«On veut prendre le temps de bien cibler les besoins sportifs, récréatifs et de loisirs de la population. On entame une réflexion puisque nous avons besoin de nous positionner», expli- que la mairesse de Saint-Hubert-de-Rivière-du- Loup, Josée Ouellet. Un sondage sera réalisé auprès des élèves de l’école et de leurs parents concernant l’offre de loisirs. De plus, les citoyens seront invités à participer à cette réflexion dans la prochaine parution du journal municipal et un comité sera formé pour faire avancer ce dossier. Depuis une dizaine d’années, la Municipalité peine à maintenir en place des employés en loi- sirs en raison de la charge de travail. La mairesse indique qu’ils ne restent en poste souvent pas plus d’un an. «Nous avons un bon comité de loi- sirs, avec des bénévoles impliqués et qui veulent. Il faut repartir sur des bases plus solides», ajoute Mme Ouellet. Au cours de la dernière année, l’aréna a été loué à huit reprises. Quelques matchs de hockey mineurs ou amicaux et du patinage libre s’y sont déroulés, sans plus. Cette infrastructure, qui recouvre une glace naturelle, est utilisée environ trois mois par année, mais la Municipalité doit assumer toutes les dépenses liées à son démar- rage et à son entretien. Josée Ouellet soulève que l’aménagement d’une patinoire extérieure en hiver pourrait être une avenue envisagée. «Pour l’instant, nous vou- lons trouver des solutions afin d’avoir une meilleure offre en loisirs pour nos citoyens […] Le but n’est pas de faire de l’argent, mais d’être innovants, novateurs et complémentaires», pré- cise Mme Ouellet. L’aménagement d’une surface synthétique servant à pratiquer le soccer intérieur ou le flag football, par exemple, pourrait être une option intéressante. «Il y a plein de possibilités pour en faire un lieu plus approprié pour le Festival de rue en été, organiser des spectacles, des soirées d’humour. Les chambres de joueurs et les infrastructures sont déjà en place», complète la mairesse de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup. Elle ajoute que le statu quo ne peut être main- tenu et qu’une mise à niveau de l’aréna s’impose. «La balle est lancée, maintenant ce sera aux bons citoyens de l’attraper au vol pour développer des projets», indique Mme Ouellet. La Municipalité envisagera aussi le recours à des programmes de financement gouvernementaux en loisirs pour éviter de refiler une trop grosse partie de la fac- ture aux citoyens. Les démarches ne sont pas assez avancées pour préciser le montant des tra- vaux. Cette dernière rappelle qu’à moins de dix minutes en voiture de Saint-Hubert-de-Rivière- du-Loup se trouve un aréna avec une glace artifi- cielle, le Complexe Louis-Santerre, à Saint- Cyprien. Des discussions sont d’ailleurs en cours entre les deux municipalités afin de diversifier l’offre sportive dans la région. Rappelons qu’en 2017, d’importants travaux de 130 000 $ ont dû être réalisés à l’aréna duBreton de Saint-Hubert, puisque la structure avait été affaiblie et qu’un mur au sud penchait vers l’intérieur. Les fondations situées au sud-est du bâtiment avaient fait l’objet d’une réfection. En 2014, la Municipalité avait autorisé des travaux pour refaire notamment les bandes et les bancs des joueurs. L’aréna a été construit en 1988. Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup amorce une réflexion sur l’avenir de son aréna PHOTO : ARCHIVES, ANDRÉANNE LEBEL • ANDRÉANNE LEBEL
[email protected] La mobilisation de la communauté de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup au cours des dernières semaines pour conserver le 3e secondaire à l’école des Vieux-Moulins a ouvert une brèche afin de discuter de l’avenir de l’aréna duBreton et de l’offre de loisirs de la Municipalité. Le bâtiment a besoin d’amour, mais sa future vocation devra être déterminée avant que des tra- vaux ne soient entamés. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a décidé d’interdire de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité, et cela, en raison des condi- tions qui sévissent présentement. Cette décision, prise en collaboration avec la Société de protec- tion des forêts contre le feu (SOPFEU), entraîne donc une interdiction qui est en vigueur depuis le 7 mai, mais qui a été modifiée le 10 mai, à 8h. De nombreux territoires et MRC du Québec sont visés par cette mesure. C’est le cas du Bas- Saint-Laurent et des MRC de Rivière-du-Loup, Kamouraska, Témiscouata, Les Basques et Rimouski-Neigette. BILAN PROVINCIAL Présentement, 12 incendies sont en activité au Québec. Depuis le début de la saison de protec- tion, 138 incendies de forêt ont touché 114,2 hecta- res. La moyenne des dix dernières années à la même date est de 102 feux pour une superficie de 82,4 hectares. La collaboration de tous est essentielle pour que l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt soit respectée. Cette mesure a pour but de limiter les risques d’incendie de forêt. Rappelons qu’en vertu de l’article 239 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (chapitre A-18.1), quiconque contrevient à une ordonnance d’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité de celle-ci ou de toute autre mesure rendue par le ministre est passible, outre le paiement des frais, d’une amende. Interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité 1155101922 1154160122 LE 11 MAI 2022 • INFODIMANCHE 14 ACTUALITÉ