LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 copies Journal hebdomadaire publié le mercredi par : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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Bref, un monstre de béton et d’asphalte (385 stationnements) au centre-ville. Il y a certes des éléments intéressants à ce pro- jet. Mais le lieu est mal choisi. À l’entrée Ouest de la ville, il y a des bâtiments de ce type en grande quantité. Effectivement, il n’y a pas de 9 étages. Mais de l’asphalte et de l’accès pour les automobi- listes il y a de la place. J’ai été à trois rencontres pour exprimer mon désaccord (avec parfois des propos décousus car trop d’émotions pour un Louperivois d’adop- tion de 1995). Je tiens à préciser que je ne suis pas un membre du groupe Rivière-du-Loup en éveil. Bien sûr, il faut permettre à une entreprise com- merciale l’utilisation du terrain laissé disponible par le départ de Poitras Meubles et Design. Bien sûr, il faut chercher à revitaliser le centre- ville par une offre de logements abordables et diversifiés pour différentes clientèles (les jeunes, les différents types de familles, les personnes seu- les, les personnes âgées, les communautés cultu- relles, etc.) et ce, en respectant le bâti en place. Ce type de logement (un gros bloc Lego) est souvent loué par des gens relativement aisés, d’un certain âge ayant vendu leur maison et leurs biens. Bien sûr, il faudrait aussi penser au transport actif (marche et vélo sécuritaire) et pourquoi pas aménager un petit parc de secteur. Bien sûr, il faut aussi maintenir, autant que faire se peut, la végétation en place et même favoriser la plantation d’arbres afin d’éviter les ilots de chaleur. Bien sûr, il faut aussi maintenir, autant que faire se peut, le patrimoine bâti. Bref, le comité Rivière-du-Loup en éveil cherche à obtenir, de manière fort respectueuse, les argu- ments favorables au projet Medway dans sa forme actuelle. Leurs questions sont pertinentes, les réponses sont cependant alambiquées. Les études semblent inexistantes, je perçois une décision purement politique… Moi, je suis abasourdi devant les membres de notre conseil municipal. C’est un projet des années 1970. Malheureusement, Medway n’est plus un pro- jet… car d’après ce que j’observe, c’est une décision politique et les pelles mécaniques sont déjà au coin de la rue. Moi, j’ai levé ma main et j’ai dit NON à ce projet. Je veux pouvoir me regarder en face après la défi- guration de notre centre-ville. Michel Gagnon-Brière, Louperivois d’adoption depuis 1995. Medway et voilà c’est réglé Mme Dionne, À titre de président de l’organisme citoyen Rivière-du-Loup en éveil, permettez-moi par la présente de vous transmettre mes plus sincères félicitations suite à votre victoire en marge des élections provinciales du 3 octobre dernier. Le fait que vous soyez la première femme députée dans le comté Rivière-du-Loup-Témiscouata vous honore d’autant plus et vient illustrer de façon admirable à quel point les femmes occupent une place de plus en plus prépondérante dans notre univers régional. Votre implication dans le milieu, soit en tant que conseillère à la Ville de Rivière-du-Loup de 2009 à 2013, dans la sphère politique ou à la barre de nombreuses entreprises au cours des dernières décennies constitue un bagage considérable qui vous confère une connaissance fine des dossiers et vos nouvelles fonctions vous procureront un tremplin idéal pour porter la voix des citoyens et des citoyennes de la région auprès des autorités. Nul doute que de nombreux dossiers d’impor- tance solliciteront votre attention dès que seront passés les premiers moments d’euphorie de la victoire. Il en est un que nous considérons comme très urgent et que nous aimerions porter à votre connaissance. On le sait, le concept de maison des aînés se veut une alternative positive et progressiste suite aux drames dont nous avons tous été témoins aux heures les plus sombres de la récente pandé- mie. De fait, cette idée d’une nouvelle approche quant au bien-être des personnes âgées a été for- mulée et initiée par les dirigeants même de cette formation dont vous avez aujourd’hui épousé le destin. Il y est question d’offrir à ceux et celles qui ont construit le Québec d’aujourd’hui un milieu de vie sain, sécuritaire, chaleureux et convivial au moment où ils abordent les dernières années de leur vie. Rivière-du-Loup peut se compter chanceuse d’avoir ainsi hérité d’un tel havre dans les limites de la cité. Malheureusement, certains irritants semblent déjà surgir avant même l’arrivée des nouveaux résidants : une sous-exploitation d’un environnement pourtant exceptionnel à proxi- mité de la rivière du Loup, un immense stationne- ment et des aires de service qui noient la maison dans une mer d’asphalte, une ventilation bruyante à même l’une des cours intérieures, laquelle est flanquée d’une grille et de deux bal- cons. Peut-être, à la longue, ces imperfections peuvent-elles être corrigées. Mais il y a une menace réelle à la quiétude de nos aîné.es , qui elle, ne sera pas facile à éradiquer si jamais elle se matérialisait. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on envisage l’implantation d’un complexe immobilier gigan- tesque qui prendrait assisse à moins de 15 mètres de la nouvelle maison. Il y est question de 134 logements, de trois étages d’espaces commer- ciaux totalisant 75 000 pieds carrés, de 400 cases de stationnement. On peut facilement ima- giner le bruit, la circulation, le va-et-vient cons- tant, sans oublier le fait que cette tour de plus de cent pieds viendra complètement boucher la vue sur le fleuve et les montagnes de Charlevoix, un des plus beaux décors qu’on pourrait imaginer pour nous accompagner en fin de parcours. Et c’est sans compter les deux ou trois ans de tra- vaux qui marqueront cette implantation, une excavation gigantesque, du camionnage et du pilonnage sans fin, de la poussière, des clameurs constantes de 6 heures du matin jusqu’à 18 heu- res en fin de journée. Un enfer qu’ont malheureu- sement déjà trop vécu les résidants des rue avoi- sinantes. Il n’est pas trop tard pour agir de telle sorte que le rêve de M. Legault et de Mme Blais ne devienne un cauchemar à Rivière-du-Loup. Mais il faudra pour cela, madame Dionne, que vous vous affirmiez dans ce dossier en réfléchissant au fait que ce sont la quiétude et le bien-être de nos parents et grands-parents qui sont actuellement en jeu. Je vous souhaite la meilleure des chances dans votre nouveau mandat, Pierre Landry, président de Rivière-du-Loup en éveil Lettre ouverte à Amélie Dionne LE 12 OCTOBRE 2022 • INFODIMANCHE 12 OPINION DU LECTEUR