«C’est essentiel, après la pandémie, de pren- dre un temps d’arrêt pour réfléchir ensemble à la suite : Comment on poursuit l’évolution de nos milieux de vie? Comment on continue à se moderniser toujours et encore afin d’offrir la plus grande qualité aux résidents en ressource inter- médiaire? Comment on met le résident au cœur de nos décisions?», avance Mme Brunet-Kitchen. Ces rencontres qui ont lieu à travers tout le Québec permettent de prendre le pouls des RI, de constater les difficultés, les impasses ainsi que de trouver des pistes de solution afin que l’ARIHQ puisse pleinement jouer son rôle de col- laborateur auprès de ses 1100 membres où vivent 17 000 personnes dans le besoin. Ainsi, l’associa- tion peut établir où intervenir en priorité, être nourrie par les échanges et recueillir des exem- ples de situations. Les principaux enjeux qui ont été relevés pour la région, qui compte 48 RI où habitent 667 per- sonnes, rejoignent ceux perçus nationalement. Dans un premier temps, la directrice mentionne un manque de planification du côté du ministère de la Santé et des Services sociaux : «Ce qui fait qu’on ne sait pas dans un mois, dans un an, dans deux ans, cinq ans combien de places doivent se libérer [en RI]». Présentement, la liste d’attente pour une place pour des personnes âgées en perte d’auto- nomie, des gens avec des problèmes de santé mentale légers, une déficiente physique et/ou intellectuelle au Québec affiche plus de 2000 personnes. Marie-Eve Brunet-Kitchen soutient qu’il faut non seulement développer des places en RI, mais aussi au niveau des maisons des ainés, des centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ainsi que des résidences privées pour ainés (RPA). «Si on planifie tout ça ensemble, on s’assure qu’il y a un continuum», confie-t-elle. L’ARIQH souhaite faire partie de la solution. Elle désire s’asseoir avec le gouvernement pour trouver un plan d’action. Mme Brunet-Kitchen affirme qu’il ne faut pas attendre quatre ans avant de mettre les choses en branle : «Les pla- ces sont nécessaires maintenant au Québec. Ce n’est pas juste un enjeu des ressources intermé- diaires, c’en est un qui relève de tous les Québécois et Québécoises. On veut prendre soin des gens vulnérables au Québec. C’est une orien- tation, des valeurs propres aux Québécois. Ça ne peut être porté que par nous comme enjeu, c’en est un de société». Si aucune planification n’est effectuée bientôt, la directrice ne s’étonnerait pas que la liste d’attente s’élève entre 10 000 et 15 000 personnes dans les prochaines années. Sans surprise, parmi les enjeux abordés se aussi sont retrouvés ceux de la pénurie de main- d’œuvre et de l’inflation. Le manque de person- nel ainsi que l’explosion des coûts rendent la tâche plus difficile aux gestionnaires en RI. Mme Brunet-Kitchen croit que l’augmentation des factures au Québec peut aussi être l’une des raisons pour lesquelles aucun projet ne se déve- loppe, comme la situation qui se déroule dans les Basques depuis 2018. Les RI sont financés à 100% par le gouvernement, mais, selon la directrice, les sommes pour la construction de nouveaux endroits n’ont pas été ajustées par rapport au contexte actuel. Cela fait en sorte qu’aucun ou peu de soumissionnaires répondent aux appels d’offres puisque dans un délai donné, les condi- tions du contrat à respecter ne peuvent être atteintes. «Les ressources intermédiaires sont vraiment des joyaux méconnus au Québec. Elles sont méconnues parce que ce sont des milieux qui tra- vaillent bien, qui sont de proximité, donc il n’y a pas de grande frasque. C’est pour ça qu’on n’en entend pas tant parler», assure Marie-Eve Brunet- Kitchen. Elle ajoute que ce sont des milieux où les gestionnaires mettent le résident au cœur de leurs décisions, de leurs actions pour leur faire du bien. En visite au Domaine Élie-Raphaël situé sur la rue Fraser à Rivière-du-Loup, la directrice géné- rale de l’ARIQH a rencontré les propriétaires Martin Leblanc et Suzie Grenier. Mme Grenier souligne que «les ressources intermédiaires, il faut être capable de les offrir de façon conti- nuelle dans le temps.» C’est la raison pour laquelle elle croit qu’il est important d’ouvrir la discussion et de trouver des solutions, comme l’association est en train de faire. D’après Mmes Brunet-Kitchen et Grenier, à travers tout ce que les Québécois ont vécu ces dernières années ainsi que les situations difficiles auxquelles ils ont été confrontés, les RI sont un modèle qui mérite d’être connu et de se dévelop- per. Elles tendent la main pour améliorer la qua- lité de vie des personnes vulnérables d’aujourd’hui, mais aussi à un futur où les RI les accueilleront elles, puis leurs enfants. Les ressources intermédiaires : des joyaux à développer PHOTO: LYDIA BARNABÉ-ROY • LYDIA BARNABÉ-ROY Initiative de journalisme local
[email protected] La directrice générale de l’Association des ressources intermédiaires d’héberge- ment du Québec (ARIHQ), Marie-Eve Brunet-Kitchen, était de passage le 7 octobre dernier à l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup dans le cadre d’une tour- née provinciale. En avant-midi, elle a ren- contré les membres en ressource inter- médiaire (RI) du Bas-Saint-Laurent afin de faire le point sur les enjeux importants qui touchent le territoire. 1154064122 Cell : 581 246-4325 / Cell : 418 894-6269 KAY-SHA OUELLET ET FRÉDÉRIC PICARD-DOIRON COURTIERS IMMOBILIERS RÉSIDENTIEL Cell : 418 714-4271
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[email protected] ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ D’HISTOIRE ET D’ARCHÉOLOGIE DU TÉMISCOUATA POUR L’ANNÉE 2020-2022 La Société d’histoire et d’archéologie du Témiscouata (SHAT) tiendra son assemblée générale annuelle le 19 octobre prochain à 19 h, dans les locaux du Fort Ingall, au 81, rue Caldwell à Témiscouata- sur-le-Lac. Lors de cette soirée, il sera notamment question du bilan des activités des années 2020-2022, des orientations pour l’année 2022-2023, de l’article 36 des règlements généraux de la SHAT et d’un congé de membriété. Ce sera également l’occasion pour les particuliers et les entreprises d’adhérer à la SHAT ou de renouveler leur adhésion. Le coût de cette adhésion est de 20 $ pour les particuliers et de 25 $ pour les entreprises. INFODIMANCHE • LE 12 OCTOBRE 2022 21 ACTUALITÉ