JournalID4722web
Réouverture d’enquête au procès d’Harold LeBel Alors que le juge Serge Francoeur devait don- ner ses directives finales au jury ce 21 novembre au palais de justice de Rimouski, le procès a été retardé d’environ 45 minutes à la lumière de cette nouvelle information qui ne faisait pas par- tie des témoignages. Le juge a rendu une décision autorisant les parties à contre-interroger la plaignante et à procéder à des plaidoiries supplémentaires. Elle a affirmé devant le jury avoir été rassurée par l’ordonnance de non-publication au moment de porter plainte contre Harold LeBel. Toutefois, le jour de l’arrestation de l’accusé le 15 décem- bre 2020, des informations transmises les réseaux sociaux ont permis de l'identifier. «J’étais complètement en miettes […] Mon père m’a appelée en pleurs, des amis à qui ne je m’étais pas confiée, des collègues de travail, des journalistes […] Ç’a été la pire journée de ma vie, j’en revenais pas.» L’idée du documentaire lui a été proposée par la suite. Lors du contre-interrogatoire mené par l’avo- cat de la défense Me Maxime Roy, la plaignante a affirmé qu’elle avait accepté de participer au documentaire afin de démystifier le processus judiciaire, «faire œuvre utile et apporter [sa] contribution.» Elle s’est défendue de ne pas avoir parlé de sa participation à un documentaire parce que la question ne lui avait pas été posée. La plaignante a présenté ses excuses aux enquêteurs et aux procureurs de la Couronne parce qu’elle «ne voulait pas leur ajouter du tra- vail ou troubler le processus». Me Maxime Roy a affirmé lors des plaidoiries que c’était la première fois qu’on voyait la plai- gnante émotive lors de son témoignage lorsqu’elle a parlé de ses parents. Il a rappelé son droit de participer à un documentaire. «Pourquoi ne pas l’avoir dit aux policiers qui travaillent sur son dossier depuis deux ans et demi, aux procu- reurs de la Couronne ? […] Rappelez-vous tous les efforts déployés pour assurer la confidentia- lité de son identité, elle donne des entrevues à visage découvert.» La plaignante a rappelé qu’il était possible de brouiller son visage et que la diffusion est prévue dans plusieurs mois. De son côté, la procureure de la Couronne Me Manon Gaudreault a fait valoir que cette participation à un documentaire était en lien avec la démarche qu’elle a entamée depuis l’agression présumée. «Est-ce que c’est consé- quent avec ce qu’elle a dit il y a deux semaines sur ses motivations à finalement porter plainte?» Elle a aussi soulevé qu’aucune question avait été posée à la plaignante concernant les évène- ments dans sa vie depuis l’arrestation d’Harold LeBel. «Pourquoi ? Est-ce que c’est parce que ce n’est pas pertinent en lien avec la culpabilité ou l’innocence de l’accusé?» Me Gaudreault a aussi demandé aux jurés si la plaignante avait tenté de cacher la vérité, ou si au contraire, elle avait avoué participer à ce documentaire devant la cour. Le juge Serge Francoeur a rappelé aux jurés que la preuve entendue lors de la réouverture d’enquête ne doit pas être traitée différemment de celle du procès. Il a donné ses directives aux 14 jurés en après-midi. Douze ont été séques- trés vers 15 h 30, après avoir reçu toutes les informations nécessaires avant de rendre leur verdict. Harold LeBel est accusé d’agression sexuelle en lien avec des gestes qu’il aurait posés en octobre 2017 à son condo de Rimouski. L’ex-député de Rimouski, Harold LeBel. PAR ANDRÉANNE LEBEL > De nouvelles informations reçues en fin de procès jeudi dernier ont causé la réouver- ture de l’instruction du procès de l’ex- député de Rimouski Harold LeBel pour agression sexuelle le 21 novembre . L’avo- cat de la défense, Me Maxime Roy, a pu contre-interroger la plaignante sur sa par- ticipation à un documentaire à propos du processus judiciaire réalisé par le Bureau d’enquête de Québecor. 1151152222 Manon Labrie 418 860-7249 Lorraine Thériault 418 860-5769 1151104722 Marc Boucher 418 868-7551 Audrey Chouinard 418 714-2336 Marc-Antoine Morin 418 551-9281 Francine Couturier 418 750-3844 Paul Gagnon 418 360-6957 Consultez toutes nos propriétés sur notre site remaxavanttout.com SAVIEZ-VOUS QUE… À titre de vendeur ou d’acheteur , le certificat de localisation est un document essentiel qui vous fournira des informations très utiles. L’importance d’un certificat de localisation à jour Le vendeur doit remettre à son courtier un certificat de localisation décrivant l’état actuel des lieux. Cela inclut non seulement l’état physique des lieux (ajout d’une piscine, d’une remise, d’une clôture), mais aussi les changements de réglementations pouvant affecter les constats faits au certificat de localisation. Si votre certificat de localisation date de plus de 10 ans, votre courtier vous informera, dès la signature du contrat de courtage, de la nécessité de mandater un arpenteur-géomètre afin de préparer un nouveau certificat, et ce, même s’il décrit l’état actuel de l’immeuble. Par ailleurs, l’obtention d’une assurance titre ne dispense aucunement le vendeur de son obligation de fournir un certificat de localisation à jour, que l’achat de l’immeuble soit financé ou non par un prêt garanti par hypothèque immobilière. Pour y voir plus clair, contactez nos courtiers immobiliers. 418 867-2002 / 200-A, HÔTEL-DE-VILLE / RIVIÈRE-DU-LOUP SUIVEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX RE/MAX Avant tout est la référence en courtage immobilier. Pour vendre ou acheter en toute , notre équipe de professionnels dispose de la meilleure expertise en transactions immobilières et vous offre un programme exclusif des plus avantageux. CHEZ ON S’OCCUPE DE VOUS! | INFODIMANCHE Le 23 novembre 2022 < 17 • ACTUALITÉ
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=