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Centre sportif de Saint-Antonin : Québec sera de nouveau interpelé Évalué à environ 3,9 M$ au tout début du processus (2020), puis à près de 4,6 M$ il y a bientôt un an, le projet de Saint-Antonin nécessi- tera finalement beaucoup plus d’investisse- ments, selon les plus récentes estimations. La facture projetée pourrait s’élever à 7,2 M$, avant les taxes, pour un total de plus de 8 M$, soit le double de la somme initiale. «Tous les couts ont augmenté», a regretté le maire Michel Nadeau. «On pourrait peut-être baisser la facture à près de 6,5 M$ avant les taxes, mais pas plus, si on veut offrir les services dont la population a besoin.» Devant cette situation, la Ville de Saint- Antonin n’aura d’autres choix que de se tourner vers Québec une autre fois. Michel Nadeau estime que la subvention devra être bonifiée pour refléter une meilleure distribution des couts avec les citoyens. «L’objectif, ce sera d’aller chercher le double de la somme en subventions, que ce soit par un réajustement ou en allant vers un autre pro- gramme […] En ce moment, nous sommes en train de monter le projet. Quand nous aurons les plans et devis, que tout cela sera complété, nous retournerons discuter avec les instances gouver- nementales.» En juin dernier, Québec et Ottawa ont accordé une aide financière de 2 593 884 $ pour la construction d’un nouveau centre de loisirs et pour la construction d’un toit au-des- sus de la patinoire extérieure de Saint-Antonin. Cette somme – bien qu’appréciée – n’est toutefois plus suffisante, selon le maire de Saint- Antonin. «Actuellement, je ne peux pas demander à mes citoyens de financer 4 M$ pour un seul pro- jet. Si les gouvernements pouvaient nous aider à la hauteur de 66 %, il resterait environ 2 M$ pour la Ville et je peux vivre avec ça. Ça nous prend le financement et c’est notre objectif», a-t-il déclaré. Michel Nadeau souhaite demeurer positif devant les étapes à venir. Le projet, dans sa forme actuelle, n’est pas compromis, dit-il. «On va s’organiser pour offrir des services aux citoyens et le faire à un prix qui correspond à leur capacité de payer.» Plusieurs projets sont actuellement sur la table à Saint-Antonin, mais celui de la construc- tion d’un nouveau centre de loisirs, qui comprend aussi la patinoire couverte, demeure une priorité pour la Ville. Il n’est pas non plus question, du moins pour le moment, de couper la poire en deux et de retarder l’un ou l’autre des dossiers. «Nous n’irons pas mettre un cabanon quand ça nous prend un centre des loisirs», a imagé Michel Nadeau. «Ce projet est important et il répond à des besoins. Le centre de loisirs com- prendra une grande salle pour les événements. Le toit, au-dessus de la patinoire, permettra d’y organiser des activités tout au long de l’année. Ça nous prend des infrastructures comme ça, des salles fonctionnelles», a-t-il expliqué, souli- gnant que ce sera aussi un bel argument pour attirer de nouvelles familles. Michel Nadeau maintient que Saint-Antonin doit penser à sa population. C’est donc impor- tant de travailler vers l’offre de nouveaux servi- ces, mais aussi de ne pas accepter de le faire à n’importe quel prix. Il demeure confiant que les choses vont rentrer dans l’ordre dans les mois à venir. La Ville devrait d’ailleurs avoir une idée plus claire et précise des implications financières du projet d’ici mars. PAR MARC-ANTOINE PAQUIN > La Ville de Saint-Antonin devra vraisem- blablement lancer de nouveaux appels au gouvernement du Québec pour l’obtention d’une aide financière plus importante pour son projet de centre sportif et de patinoire couverte. Selon le maire Michel Nadeau, les nouveaux couts estimés pour sa réalisa- tion ont fait un bond important et il est clair que les citoyens ne pourront pas assu- mer la plus grande part de la tarte. Les esquisses préliminaires présentées en février 2020. PHOTO : ATELIER5 1153014622 Tous ensemble “VERT’’ une meilleure planète! Toujours un humain pour vous répondre de 7 h à 18h 418 862-0309 RÉNOVATION, TOITURE, GRAND-MÉNAGE : nous avons le conteneur qu’il vous faut! Nous nous sommes tous un jour débarrassés de vêtements, pour diverses raisons. Sachez qu’en faisant ce geste, vos vêtements rejoignent les 150000 tonnes [1] de textiles qui sont annuellement jetés par les québécois! 48% d’entre eux sont éliminés, 30% sont exportés vers d’autres pays, en majorité sur le continent africain, et seulement 6% sont recyclés. DES ENJEUX MULTIPLES • Les organismes qui reçoivent ces textiles usagés, comme les friperies, sont saturés et ont du mal à suivre la cadence de notre consommation! • Le tri et la revente sont généralement effectués par des équipes de bénévoles ou des plateaux de travail pour l’intégration à l’emploi. • La transformation ou le recyclage des textiles ne sont pas assez développés au Québec et notamment dans le KRB. • Les lieux d’enfouissement techniques qui reçoivent ces textiles en fin de vie se remplissent rapidement. La création de nouvelles cellules d’enfouissement coûte très cher et gruge du territoire. • L’envoi de nos textiles à l’étranger est loin d’être une solution et déplace seulement le problème. CE QUE L’ON PEUT FAIRE Même si la situation peut nous paraître démesurée, chacun peut faire sa part pour améliorer la situation! Voici 8 bonnes pratiques citoyennes « pour faire sa part » : • Refuser , diminuer sa consommation et ne pas acheter de textile si vous n’en avez pas besoin. • Acheter en friperies , favoriser le réemploi et soutenir la revente locale. • Acheter durable , résistant, indémodable et prendre soin de ces vêtements (les réparer au besoin). • Valoriser ses textiles : les utiliser pour ses animaux, pour de la couture, en faire des guenilles. • Donner son linge de qualité (pas de textiles trop usés, souillés ou odorants) en friperie ou à des valorisateurs locaux (artistes, couturière). • Organiser un « troc tes fringues » avec tes amis ou ta municipalité! • Déposer ses textiles trop usagés dans son bac à déchets ultimes (noir/vert) - en attendant de meilleures solutions. Les textiles ne doivent pas être mis dans le bac bleu ni apporté dans un écocentre. • S’impliquer en rejoignant les équipes de bénévoles en friperies ou en faisant connaître les initiatives de valorisation émergentes. [1] Rapport MUTREC de 2020 « Circularité de l’industrie textile au Québec » Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et des Basques. Nos textiles usagés | INFODIMANCHE Le 16 novembre 2022 • ACTUALITÉ 4 >

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