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Une réflexion qui «ne tient pas la route», selon Michel Lagacé D’une part, il estime que Bernard Généreux fait fausse route quand il voit les bénéfices des prochains projets éoliens comme une partie de la solution à la problématique actuelle du manque de logements. Il rétorque que les nouveaux fonds ne seront pas versés aux municipalités avant plu- sieurs années (vers 2027-2028) et que les élus n’ont pas le loisir d’attendre encore tout ce temps avant d’agir. «La question de l’habitation et le manque de logements nous préoccupent beau- coup, aux niveaux municipal et régional, et on y travaille déjà. C’est une problématique actuelle. Les besoins, ils ne sont pas dans cinq ans, ils sont là, maintenant. On ne peut pas attendre les reve- nus de l’éolien», souligne-t-il. Il soutient du même coup que plusieurs efforts sont déjà déployés pour travailler les dossiers de l’habitation et de la main d’œuvre entre les diffé- rents intervenants régionaux. «Il y a déjà des démarches d’attractivité par territoire de MRC et à la hauteur du Bas-Saint-Laurent également. On travaille aussi déjà sur les enjeux d’habitation et de logement dans chaque territoire. C’est développé avec les CLD, les villes, les promoteurs, les institutions d’enseignement…», a-t-il dit. Quant à l’utilisation des fonds éoliens, il rappelle que chaque territoire est souverain et que les municipalités sont sous pression financièrement depuis plus années. Les sommes issues de l’éolien sont importantes, et servent régulièrement au financement de projets structurants. «M. Généreux a été maire. Il devrait s’avoir que le quotidien des municipalités, ce n’est pas juste de s’occuper des trottoirs. C’est les CPE, l’emploi, l’immigration…Notre table est pleine.» Selon lui, les gouvernements ont aussi une res- ponsabilité d’en faire plus pour soutenir les com- munautés locales. «Ce serait intéressant que les paliers municipaux, provinciaux et fédéraux s’entendent sur une redistribution des revenus en faveur des municipalités […] Si M. Généreux veut mettre beaucoup de temps pour améliorer la situation du logement et de l’habitation en tra- vaillant pour qu’il y ait davantage de sommes qui soient envoyées vers le gouvernement du Québec et que les municipalités puissent y avoir accès, grand bien nous en fasse.» «Ce serait plus efficace que d’attendre après les revenus éoliens», a-t-il conclu. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > Appelé à réagir à la proposition du député fédéral, le président de la TREMBSL et préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, n’a pas caché son scepti- cisme et même son étonnement. Selon lui, l’idée ne tient pas la route, et ce, à plu- sieurs niveaux. PHOTO : LYDIA BARNABÉ-ROY Une pétition pour soutenir les familles sans place en garderie L’organisme Ma place au travail a lancé une pétition sur le site de l’Assemblée nationale demandant au gouvernement du Québec de mettre en place un soutien financier temporaire pour les parents privés d’un revenu en raison de la pénurie de places en garderie. En date du 31 octobre 2022, 32 359 enfants étaient en attente d’une place en service de garde éducatif selon les données officielles du ministère de la Famille. En attendant d’obtenir une place pour leur enfant, des dizaines de mil- liers de parents sont contraints de cesser de tra- vailler et sont privés de revenus durant plusieurs mois, voire plusieurs années. Il n’existe présente- ment aucun soutien financier pour pallier ces pertes de revenus subis par de jeunes familles du Québec. «Dans le contexte inflationniste qui frappe de plein fouet les familles du Québec, perdre la moi- tié ou la totalité de nos revenus parce qu’il n’y a pas de place en garderie pour notre enfant dans notre région a des répercussions financières catastrophiques. Des milliers de parents doivent renoncer à leur carrière, perdent leur indépen- dance financière et ne parviennent plus à subve- nir aux besoins de leur famille. Certains parents sont rendus à prendre des décisions telles que choisir entre payer l’épicerie ou l’hypothèque. Tout cela en ne sachant pas quand ils auront une place en garderie et pourront enfin souffler. Pour nous, ce n’est pas aux parents de payer pour le sous-financement et la mauvaise gestion du réseau des services de garde éducatifs. En attendant que tous les enfants aient une place, il est essentiel pour les familles d’obtenir une aide financière temporaire afin de remédier à cet appauvrissement collectif inacceptable dans notre société en 2023», indique Marylin Dion, porte-parole de Ma place au travail. D’après cet organisme, il serait possible d’arri- mer ce soutien financier temporaire aux structu- res gouvernementales existantes. Le gouverne- ment fédéral a versé 6 milliards de dollars au gouvernement du Québec pour la complétion du réseau. L’organisme invite les citoyens à signer la pétition en se rendant sur le site de l’Assemblée nationale. Elle sera en ligne jusqu’au 18 avril. 1153101323 Une 5 e édition présentée pour la première fois à Rivière-du-Loup! 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