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D’après Céline Bonneau, présidente régionale pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie–Îles-de- la-Madeleine et la Côte-Nord à la SFPQ, le MTQ a été mis au courant de la situation depuis 6 à 8 mois. «Quand on a fait un sondage auprès de nos membres par rapport à différentes questions sur diverses situations qui avaient été dénoncées, cette problématique est revenue souvent», confie la présidente régionale. Selon Mme Bonneau, le syndicat a posé des questions au ministère pour résoudre ce pro- blème, mais à ce jour, rien n’a changé. La semaine dernière, elle s’est rendue à des chantiers de Témiscouata-sur-le-Lac et Saint-Pascal, où aucune amélioration n’a été constatée. Selon l’article 51 de la Loi de la santeì et sécu- rité du travail, l’employeur doit se conformer à mettre à la disposition de ses employés des ins- tallations sanitaires pour assurer leur santé, leur sécurité ainsi que leur intégrité physique et psy- chique. «Ce qu’on demande, c’est que le gouver- nement applique sa propre loi», signifie Mme Bonneau. Normalement, des toilettes devraient se trouver à 150 mètres du lieu de travail. Des employés auraient même quitté le MTQ pour ne plus vivre ce problème. D’après elle, la tolérance des membres de la SFPQ a des limites. La présidente régionale enchérit en disant que davantage de femmes sont engagées au ministère et que c’est un besoin essentiel, surtout lorsqu’elles ont leurs règles. «C’est une question de dignité», lance Céline Bonneau. Selon ce qui lui a été rapporté par des employés, certains gestionnaires les empêcheraient de se rendre en camionnette utiliser les toilettes d'une entreprise située à proximité du chantier, puisqu’«ils ne doivent pas [le] quitter». Elle dénonce ce compor- tement qui, d’après elle, ne devrait pas exister en 2022. «S’il n’y a rien qui se fait, on va prendre des mesures pour que la situation se corrige et que le MTQ se conforme à la loi», ajoute Céline Bonneau. Le syndicat pourrait envisager le dépôt d’un recours ou d’une plainte à la CNESST pour corriger le problème. UNE SITUATION «INACCEPTABLE» Le porte-parole du MTQ, Gilles Payer, rap- porte que le ministère n’était pas au courant de la problématique soulevée par le SFPQ, malgré les données qui leur avaient été envoyées préalable- ment par le syndicat. «On n’avait pas vu venir [la réaction du syndicat]. Si on l’avait vu venir, c’est parce qu’on savait [qu’il y avait un problème]. Et si on le savait, c’est qu’on était dans le tort. Mais là, il n’y a personne qui comprend ce qui arrive avec cette histoire-là, d’empêcher du monde d’aller aux toilettes. En 2022 au Québec, ça ne se peut pas», lance le relationniste. En ce moment, le MTQ vérifie les faits qui ont été portés à son attention. Des avis préventifs aux gestionnaires ont été envoyés pour deman- der des explications et faire corriger la situation, le cas échéant. «C’est absolument inacceptable que quelqu’un soit empêché d’aller aux toilettes», relève M. Payer. Il souligne que jamais un chef d’opérations ou d’équipe ne va priver un employé d’aller aux toilettes en utilisant un camion, contrairement à ce qu'affirmait Mme Bonneau. Gilles Payer assure que le ministère va agir con- cernant la situation, mais il n’indique pas quand elle sera corrigée. Chantiers du MTQ sans toilettes : «C’est un non-sens!» • LYDIA BARNABÉ-ROY Initiative de journalisme local [email protected] Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a dénoncé, ce 18 juillet, l’immobilisme du ministère des Transports du Québec (MTQ) quant à l’absence d’installations sanitaires sur ses chantiers temporaires. Lors de ces travaux, qui peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines, les employés sont contraints de se soulager dans la forêt, ou encore, derrière une porte de camionnette. Il faudra encore attendre quelques mois avant la construction d’un bloc sanitaire pour le Camping de la Plage à Témiscouata-sur-le-Lac. L’appel d’offres public lancé le 26 mai dernier a récemment été annulé par les élus. En date du 27 juin, une seule soumission avait été déposée pour le projet. Les coûts de cette dernière étaient «extrêmement plus élevés» que ceux estimés par la Ville, selon le maire de Témiscouata-sur-le-Lac, Denis Blais. En effet, alors que l’offre était «plus que le double du coût estimé», le soumissionnaire aurait, d’après M. Blais, tenté sa chance vu le nombre de soumissions et la nature du projet. Considérant le tout, la Ville a décidé de n’enta- mer aucuns travaux cette année. Dans les pro- chains mois, un autre appel d’offres sera lancé pour le projet de construction d’un bloc sanitaire. «En espérant avoir un peu plus de compétition auprès des soumissionnaires, puis d’avoir des coûts qui vont être plus respectueux du budget qu’on avait prévu pour ça», a mentionné le maire. Témiscouata-sur-le-Lac avait déjà obtenu, pour ce projet, une subvention qui s’élevait à environ 40 000 $, selon le maire. D’ailleurs, d’autres demandes de subvention pourraient être effectuées prochainement. Partie remise pour un bloc sanitaire au Camping de la Plage à Témiscouata-sur-le-Lac AT 1155053022 Grâce à la formidable contribution des chevaux, venez vivre des moments remplis d’Apprenti-Sages et de découvertes sur soi lors des ateliers de groupe, des suivis individuels et/ou une retraite spirituelle. Renseignez-vous aussi sur la possibilité de créer un atelier sur mesure pour votre groupe privé et des événement organisés sur Facebook : https://www. facebook.com/sophie.lavoie.benson ou sur notre site internet: https:// www.lavoie-du-cheval.ca/. Finalement, il est possible de prendre rendez-vous et de venir directement à l’écurie pour une visite. Contactez Sophie Lavoie au 450-302-9729. L’écurie se situe à Trois-Pistoles en collaboration avec le Motel Agricole des Basques. RESSOURCEMENT ÉQUESTRE LAVOIE DU CHEVAL Un nombre incalculable de bienfaits thérapeutiques sont accessibles lors des séances. 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C’est avec honneur et passion que je vous invite à vivre une aventure transformatrice facilitée par les chevaux. d’accéder à notre milieu de soutien et de faciliter le partage de la sagesse du peuple des chevaux. Nous désirons devenir un point de référence en ressourcement créatif et inclusif au service de la communauté, des organismes et des entreprises dans la région du Bas-Saint-Laurent. De plus, informez-vous sur la possibilité de devenir partenaire co-créateur selon vos intérêts et aptitudes tels que: co-animer un atelier relié à la connexion à soi et/ou à la nature, à titre de stagiaire, de citoyen impliqué à l’organisation d’évènements spéciaux ou comme collaborateurs-contributeurs aux soins onéreux des chevaux.. Unissons-nous ensemble et soutenons les chevaux dans leur mission d’accompagner les humains sur leur parcours de vie. LE 27 JUILLET 2022 • INFODIMANCHE 12 ACTUALITÉ

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