souligne-t-il. SUITE À LA PAGE 11 > 1153131923 Pour vos PETITS et GRANDS PROJETS ! 12 AU 24MAI INCLUSIVEMENT #PJs tSBJtÏ en JnWentBJSe seulement. Détails en magasin. BOIS TRAITÉ L’ÉQUIVALENT DES 2 TAXES NOUS PAYONS AMQUI SAINT-ANTONIN RIMOUSKI SAINT-ARSÈNE MATANE SAINT-JEAN-DE-DIEU MONT-JOLI TROIS-PISTOLES CAUSAPSCAL SAINT-ALEXANDRE Il était une fois… Jeanne D’Arc Bossinotte naît à Saint-Éloi le 10mai 1923. Très tôt orpheline, elle est confiée par sa mère Marie-Louise à sa marraine, Célestine Vaillancourt, qui l’accueille comme sa propre fille. Dans les alentours, quelques beaux garçons jouent les jars. L’un deux l’émoustille. Le beau Roland Belzile, lui aussi est orphelin de son père Isidore. Le bel amoureux l’appelle «sa belle p’tite Jeannette d’amour». Conscription oblige, ils se marient le 9 octobre 1944. De leur amour naîtront leurs «sept merveilles du monde» : Louise, Gilles, Guy, Claire, Rolande, Line et Jean. … Après 33 ans de bonheur avec son Roland, fin juin 1977, le mauvais sort frappe droit au cœur quand Roland meurt d’un infarctus à 58 ans. Éplorée par ce départ, Jeannette trouve la force de rester aux commandes de l’entreprise familiale d’autobus scolaires durant 13 ans. En 1990, elle vend entreprise et maison à son fils cadet, Jean. Elle épouse alors Rosaire Dubé, retraité natif de l’Isle-Verte. Son décès survient en mars 2015. En mai 2019, à l’âge de 96 ans, elle élit domicile à la Résidence des Bâtisseurs.. Sur son petit bureau, parmi les photos des siens, trône celle de son petit-fils, Alex Belzile, capitaine des Rockets de Laval et étoile filante du Canadiens de Montréal. Jeannette-maman-grand-maman, MERCI Majuscule d’être cette belle «bâtisseure» de nos espoirs et réussites. 100 becs, ta tribu, les tiens. Il était une fois, toi. 1153151923 | INFODIMANCHE • ACTUALITÉ Le 10 mai 2023 10 >
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