LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 copies Journal hebdomadaire publié le mercredi par : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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Cette première remise de diplômes a permis ainsi de rendre hommage à messieurs feu Robert Diamant, Gilles Dubé, feu Yvon Laneville, Denis Leblond, Régis Malenfant, Jean-Paul Michaud et l’abbé Yvan Morin. «Nos bâtisseurs se sont non seulement “bat- tus” afin d’obtenir un cégep à Rivière-du-Loup, mais ont aussi véritablement construit l’avion en plein vol! Sans historique de collège classique, ce qui était une première au Québec, ils ont créé de toute pièce un établissement d’enseignement supérieur pendant les premières années d’exis- tence. Tout était à faire : obtenir des laboratoires, créer des locaux, implanter une bibliothèque, et ce, en même temps que les cours étaient offerts. C’est franchement impressionnant! » souligne René Gingras, directeur général du Cégep. Dans le cadre de son 50e anniversaire dont certaines actions ont été retardées par la pandé- mie, le Cégep de Rivière-du-Loup a mis en place deux mesures afin de rendre hommage à des per- sonnes qui ont eu un apport significatif pour le Cégep et la région. L’une d’entre elles a consisté à la conception de diplômes honorifiques pour reconnaitre l’apport exceptionnel de membres du personnel ou de personnalités de la région. Un comité de toponymie a aussi été formé afin de permettre la désignation de lieux en mémoire de personnes décédées qui se sont distinguées de façon particulière ou qui ont contribué de manière significative au rayonnement du Cégep. Le Cégep de Rivière-du-Loup honore ses bâtisseurs N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR L'adaptation à un beau projet important nécessite l'effort que ça demande. C'est au progrès moral de chacun de ses citoyens que se mesure l'évolu- tion d'une ville, d'un pays. Nul ne peut parvenir à la croissance économique sans passer par un changement. Pour grandir, il faut voir grand. Que l'on vive dans un milieu calme et habituellement serein c'est bien, mais non propice à l'ensemble de l'activité économique évolutive nécessaire. Le projet Medway démontrera l'évolution. Notre centre-ville actuel ne reflète pas que Rivière-du-Loup est en progression. Notre maire Bastille démontre une belle énergie en ce sens et il serait tellement bon de l'appuyer, d'être der- rière lui. Je suis Louperivois depuis 83 ans. Souvent j'ai constaté que la mentalité locale man- que d'énergie quand il vient le temps de progres- ser et souvent les phénomènes «pas dans ma cour» et «ne me dérange pas» font surface. Une ville est un groupe social ayant des intérêts com- muns. Faut-il croire qu'ici ce n'est pas présent ? Oui la ville grandit par les nouvelles rues, la construction domiciliaire, l'ajout des services sco- laires (école), l'établissement de nouveaux édifi- ces municipaux, l'augmentation de la population, mais les gens sont portés à ne pas vouloir impres- sionner. Partout où nous visitons, nous remar- quons ce qui existe en édifices. Le projet Medway nous apportera une belle fierté et deviendra aussi intéressant pour les coffres de la ville. Marcel Landry, rue des Jonquilles Gestes de progrès souvent désaffectent L’ancien complexe Meubles Simard ne payait pas de mine (un raboutage de Nap Dumont et de la beurrerie Champlain) mais le projet proposé par Medway, un furoncle, va causer bien plus de dommages urbains. Il n’y a aucun respect de l’environnement bâti (hauteu de la tour), un pénis dans le milieu de la place. La densification à outrage du secteur va causer de nombreux problèmes (circulation, services publics). La qualité du bâti proposé est très ordinaire. Ce n’est pas un architecte qui fait ces plans-là, mais un comptable. Il n’y a rien de mémorable dans l’architecture de ces complexes, des plans récupérés d’ailleurs et resservis, faut pas que cela coute cher. Les matériaux utilisés, de peu de qua- lités, faut pas que cela coute cher. Un développeur, cela n’a pas d’âme, ils n’ont aucun souci en urbanisme, ils n’ont aucun intérêt local, ils ne font que passer et ramasser l’argent de la région et ils sont déjà ailleurs pour répéter l’opération. Rivière-du-Loup a un urgent besoin de loge- ments pour de jeunes familles, mais pas de ce type de logements «faux luxueux», il y aurait là un endroit merveilleux pour bâtir un petit quartier de logements accessibles aux travailleurs nécessai- res au développement des entreprises locales. Les développeurs tirent des peanuts aux élus locaux et ils dansent. Ces développeurs n’ont pas à décider ce qui doit se faire sur un si grand ter- rain, ce sont les élus locaux qui doivent donner les lignes directrices du développement d’une ville. Il serait grand temps que la ville de Rivière- du-Loup se donne un plan d’urbanisme en accord avec ses habitants et ses besoins et qu’elle arrête d’être à la merci de ces peddlers qui viennent ramasser notre argent et nous quittent gras. Il faut crever ce furoncle. François Pelletier Né et élevé au 21, rue Saint-Louis Remplacer une verrue urbaine par un furoncle! Ma conscience et ma très longue expérience de cycliste m’obligent à na pas passer sous silence ces autres pièges tendus aux cyclistes par la ville sur «Des Plateaux». Semblable au dangereux gonflement de trot- toir sur la rue Desjardins en direction Est à partir du Maxi à sa jonction avec St-Pierre, qui oblige les cyclistes désirant emprunter l’accotement pour être plus en sécurité à faire un écart sur leur gauche, risquant ainsi de se trouver sous les roues d’un véhicule qui les suivrait, voici un cas très semblable où, en pleine descente sur «Des Plateaux», le cycliste devra s’écarter sur sa gau- che pour éviter un énorme bac à fleur déposé là, (et ailleurs également), on ne sait pourquoi, et de façon dangereuse par notre bon service tech- nique (photo), au risque de se faire varloper par une voiture qui le suivrait. Afin d’éviter des pour- suites coûteuses contre la ville en cas d’acci- dent, que mes taxes devraient défrayer en par- tie, je crois qu’il serait bon qu’on déménage au plus vite les quatre obstacles dangereux de cette rue. Gilbert Blachon Attention, zone dangereuse LE 13 JUILLET 2022 • INFODIMANCHE 12 ACTUALITÉ