LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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J’aurais cependant sou- haité que vous puissiez afficher la même sollici- tude envers les résidents de la rue Saint-Louis et des rues avoisinantes dont la santé physique et mentale est elle aussi menacée, non pas à cause des imprévisibles aléas de l’existence, mais bien par les travaux qui ont lieu dans le secteur. Attendu le bruit infernal engendré notamment par le pieutage et par les nuisances de toutes sor- tes, plusieurs résidents du quartier ont dû envisa- ger des solutions de logement alternatives coû- teuses et non souhaitées. Telle étudiante du cégep a dû louer un bureau parce qu’incapable de se concentrer dans de telles conditions; des gens de la rue Lafontaine se sont déniché un cha- let; d’autres envisagent migrer temporairement en dehors de la ville. Les plus malheureux sont ceux qui doivent demeurer chez eux à cause d’obligations familiales ou professionnelles, ou faute de moyens. Nous aurions souhaité que votre entreprise se montre plus conciliante, qu’on informe davantage les riverains, qu’on offre même une compensation financière ou une quelconque indemnisation aux familles les plus directement impactées. Mais telle n’est pas, semble-t-il, votre façon de voir les cho- ses et de vous attacher la sympathie de ces gens dont vous perturbez ainsi l’existence. Au con- traire, votre philosophie semble aller diamétrale- ment dans le sens opposé. Ainsi, à la suite d’une lettre adressée à votre fondé de pouvoir, M. Robert Cooke, dans l’intention d’obtenir un calen- drier des travaux et de connaître l’emplacement des pieux, quelle surprise que de recevoir en retour une lettre d’avocat! Voici ce qu’on nous donne comme réponse dans cette missive : «Au sujet de votre demande d’obtention de l’échéan- cier complet du projet, vous comprendrez que cette information est de nature confidentielle.» Après avoir tout de même transmis quelques informations sur le déroulement des travaux à court terme, on conclut de la sorte : «En termi- nant, sachez que notre cliente est à l’écoute de la population et de ses voisins dans l’ensemble des projets qu’elle érige et qu’elle gère. En contrepar- tie, elle ne juge pas démesuré de demander une certaine compréhension de ses futurs voisins pen- dant la construction.» Je vous avoue que je me serais bien passé de tels voisins. De votre côté, M. Poitras, quelle aurait été votre réaction si on avait annoncé la construc- tion d’un immeuble de neuf étages directement devant l’Hôtel Lévesque? Comment aurait réagi votre clientèle face à de telles perturbations? D’autre part, en cette basse saison, n’auriez-vous pas quelques chambres à offrir aux plus déshéri- tés de ces «sinistrés de la rue Saint-Louis»? En terminant, c’est à nos chers élu.e.s que j’aimerais dédier cet extrait d’un essai percutant signé de la main de la rimouskoise Marie-Hélène Voyer, publié aux Éditions Lux en 2021 et intitulé L’Habitude des ruines, le sacre de l’oubli et de la laideur au Québec. «Il y a en effet quelque chose d’insensible et de pernicieux dans cette complicité résignée des vil- les qui livrent leur espace en pâture aux intérêts privés. Quelque chose d’inquiétant dans cette quiétude du repli tant recherchée par la clientèle de ces projets résidentiels. On peut à juste titre se demander ce qui disparaît quand on efface ces lieux de mixité porteurs de liant social, à mesure que des projets privés les jettent à terre et grignotent les dernières enclaves communau- taires du paysage urbain. Qui sont donc les effacés, les oubliés, les dépossédés au profit de ces vastes complexes destinés à la vieillesse aisée et triomphante?» Bonne et meilleure année à tous et à toutes, malgré tout, Pierre Landry Citoyen SATIRE DE PARTOUT YOANN PALACIO | ILLUSTRATEUR Opération Nez Rouge : une communauté plus conscientisée Elle se réjouit de cette conscientisation. D’après elle, en étant responsables, les résidents évitent de causer des accidents. Elle croit aussi que le service de raccompagnement mis en place durant les Fêtes permet de sauver des vies. Mme Jean trouve encourageant de voir ce changement chez la popula- tion et de constater l’implication de 180 bénévoles. Plusieurs d’entre eux ont mentionné leur intérêt de contribuer à nouveau à Nez Rouge dès l’an prochain, soutient la coordonnatrice. Selon elle, 25 % des bénévoles étaient constitués de nouveaux arrivants, leur permettant de faire de nouvelles con- naissances et de mieux s’intégrer à leur milieu. «Je crois que l’Opération Nez rouge va durer longtemps dans les Basques», confie Thérèse Jean. Au total, 3912,4 kilomètres ont été par- courus par les bénévoles. Le comité organisateur a amassé 2 882,80 $, somme remise au Groupe Scout de Trois-Pistoles dont le local est situé au 394, rue Michaud. Un souper reconnaissance aura lieu durant le mois de janvier pour remercier les personnes qui se sont impliquées. Mme Jean souhaite remer- cier le président d’honneur, Luc Langlois des entreprises J.M. Turcotte Ltée de Trois-Pistoles, les commanditaires ainsi que le comité organisa- teur qui a permis d’offrir le service cette année. Durant cette 39e édition du service disponible à la grandeur du Québec, 18 524 bénévoles ont effectué 20 756 raccompagnements. PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Du 25 novembre au 31 décembre de 21 h à 2 h, 45 équipes d’Opération Nez Rouge de Trois-Pistoles ont effectué 132 raccom- pagnements de citoyens sur le territoire de la MRC des Basques, soit 70 à 120 de moins que les prévisions. La communauté des Basques désigne davantage de con- ducteurs désignés selon la coordonnatrice du service, Thérèse Jean. N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR PHOTO: MICHELINE CÔTÉ | INFODIMANCHE Le 11 janvier 2023 • ACTUALITÉ 12 >