Au-delà de la performance sportive et des temps à atteindre, l’instigateur du Défi Everest a fait le choix de rester fidèle à lui-même en priorisant les rencontres, les échanges et le contact humain. Une décision qu’il ne regrette en rien, puisque c’est certainement l’une des choses que l’événement a de mieux à offrir, estime-t-il aujourd’hui. «Je ne l’ai pas vécu comme un dépassement sportif en fin de compte. J’ai décidé de me coller à une personne qui est devenue un grand ami, Franck Laigle. On a commencé ensemble au jour 1 et on a terminé tous les deux au jour 6», a raconté le coureur, une fois revenu au pays. «Franck, un Français qui habite maintenant au Québec, avait de l’expérience dans les courses de désert. Il savait lire le sable, identifier les endroits où on pouvait mettre les pieds sans caler et risquer de se blesser. On a vécu l’aven- ture au même rythme, parfois sans même avoir à se parler et c’était fantastique, super enrichis- sant. C’est un gars paisible avec de belles valeurs et on a connecté à 100 %.» Après avoir affronté des chaleurs extrêmes, à travers les dunes et les déserts de roches, Yvan L’Heureux a complété le parcours de 250 km, sur six jours, en 40 heures et 20 minutes. Une perfor- mance plus que respectable qui le place au 285e rang du classement cumulatif de plus de 630 hommes et au 108e rang dans sa catégorie d’âge (40-49 ans). L’athlète, qui s’est entrainé comme un fou pour cette course depuis janvier, comptait sur une forme physique exemplaire qui lui aurait sans doute permis de faire davantage, de courir plus vite et plus longtemps. Mais le résultat n’en valait pas la chandelle, a-t-il vite réalisé. De cette aventure, il retient les paysages exceptionnels du désert, la pureté et l’éternité des dunes, mais aussi certains «moments de grâce» comme cette fois où des gouttes de pluie ont laissé place à des arcs-en-ciel en plein Sahara, ou encore lorsque Franck et lui ont aperçu «un gecko albinos» faire son bout de che- min à travers les rafales de 100 km/h d’une tem- pête de sable. C’est sans parler de ces petites rencontres fortuites avec des oasis et des petites bestioles qui rappelaient, à leur manière, que la vie n’est pas complètement écartée d’un endroit qui sem- ble mort à première vue. «Aujourd’hui, ce qui me reste de tout ça, ce sont les souvenirs d’un endroit d’une beauté époustouflante et les moments de partage avec les autres participants. Après une journée de course, on passait beaucoup de temps sous la tente à discuter. J’ai traité plusieurs personnes aussi. Si j’avais visé une performance, je n’aurais pas eu la chance de passer du temps avec ces personnes qui sont devenues des ami(es). J’aurais mangé, je me serais couché pour me reposer et ce se serait limité à ça», a souligné Yvan L’Heureux. «Les rencontres et les discussions ont vrai- ment été au cœur de mon expérience de course. J’y allais pour faire une performance, mais finale- ment, j’ai eu des contacts humains avec des gens extraordinaires et je n’ai aucun regret.» AZIZ YACHOU Parmi les rencontres marquantes, il y a celle avec Aziz Yachou, un athlète marocain, nomade, qui a terminé sur la 3e marche du podium de cette folle aventure, après avoir mené le peloton de tête pendant quelques jours. Yvan L’Heureux raconte l’avoir rencontré par hasard la veille du départ. Ils ont mangé ensem- ble avec d’autres Canadiens et il lui a proposé de le soigner s’il en sentait le besoin au courant de la semaine. C’était le début d’une improbable amitié. «Finalement, il est venu me voir tous les soirs et je l’ai traité une trentaine de minutes chaque fois. Il a appris le français et l’anglais grâce aux touristes et on a réussi à communiquer. Il a tou- jours été très humble et d’une gentillesse incroyable», a partagé le Louperivois. À la fin de la semaine, l’homme n’a d’ailleurs pas manqué de souligner l’aide de «son ami canadien» à quiconque souhaitait le féliciter. «Il a fait une publication sur les réseaux sociaux et il m’a envoyé un message personnel. Il m’a remercié de l’avoir aidé à performer et à ter- miner la course. Je suis très reconnaissant de cette rencontre.» L’objectif initial d’Yvan L’Heureux était de ter- miner parmi les 100 premiers au Marathon des Sables. Un exploit qu’il aurait pu atteindre en vivant l’aventure de façon individuelle, d’un bout à l’autre. Après six jours de course, il a terminé un peu plus loin, mais le résultat n’avait plus d’importance, puisqu’il était entouré de nou- veaux amis. Fort de sa préparation, ayant conclu le par- cours sans blessure ni coup de chaleur, l’athlète louperivois sait aussi qu’il est fin prêt pour son prochain défi : une course d’endurance de 320 km, en Arizona, aux États-Unis, en juin. Les rencontres humaines avant tout • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] Quand le Louperivois Yvan L’Heureux a fait le voyage au Maroc afin de participer au légendaire Marathon des sables, la semaine dernière, il ne cachait pas y aller pour performer et «courser» jusqu’à la ligne d’arrivée. C’était l’objectif initial et c’était vrai jusqu’au départ où il en a fina- lement décidé autrement. Yvan L’Heureux et Franck Laigle L’activité «Courir pour les Zèbres», un événement qui a pour but de faire la promotion et d’amasser des fonds pour les maladies orphe- lines, sera de retour pour une 7e organisation à Rivière-du-Loup. Après 2 années sans grand ras- semblement, les coureurs et les marcheurs pourront de nouveau se rassembler au Parc du Campus-et- de-la-Cité le samedi 14 mai. Le chiffre 7000, pour les 7000 maladies orphelines, sera toujours à l’honneur. Le départ du 7000m se fera à 9 h. La distance pourra être accomplie à la course, à la marche ou en alternance marche-course. Il n’y a pas de chronomètre ou de temps alloué pour compléter l’événement, juste le bonheur de former un grand troupeau en honneur des petits et grands zèbres qui vivent avec une mala- die orpheline. Les trousses sont présentement en vente au www.simonlezebre.ca. Deux trousses sont offer- tes : combo dossard, foulard tubulaire et médaille au coût de 35$ et duo dossard et foulard à 30 $. Tous les profits servent au financement de mai- sons de répit partout au Québec et d’un fond de recherche sur les maladies orphelines. DES NOUVEAUTÉS En édition spéciale pour la 7e édition et afin d’augmenter la plage horaire où les gens pour- ront venir participer au rassemblement, un groupe d’une dizaine de coureurs arpentera le Parc urbain pendant 10 h, soit entre 8 h et 18 h. L’objectif de chaque coureur : compléter 70 km dans la journée. Ainsi, ceux qui ne pourront être présent pour le grand rassemblement de 9 h, pourront venir parcourir leur 7000m à n’importe quel moment. Un départ sera donné à chaque heure. Autre nouveauté, tous les participants ayant acheté leur trousse pour l’événement pourront soumettre une photo dans 3 différentes catégo- ries : Urbaine, nature et sourire de zèbres. Tous les détails au www.simonlezebre.ca . Retour du rassemblement «Courir pour les Zèbres» PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN 177, rue du Carrefour, ST-ANTONIN DE LA SEMAINE NOS PRODUITS VEDETTES 418-866-2436 | 418-860-7025 | 418-894-9554
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