Le couple qui élève des chevaux miniatures depuis plus de vingt ans adore faire la tournée des expositions. «Ça nous fait vraiment plaisir. Il y a des gens qui ont une autre vision de ce que c’est un cheval miniature. On est énormément comparé à des poneys et qui sont complètement différents», confie le propriétaire, aussi président fon- dateur de l’Association des chevaux miniatures du Québec. La visibilité dont bénéficient les éleveurs lors de tels évènements leur permet de se faire connaitre. Lors de leurs échanges avec les participants, ils s’entretiennent notamment sur les différences entre les chevaux miniatures et les poneys, leur élevage qui est accrédité éleveur du Québec depuis plus de 10 ans ainsi que leur réalité en tant qu’éleveurs. Les 26 et 27 juillet derniers, M. Saindon et Mme Lebel ont aussi fait bonne figure à l’exposi- tion de Saint-Pascal. Sur sept classes inscrites, il n’y en a qu’une seule où une de leurs bêtes n’a pas été retenue dans le classement final. Ce qui retient Daniel Saindon et Sylvaine Lebel dans le monde équin, ce n’est vraisemblablement pas la rentabilité, mais la passion. En riant, la pro- priétaire indique que l’élevage «ce n’est pas notre gagne-pain, c’est notre dépense-pain». Pour en vivre, M. Saindon mentionne que l’écurie devrait être agrandie pour y accueillir entre 50 et 60 têtes et trouver des employés. Avant la COVID-19, le couple avait un peu moins qu’une vingtaine de chevaux miniatures. Aujourd’hui, ils s’en tiennent à une douzaine. Sylvaine Lebel image qu’à la diffé- rence des gens qui préfèrent s’ache- ter des motoneiges ou des motos pour leur loisir, eux, ils ont choisi de s’occuper de leurs minis et faire des activités équestres. En 2018, le couple a participé à 11 expositions agricoles. Cet été, les éleveurs ont décidé de moins en faire avec l’augmentation du prix de de l’essence et de tout le nécessaire pour les che- vaux. Les bourses gagnées lors des expositions sont peu élevées et ne permettent pas aux éle- veurs de couvrir leurs frais. Maintenant, ils choisis- sent les endroits où ils souhaitent vraiment aller. UN CHEVAL PARFAIT POUR LA ZOOTHÉRAPIE Les éleveurs de la Ferme Saybel ont développé, dans les dernières années, un côté zoothérapeuti- que dans leur élevage. «Un miniature c’est affec- tueux, ça aime se coller, se faire manipuler», expli- que Sylvaine Lebel. Daniel Saindon ajoute que «ce sont des toutous». Ils racontent que les enfants adorent leurs animaux puisqu’ils sont exactement à la même hauteur qu’eux. Ils peuvent donc aisé- ment leur faire des câlins. «Ça nous prend donc des animaux excessive- ment calmes qui aiment se faire cajoler», indique M. Saindon. Les chevaux miniatures sont dressés en conséquence à être désensibilisés à tous types de bruits et à être sociables afin d’en faire un ani- mal doux qui n’a peur de rien. Plusieurs garderies et écoles vont visiter l’écurie à L’Isle-Verte. Même que les éleveurs déplacent même leurs animaux parfois lors d’activités. Les éleveurs ont, notam- ment, fait plusieurs festivals, dont celui de Saint- Antonin. Pendant 11 ans, le couple a participé à la parade au Festival Western de St-Tite. Les cinq dernières années avant la pandémie, il se rendait à la station touristique de Stoneham afin de pro- mener les enfants dans une voiture de chevaux. La prochaine compétition importante pour la Ferme Saybel se déroulera à Sorel-Tracy pour les futurités. Ainsi, les 17 et 18 septembre prochains, les chevaux miniatures de l’élevage ayant entre 0 et 5 ans pourront être évalués individuellement sur 100 points pour leur conformité. Cette étape est importante pour les éleveurs puisque cela leur permet de savoir quelle bête est idéale pour la reproduction et la compétition. Leur jument senior de trois ans qui a fini grande championne cette année avait accumulé 94 points lors de son éva- luation l’an dernier. Ferme Saybel : un élevage de passion PHOTO : LYDIA BARNABÉ-ROY Daniel Saindon et sa jument qui a été couronnée grande championne à l’exposition agricole de Saint-Hyacinthe. PHOTO : LYDIA BARNABÉ-ROY • LYDIA BARNABÉ-ROY Initiative de journalisme local
[email protected] La Ferme Saybel de Daniel Saindon et Sylvaine Lebel de L’Isle-Verte ne cesse de se démarquer. Au fil des années, les ama- teurs d’expositions agricoles ont pu voir le couple à de nombreuses reprises accompagnées de leurs «minis», leurs chevaux miniatures. Cette fin de semaine, soit les 6 et 7 aout, les éleveurs sont repartis de l’exposition agricole de Saint-Hyacinthe avec le titre de grande championne pour l’une de leurs juments senior et une réserve pour l’une de leurs nouvelles-nées. «Ce n’est pas notre gagne-pain, c’est notre dépense-pain». 418 867-2002 200-A, Hôtel-de-Ville, RIVIÈRE-DU-LOUP Manon Labrie 418 860-7249 Lorraine Thériault 418 860-5769 1151083222 RIVIÈRE-DU-LOUP 215, des Cones Lorraine Thériault : 418 860-5769 ST-PAUL-DE-LA-CROIX 45, rue Principale O Audrey Chouinard : 418 714-2336 RIVIÈRE-DU-LOUP 11, Joseph-Albert-Daris Marc Boucher : 418 868-7551 RIVIÈRE-BLEUE 42, Frontière O Marc Boucher : 418 868-7551 LOGEMENT RÉSIDENTIEL À L’ÉTAGE TROIS-PISTOLES 175, rue du Parc Marc-Antoine Morin 418 551-9281 RIVIÈRE-DU-LOUP 20, rue St-Joseph Lorraine Thériault 418 860-5769 Marc Boucher 418 868-7551 Audrey Chouinard 418 714-2336 Marc-Antoine Morin 418 551-9281 ST-ÉPIPHANE 172-178, Viger Marc Boucher 418 868-7551 4 LOGEMENTS DÉGELIS 337, Route 295 Marc-Antoine Morin : 418 551-92811 VENDU NOUVEAU DÉGELIS 117, av. Lavoie Marc-Antoine Morin : 418 551-9281 EN VEDETTE NOUVEAU VENDU INFODIMANCHE • LE 10 AOÛT 2022 15 ACTUALITÉ