LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 COPIES JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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[email protected]. On peut aussi consulter la vidéo d’invitation sur le site de l’ADAUQAR dans la section conférences. Madame Isabelle Malo, Le CISSS dont vous êtes la PDG vient d’installer, au CHRGP de Rivière-du-Loup, un système de contrôle des stationnements qui n’est pas du tout adapté au genre de services offerts pas un établis- sement qui se prétend «de soins» même si, nous dit-on, il doit être malheureusement étendu à tra- vers la province. L’installation de ces horodateurs semble man- quer d’étude de faisabilité, votre responsable lui- même n’a pu répondre à toutes nos questions pour résoudre les problèmes que crée ce système. Cela manque un peu de sérieux de la part du CISSS. Leur fonctionnement vient créer du stress, de l’inquiétude, de l’impatience, de la panique chez des usagers déjà affectés par la maladie, les blessures, l’indigence, la misère, etc. On supprime un employé de jour dans une gué- rite pour le remplacer par un contrôleur de jour et de nuit. Par moins 20, comment surveillera-t-il le stationnement ? En auto ? En ski-doo ? Pensez à la pollution et au cout de cette surveillance. Où est l’avantage pour le CISSS ? Les frais seront-ils couverts par les contraventions (appelées contri- butions pour adoucir l’irritation). Un usager est une personne en état de fai- blesse, de panique, et souffrant, désirant au plus vite rencontrer quelqu’un au triage et être pris en charge et soulagé. Son cas est parfois urgent. Sa préoccupation n’est pas du tout l’horodateur qui n’est pour lui qu’un stress supplémentaire. Il est en panique, certains devront retourner à l’auto pour y mémoriser un numéro de plaque. Est-il en état de mémoriser quoi que ce soit ? Au triage, certains ont oublié leur date de naissance, leur code postal. C’est inhumain et irrespectueux de la part de vos services que d’ajouter la panique à la maladie. Des erreurs d’écriture sont possibles aussi bien chez le contrôleur que chez l’usager, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on prend un ticket à la barrière comme on le voit à l’Hôpital Enfant Jésus de Québec par exemple. Les «O» et «Zéro» sont con- fondants. Cela entrainera des pénalités et des contestations. Combien couteront ces contesta- tions ? Qui va les gérer ? Les usagers auront-ils le pouvoir de se défendre avec justice ? Les préposés actuels au lavage des mains et au contrôle de la COVID aux entrées sont débor- dés et se plaignent de devoir faire un travail d’information qui amène en plus, un danger de contamination. Pour rajouter du temps, le patient devra inter- rompre sa visite ou son examen ou son traitement pour aller, en jaquette, en chaussettes, avec son sac de perfusion ou ses bandages, modifier son heure de stationnement, espérant que, entre temps, le contrôleur ne l’ait pas mis en infraction. Dans ce cas, il devra aller en contestation. Comment prouvera-t-il sa bonne foi ? Les person- nes « fautives » devront-elles voyager pour se défendre ? Un cancéreux, un stomisé, un diabéti- que, un dialysé, auront-ils le temps et le gout de contester une contravention ? On nous laisse entendre qu’on peut modifier les données par cellulaire… Encore faut-il en être équipé. De plus, l’utilisation de ces appareils est interdite dans certains endroits des hôpitaux. Un CISSS est un endroit de soins, non pas une cour pénale ? Un hôpital est un lieu où il n’est pas toujours possible d’évaluer notre durée de séjour, surtout la nuit où les médecins sont toujours occu- pés (nous dit-on au triage) à soigner des blessés de la route en ambulance. Enfin il y aura sans doute d’autres entraves auxquelles nous n’avons pas encore pensé, qui apparaitront avec l’usage. Théoriquement, la mission première de votre organisme est de traiter la santé et les services sociaux. Mais en instaurant un système punitif de contravention pour des malades stressés, impa- tients d’être soignés, dont le souci premier n’est pas de s’occuper de programmer un parcomètre, vous leur créez de l’insécurité, de l’inconfort, du stress voire même de la panique. Il existe dans la province, beaucoup d’hôpitaux où on n’a pas à se préoccuper de sa durée de sta- tionnement. On prend un ticket à la barrière d’entrée, on le garde pendant la durée de sa visite, une fois celle-ci terminée, on est plus serein à l’idée de devoir payer. On se rend alors à l’appareil de paiement où on introduit notre billet, sans avoir à mémoriser quoi que ce soit. Pas d’amende, pas de contestation, donc pas de punition pour avoir été malade, et de plus, pas d’avocats à payer. On nous fait croire que le procédé installé à Rivière-du- Loup était imposé à travers la province ? Les CISSS ne sont-ils pas maitres chez eux pour pren- dre les décisions qui leur semblent les meilleures ? J’estime qu’il serait malvenu pour vous de quit- ter la table en laissant un mauvais souvenir de vos sept années de bonne gestion à la tête de notre CISSS. Les usagers vous seraient reconnaissants de revenir à un système plus convivial de gestion des stationnements dans vos établissements. Et surtout «non punitif». Connaissant la bonne gestion dont vous avez fait preuve jusqu’à présent dans la prise en consi- dération de la qualité des soins aux usagers, je vous fais confiance pour trouver une issue civilisée et sensée avant la fin de votre mandat. Gilbert Blachon, Rivière-du-Loup Stationnement au CHRGP Coupable ou non ? | INFODIMANCHE Le 16 novembre 2022 • ACTUALITÉ 12 >