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Le directeur du Service des communications de la Ville de Rivière-du-Loup, Pascal Tremblay, indique qu’une rencontre de planification pour organiser les audiences aura lieu cette semaine. Tant la MRC de Rivière-du-Loup que le ministère de la Culture et des Communications ont aussi 90 jours (jusqu’au 26 mai) pour s'opposer à la déci- sion du conseil municipal ou lui faire des recom- mandations. Ce dernier a donné le feu vert à la démolition du 435, rue Lafontaine (l’ancienne Villa Raphaële), abandonné depuis plusieurs années, le 21 février. Les opposants seront invités à faire valoir leur point de vue et leurs arguments lors d’une audition devant le conseil municipal, dont la date reste à déterminer. Ils avaient jusqu’à 17 h le 24 mars pour se manifester. À la suite de cette audition, le conseil municipal devra déterminer s’il maintient la décision du comité de démolition ou s’il la renverse. Selon l’argumentaire des nouveaux propriétai- res, Yvan Thibault et Yves Gagnon, la détériora- tion du 435, rue Lafontaine et les risques au niveau de la structure «empêchent toute restau- ration ou déménagement». Le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, avait indiqué que des travaux effectués dans le passé ont fait dis- paraître les éléments architecturaux historiques et patrimoniaux. L’architecte Daniel Dumont avait aussi fait valoir ces arguments. La résidence a appartenu au photographe Stanislas Belle. Selon le rôle d'évaluation de la Ville de Rivière-du-Loup, le bâtiment du 435, rue Lafontaine aurait été construit vers 1930. Des citoyens s’opposant à la démolition ont soulevé que cette résidence possède une valeur culturelle et historique et qu’une restauration serait préfé- rable à une démolition. Notons que le comité consultatif d’urbanisme avait donné un avis défa- vorable à la démolition. De plus, la Fédération Histoire Québec a fait parvenir à la Ville de Rivière-du-Loup une lettre dans laquelle elle demande la sauvegarde de cette maison qui a aussi appartenu à l’Alliance française et une expertise indépendante de l’état du bâtiment par un architecte spécialisé en bâti ancien. Le projet de pub irlandais inclut la démolition de la résidence actuelle, la construction d’un nou- veau bâtiment dont les éléments architecturaux rappelleront ceux d'époque. À ses côtés, la mai- son qui a abrité le restaurant Chez Antoine serait transformée en auberge. Démolition du 435, rue Lafontaine : trois demandes d’appel déposées • ANDRÉANNE LEBEL [email protected] Trois personnes ou regroupements se sont manifestés à la Ville de Rivière-du- Loup pour porter en appel la démolition du 435, rue Lafontaine par des promo- teurs qui souhaitent y construire un pub irlandais. PHOTO : MARIO PELLETIER 1154160122 1153121322 Tous ensemble “VERT’’ une meilleure planète! Toujours un humain pour vous répondre de 7 h à 18h 418 862-0309 RÉNOVATION, TOITURE, GRAND-MÉNAGE : nous avons le conteneur qu’il vous faut! Les écocentres sont un maillon important de la stratégie de gestion des matières résiduelles. Nous avons discuté avec Francis Foy, conseiller en aménagement et gestion d’écocentres chez Co-éco. Comment s’est passée la saison 2021 dans les écocentres de la région? Francis Foy (FF) : La dernière saison a été très encourageante! Nous avons observé une belle pro- gression de l’achalandage pour les écocentres des MRC de Kamouraska et Rivière-du-Loup. Si on inclut l’écocentre de Récupération des Basques, nous avons reçu 45000 visites sur la saison 2021, ce qui a permis de détourner pas moins de 4750 tonnes de l’enfouissement. Sur la totalité des matières reçues dans les écocentres, ce sont plus de 90 % qui sont valorisées. Ce n’est pas rien ! Quelle est la mission première d’un écocentre ? FF : Bien sûr, ce n’est pas simplement de libérer de l’espace dans nos cabanons ! La vraie mission des écocentres est de prolonger la vie utile d’un objet ou d’une matière, en la remettant en circu- lation pour une nouvelle utilisation. L’intérêt est également de réduire le volume des déchets qui finissent leur vie au lieu d’enfouissement technique (LET). Comment fonctionne un écocentre ? FF : Les gens se présentent à l’écocentre sur les heures d’ouverture pour disposer d’objets, de meubles, ou de matériaux dont ils veulent se départir. L’écocentre a la capacité d’accueillir de grandes quantités de matières triées, et de les envoyer à des recycleurs ou partenaires d’affaires qui vont les valoriser. Le service est financé par les MRC, donc gratuit pour les citoyens, excepté pour certaines matières qui ne sont ni recyclables ni valorisables, comme les matelas par exemple. Dans ce cas, une contribution sera alors facturée pour couvrir les frais d’enfouissement. L’écocentre est aussi une place de réemploi, dans le sens où les gens peuvent aussi acheter à très faible coût les meubles, matériaux, ou objets fonctionnels qui auront été déposés par d’autres. Il y a de belles trouvailles à faire tous les jours ! Où vont les matières déposées à l’écocentre ? FF : Ça dépend des matières, mais la majorité est traitée au Québec. Les matériaux de construction et le bois sont transportés dans un centre de tri régional. Le métal est acheté par des ferrailleurs québécois qui vont traiter la matière au et la revendre aux fonderies canadiennes et parfois à l’étran- ger. Les pneus sont recyclés par des entreprises québécoises qui vont en faire des tapis de caout- chouc agricoles par exemple. Les agrégats sont broyés et utilisés pour la réfection de nos routes. Les résidus de peinture et certaines huiles sont utilisés pour faire de nouvelles peintures. Les frigos et les halocarbures qu’ils contiennent sont confiés à un organisme spécialisé. Quelles sont les choses à savoir avant de venir à l’écocentre ? FF : Le plus important est de séparer vos matières AVANT d’arriver à l’écocentre, pour que vous puissiez facilement les déposer dans les bons conteneurs. Si vous arrivez avec une remorque où tout est mélangé, ça va être toute une aventure une fois rendu sur place ! Si vous apportez des pro- duits liquides, tels que des huiles, antigels, et autres, il faut que les contenants soient bien identifiés. Pour connaître la date d’ouverture, les horaires et la liste des matières acceptées et refusées, consultez le site web de Co-éco au www.co-eco.org . Par Lucile Janin, chargée de communication et de sensibilisation chez Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et des Basques. Tout savoir sur les écocentres! LE 30 MARS 2022 • INFODIMANCHE 6 ACTUALITÉ

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