L’ex-hockeyeur qui a évolué pour les Albatros du Collège Notre-Dame et les Foreurs de Val- d’Or, dans la LHJMQ, travaillait comme agent de joueur pour Project Sports Agency (PSA) depuis environ trois ans quand le téléphone a sonné der- nièrement. Un coup de fil qu’il n’attendait pas du tout. Au bout de la ligne, l’agent Philippe Lecavalier de Quartexx Management, une agence renom- mée pour son travail auprès de certaines des grandes vedettes de la LNH – et qui comptait jusqu’à tout récemment sur Kent Hugues parmi son état-major – souhaitait le rencontrer. «Quand [Kent Hugues] est devenu directeur général du Canadien, Phillippe Lecavalier, qui tra- vaillait de près avec lui, est tombé avec une charge de travail plus imposante au niveau de la LNH. Il cherchait quelqu'un pour l'aider avec les plus jeunes joueurs, ceux du M18 AAA, de la LHJMQ et certains professionnels», a-t-il expliqué la semaine dernière. «En cherchant, ils ont pensé à moi et ils m’ont contacté […] Je ne cacherai pas que c’était une sur- prise, même si c’est un petit milieu et qu’on se croise parfois dans les arénas. J’étais très recon- naissant.» Après quelques discussions, des recherches et une bonne réflexion, Jessy Morin a finalement eu la confirmation que le poste était le sien. Il s’occu- pera principalement des joueurs évoluant au Québec, mais aussi dans l’Est de l’Ontario et dans l’Ouest des Maritimes. APPRENDRE AUPRÈS DES PROS Il s’agit d’un pas de l’avant important dans la carrière du Louperivois. Joindre les rangs d’une firme aussi prestigieuse, à 26 ans, est une oppor- tunité inouïe. Et bien qu’il ne l’attendait pas et qu’il était heureux dans son quotidien, il ne pou- vait simplement pas laisser passer une chance comme celle-là de progresser dans un milieu aussi compétitif. «Pour moi, de pouvoir m’entourer d’agents d’expérience comme Darren Ferris et Philippe Lecavalier, c’est une chance incroyable, a-t-il par- tagé. Je veux prendre le temps de poser des ques- tions, d’apprendre en les côtoyant et de continuer à grandir dans ce milieu-là. Je vais être une éponge.» Comme tout bon mariage, l’alliance est aussi basée sur des valeurs communes, ce qui est très important. Jessy Morin se reconnaît dans la façon dont Quartexx gère ses dossiers et encadre ses clients. «Ç’a fait pencher la balance également. En dis- cutant avec plusieurs personnes, j’ai réalisé que nos philosophies étaient vraiment alignées. Je veux faire les choses de la bonne façon, être transparent et honnête avec les joueurs», a-t-il confié. «Être un bon agent, c’est aussi avoir une très grande écoute et être disponible. C’est offrir des ressources, conseiller, mais tout passe par l’écoute et je sens que c’est aussi très important avec Quartexx pour qui le travail d’équipe est super important.» JERRY MAGUIRE Avoir la bonne attitude, être respectueux et authentique, ce sont aussi des qualités du célèbre Jerry Maguire, agent de joueur fictif du film du même nom, dont certaines répliques sont mémo- rables dans l’histoire cinématographique. En riant, Jessy Morin ne renie pas l’inspiration du personnage mythique joué par Tom Cruise en 1996. «Ç’a toujours été une forme de modèle. L’idée d’avoir un peu moins de clients, mais de mieux les appuyer, ça me parle beaucoup», a con- fié le passionné qui sera amené à travailler auprès d’espoirs de la LNH comme Nathan Gaucher et Justin Robidas, entre autres. Devenir agent de joueur a toujours été un choix de carrière intéressant aux yeux de Jessy Morin, même lorsqu’il chaussait encore les patins. Après avoir accroché ses patins, il a terminé des études en gestion à Concordia. Puis, en 2017- 2018, il est devenu recruteur pour les Islanders de Charlottetown dans la LHJMQ pendant deux sai- sons. Une expérience enrichissante qui lui a per- mis de voir beaucoup de matchs avec de bonnes têtes de hockey et d’aiguiser son œil pour déceler le talent. Il a par la suite rejoint la firme Project Sports Agency en 2019. «Quand j’ai rejoint Charles [Blais- Dionne], je me suis rendu compte rapidement que j’étais sur mon X. Il n’y a rien qui me permet de me réaliser autant. Le hockey, c’était ma vie quand j’étais joueur. Ce l’est toujours aujourd’hui dans le milieu professionnel.» Estime-t-il faire son entrée dans les ligues majeures, maintenant qu’il fait partie de l’équipe de Quartexx Management? «Oui et non», a-t-il affirmé. «Je vais maintenant côtoyer des gens des ligues majeures, mais le travail demeure le même. Au quotidien, ma façon de travailler ne changera pas non plus.» Jessy Morin est enthousiaste pour les années à venir. Il avoue aussi avoir une pensée pour ceux qui l’ont aidé à réussir. Il nomme notamment Guy April et Christian Caron du Collège Notre-Dame. «J’ai beaucoup de respect pour eux. L’encadre- ment que j’ai eu au secondaire, la rigueur et la dis- cipline qu’on m’a enseignées, ç’a fait la différence. Christian, lui, a toujours eu une oreille pour moi et il m’a ouvert des portes. Je ne l’oublie pas», a-t-il tenu à déclarer. Passionné, Jessy Morin sera du prochain repê- chage de la LNH à Montréal, comme agent. Le hasard a voulu qu’il vive ce grand événement chez lui au Québec. Parions cependant que ce sera le premier du longue série. Une opportunité inouïe pour Jessy Morin • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] Faire sa place dans le milieu hyper com- pétitif de la représentation sportive est un défi immense. Y arriver en quelques années seulement, tout en attirant l’inté- rêt de l’une des plus grandes firmes du hockey, c’est tout un accomplissement. Jessy Morin, de Rivière-du-Loup, a déjà réussi tout cela et ce n’est pourtant que le début. Les gouverneurs des six équipes actives de la Ligue de baseball Puribec se sont réunis samedi dernier afin de jeter le bases de la 44e saison du circuit qui s'amorcera la fin de semaine du 21 mai prochain. À la conclusion de cette réunion, le président Denis Bérubé a indiqué qu'il poursuit son travail pour ramener au bercail les formations de La Pocatière et de Trois-Pistoles, toujours sans administrateurs. Selon ce dernier, des passionnés de baseball se sont manifestés et les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir de ces deux conces- sions en 2022. Ainsi, les dirigeants de la Ligue lancent l’invita- tion à tous les nouveaux groupes désireux de prendre la relève des anciennes administrations de La Pocatière et de Trois-Pistoles, à se manifes- ter au plus tard le dimanche 6 mars. «Présentement, nous avons toujours espoir de pouvoir offrir aux amateurs de baseball une ligue à huit équipes», affirme le président Denis Bérubé. Les administrateurs du circuit ont opté pour un calendrier de 20 parties avec une formule des séries qui sera officialisée quand le nombre d'équipes qui seront de la prochaine campagne sera confirmé. D'autre part, la ligue Puribec est à finaliser la mise à jour de toute sa réglementation et elle reverra également les grandes lignes de sa constitution. Les nombreux spectateurs qui assitent aux rencontres seront heureux d'apprendre que des travaux de réfection sont prévus sur les terrains du Shaker de Rimouski, du CIEL-FM de Rivière- du-Loup et sur celui des Braves Batitech du Témiscouata. Toutes les équipes sont donc très fébriles en attendant le premier « play ball » au mois de mai. Baseball : des semaines cruciales pour Trois-Pistoles et La Pocatière C’est un rendez-vous à ne pas manquer! PROCHAINMATCH à l’aréna de Trois-Pistoles 1155030922 SAMEDI LE 5 MARS 2022 À 19 H 30 Saint-Joseph vs Trois-Pistoles N’oubliez pas votre billet de saison, ce match est en saison régulière. Dernier match en saison régulière BILLET SUR TICKET ACCES HTTPS://3L.TICKETACCES.NET 1151070922 VS SAMEDI 5 MARS 19 H 30 ENFIN DE RETOUR ! LE 2 MARS 2022 • INFODIMANCHE 46 SPORT