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Décarboniser l’environnement en adaptant les transports L’été dernier, le diplômé d’un baccalauréat de l’Université Laval a gagné une compétition inter- nationale interuniversitaire avec son équipe pour son bolide monoplace à faible consomma- tion énergétique. Avec cette victoire, l’étudiant s’est fait remarquer et il a été choisi pour faire partie de l’équipe de recherche visant à créer une technologie de propulsion des bateaux plus verte en collaboration avec l’entreprise Davie. Il entame donc des études supérieures cet hiver, inspiré par sa sœur qui a complété un post- doctorat en psychoéducation. «C’est grâce à elle que je m’en vais à la maitrise et peut-être même au troisième cycle par la suite. C’est vraiment elle qui m’a donné la motivation et l’inspiration de le faire», confie le jeune ingénieur. Auparavant, il ne croyait pas que des études universitaires étaient à sa portée. Aujourd’hui, il est fier du che- min parcouru et impatient de commencer à développer un moteur à bateau plus respec- tueux de la nature. Le projet vise à adapter un moteur diesel de navire pour qu’il puise accueillir de l’ammoniac. «C’est un composé qui n’a pas de carbone à l’intérieur. Donc lorsqu’on vient le brû- ler, faire la combustion, on ne génère pas de CO2. Ce qui sort du système d’échappement, c’est de l’eau et de l’azote», explique l’étudiant. Tout au long de la recherche, il sera entouré de deux étudiants au doctorat ainsi que deux pro- fesseurs, soit Julien Lépine et Alain de Champlain. Chercher une solution de remplacement au diesel motive le Louperivois : «Pour moi c’est important l’environnement. C’est vraiment là- dessus que je peux faire une différence, plus qu’au quotidien en faisant mon recyclage. Je pense qu’en travaillant sur ce projet-là, ça peut permettre de réduire grandement les gaz à effet de serre», soutient-il. L’objectif de la recherche est de réduire de 50 % les émissions des bateaux. D’après l’Organisation maritime internatio- nale (OMI), 2,89 % des émissions des GES mon- diales ont été causées par le transport maritime en 2018. Charles Lagacé-Leblanc estime que couper de moitié l’empreinte écologique des navires représenterait déjà une victoire. Concrètement, le Louperivois concentrera sa recherche sur les «aftertreaments», c’est-à-dire sur les traitements qui devront être appliqués aux gaz sortant du système d’échappement. Ainsi, comme sur une voiture où le catalyseur neutralise les gaz polluants, il devra s’assurer de bien les désamorcer avant qu’ils ne soient relâ- chés dans l’air. «Puisque la nature des gaz va changer, on va devoir adapter certaines parties du système», indique-t-il. Il se réjouit d’avoir la chance de travailler sur un tel projet de recherche propulsé par une entreprise reconnue en matière de transport maritime. Dans le futur, Charles Lagacé-Leblanc se voit toujours en génie mécanique, concentré à faire sa part pour aider l’environnement. Il aime- rait continuer à décarboniser les transports, un domaine qu’il affectionne particulièrement. «Ça va me donner plus de gratification, un meilleur sentiment d’accomplissement d’avoir pu chan- ger des choses pour l’avenir», a-t-il conclu. PHOTO FOURNIE PAR CHARLES LAGACÉ-LEBLANC [email protected] PAR LYDIA BARNABÉ-ROY > Initiative de journalisme local Attiré par les voitures depuis toujours, le Louperivois Charles Lagacé-Leblanc s’est lancé sans question en génie mécanique, avide de comprendre le mécanisme des créations humaines. De l’apprentissage de son métier sont nés une véritable passion pour l’ingénierie et un désir de mettre ses connaissances à profit pour contribuer de manière concrète à sauver l’environnement. Manon Labrie 418 860-7249 Lorraine Thériault 418 860-5769 1151120123 Marc Boucher 418 868-7551 Audrey Chouinard 418 714-2336 Marc-Antoine Morin 418 551-9281 Francine Couturier 418 750-3844 Paul Gagnon 418 360-6957 Consultez toutes nos propriétés sur notre site remaxavanttout.com SAVIEZ-VOUS QUE… Pour vendre sans délai , il est très important de prendre le temps de fixer un juste prix de vente dès le départ . Devant un prix trop élevé, les acheteurs potentiels risquent de se décourager (surtout depuis la hausse des taux d’intérêts qui réduit le pouvoir d’achat de certains acheteurs), tandis que ceux qui ont les moyens d’acheter votre propriété réaliseront rapidement qu’ils peuvent obtenir un meilleur rapport qualité- prix ailleurs. En outre, une propriété en vente depuis trop longtemps tend à perdre de la valeur. 418 867-2002 / 200-A, HÔTEL-DE-VILLE / RIVIÈRE-DU-LOUP SUIVEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX RE/MAX Avant tout est la référence en courtage immobilier. Pour vendre ou acheter en toute , notre équipe de professionnels dispose de la meilleure expertise en transactions immobilières et vous offre un programme exclusif des plus avantageux. CHEZ ON S’OCCUPE DE VOUS! | INFODIMANCHE Le 4 janvier 2023 < 11 • ACTUALITÉ

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