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Les membres du jury ont souligné «la techni- que époustouflante et complexe de l’artiste dont les œuvres sont réalisées avec un souci du détail impressionnant. Xavier Labrie se distingue par l’originalité de ses propositions visuelles et par la profondeur des sujets qu’il aborde.» «Je suis vraiment fier de l’avoir remporté cette année. J’ai redoublé d’ardeur en 2022 et c’est plaisant d’avoir un retour comme celui-là, par mes pairs», a commenté l’artiste louperivois. Ses collaborations avec les artistes et organismes du Bas-Saint-Laurent ont aussi remarquées par Culture Bas-Saint-Laurent. L’approche de Xavier Labrie se distingue par son approche multidisci- plinaire de la sculpture, son étude des relations entre le plein et le vide, le mapping vidéo et la photo. En 2020, il a donné des ateliers d’art aux jeu- nes raccrocheurs de 16 ans et plus du Projet Filet, en collaboration avec le Musée du Bas-Saint- Laurent. Il a partagé ses techniques de décou- page de papier pour créer des œuvres abs- traites. Les œuvres ont été présentées dans le cadre de l’exposition «Blanc» au Musée du Bas-Saint-Laurent. «Ce sont toujours des expériences enrichis- santes de travailler avec les autres, tant pour ma pratique que pour la communauté. C’est quelque chose que je veux faire davantage», indique Xavier Labrie. Ce dernier a offert en avril 2021 l’une de ses œuvres au Centre d’action bénévole des Seigneuries de Rivière- du-Loup pour souligner l’engagement bénévole sous toutes ses formes. En avril et mai 2022, il a participé à une rési- dence artistique au Salzamt Atelierhaus en Autriche. «Ça a été le voyage d’une vie, j’en reviens plein d’idées et d’inspiration pour la suite», ajoute-t-il. L’artiste visuel Xavier Labrie a réalisé l’œuvre d’art public du nouvel édifice municipal de Packington, intitu- lée «L’horizon qui nous traverse». Titulaire d’un baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi, l’artiste louperivois fait partie des organismes Voir à l’Est et Caravansérail. Les autres finalistes de l’édition 2022 du prix à la Relève artistique du Bas-Saint-Laurent sont Carole-Anne Roussel de Rivière-du-Loup et Patricia Ho-Yi Wang de la MRC de Rimouski- Neigette. Lors du gala organisé par Culture Bas-Saint- Laurent le 13 octobre, le prix Andrée et Richard Lévesque a été remis à l’auteure Claire Trépanier. La lauréate de la bourse Adam-Pajot-Gendron est Nadia Louis Desmarchais. La chorégraphe et dan- seuse de Trois-Pistoles Soraïda Caron a remporté le prix Artiste de l’année. Le projet de la Maison Chapais a remporté le Prix du patrimoine bâti du Bas-Saint-Laurent 2022. Une mention du Prix du patrimoine paysager du Bas-Saint-Laurent 2022 a été remise à Rivière-Ouelle pour la désignation des Pointes-aux- Iroquois-et-aux-Orignaux comme paysage culturel patrimonial par le minis- tère de la Culture et des Communications. Les gagnants ont tous reçu, en plus de leur prix, une sculpture de l’artiste de L’Isle-Verte Patrick Lavallée. Xavier Labrie de Rivière-du-Loup gagne le prix à la Relève artistique du Bas-Saint-Laurent • ANDRÉANNE LEBEL [email protected] Le prix à la Relève artistique du Bas- Saint-Laurent a été remis à l’artiste visuel de Rivière-du-Loup Xavier Labrie, lors du gala organisé par Culture Bas-Saint- Laurent le 13 octobre à Trois-Pistoles. Ce prix est assorti d’une bourse de 2 000 $ remise par les cégeps de La Pocatière, Matane, Rimouski et Rivière-du-Loup. Xavier Labrie, Là où les réponses se trouvent, 2020, dans le cadre de l’exposition «Blanc» au Musée du Bas-Saint-Laurent. PHOTO: ARCHIVES, ANDRÉANNE LEBEL Xavier Labrie lors de la remise du prix à la Relève artistique du Bas-Saint-Laurent. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL Du 12 au 15 octobre dernier se déroulait la tradi- tionnelle Rencontre d’automne du ROSEQ, qui a mis en lumière une quarantaine de propositions artistiques nouvelles devant plus de 300 profes- sionnels rassemblés à Rimouski pour l’occasion. L’événement professionnel s’est clôturé par la tenue d’un grand banquet où des distinctions ont été remises à des artistes et des diffuseurs de spectacles membres du ROSEQ. Trois prix ont été remis à des diffuseurs du ROSEQ afin de souligner la qualité de leur travail au cours de la dernière année. Le Prix SODEC a couronné Rivière-du-Loup en spectacles, pour l’audace et la qualité de sa programmation en chanson et en musique, qui a été marquée par une diversité de styles et la diffusion d’artistes de la relève. Le directeur général Frédéric Roussel a tenu à remercier toute son équipe et a témoigné être très fier de remporter ce prix. Le Prix Mallette a été remis à la Corporation de gestion de la salle de spectacle de Baie- Comeau, récompensant une initiative de média- tion qui a permis de joindre plusieurs élèves de leur région. Spect’Art Rimouski s’est vu attribuer le Prix Méga-Scène, en reconnaissance aux par- tenariats exceptionnels qui ont été mis en place dans le cadre des célébrations du 30e anniver- saire de la corporation. La 31e Rencontre d’automne s’est avérée un véritable succès, tant au niveau artistique qu'en terme de participation. Les professionnels pré- sents ont participé en grand nombre aux extraits de spectacles, aux activités de réseautage ainsi qu’aux échanges professionnels qui ont été orga- nisés entre le 12 et le 15 octobre. L’équipe du ROSEQ a relevé d’un cran ses pratiques écores- ponsables en orchestrant, notamment, du reboi- sement social dans des parcs de la municipalité de Forestville pour compenser les émissions du transport des participants. La 32e Rencontre d’automne du ROSEQ aura lieu du 11 au 14 octobre 2023. Rivière-du-Loup en spectacles remporte le prix SODEC à la 31 e Rencontre d’automne du ROSEQ Pauline Lapointe et Frédéric Roussel de Rivière-du-Loup en spectacles. PHOTO : YVAN COUILLARD Le samedi 22 octobre prochain à 20 h 30, après plusieurs reports en raison de la COVID-19, le dif- fuseur L’œil de la tempête présente Myriam Gendron à la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles. En 2014, Myriam Gendron fait paraître «Not So Deep as a Well», un album constitué de poèmes de Dorothy Parker mis en musique. L’album a connu un grand succès critique et s’est retrouvé sur plusieurs listes des meilleurs albums de l’année et de la décennie. Richard Meltzer, l’un des fondateurs de la critique rock, considère cet album comme le meilleur ensemble de chansons d’amour des 30 dernières années. Sept ans plus tard, en 2021, Myriam Gendron fait paraître «Ma délire – Songs of love, lost & found», une exploration très contemporaine des univers folkloriques de notre Amérique. Il s’agit d’un album double de 75 minutes, où se mélan- gent l’anglais et le français, les douceurs acousti- ques et les déchirures électriques, la tradition et la modernité. L’album, paru le 1er octobre 2021, reçoit un accueil très favorable de la critique musicale locale et internationale, incluant des cri- tiques récentes sur Pitchfork (8/10), NPR Music, PAN 360 et Le Devoir, notamment. L’œuvre existe dans son propre espace- temps, présentant un répertoire du passé avec une sensibilité contemporaine. Puisant dans les chants des terroirs québécois autant qu’états- uniens, Gendron marie le blues à notre folklore de touchante manière, avec sa voix sobre et authentique et ses guitares électriques et acoustiques. L’œil de la tempête présente Myriam Gendron à la Forge à Bérubé INFODIMANCHE • LE 19 OCTOBRE 2022 41 CULTUREL

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