Ce changement a cependant un cout supplé- mentaire, estimé à près de 130 000 $ en moyenne par année, soit plus de 600 000 $ sur cinq ans. Pour l’année d’exploitation 2022-2023, on note une différence de 113 527 $, le cout passant de 488 193 $ par le sous-traitant à 601 720 $ en gestion interne. «Ce partenariat nous a permis de maintenir une qualité exceptionnelle d’eau potable, pour laquelle nous avons reçu de nombreuses distinc- tions, en plus de générer des économies considé- rables. Toutefois, le temps est venu de revoir nos façons de faire; il est jugé préférable, à ce moment-ci, de confier les opérations de nos ins- tallations à des employés qualifiés qui viendront intégrer nos propres équipes et nous aider à maintenir très hauts nos standards de qualité», a expliqué le maire, Mario Bastille. Le directeur du Service technique et de l’envi- ronnement (STE), Gérald Tremblay, a précisé que 26 personnes sont passées dans les usines de la Ville depuis 2010. On espère ainsi avoir un taux de roulement beaucoup moins élevé puisque la Ville offre des conditions de travail intéressantes, en fait davantage que pour des employés embau- chés pour des contrats de cinq ans par une entre- prise sous-contractante. «La situation actuelle de plein emploi contribue au phénomène du roule- ment de personnel dans toutes les sphères de l’économie. Pour nous prémunir d’éventuels con- trecoups, nous pensons qu’il est opportun de combler nous-mêmes des postes pour créer des emplois stables, ici, chez nous à Rivière-du-Loup», a souligné Gérald Tremblay, ajoutant du même souffle que le taux de roulement chez les employés de son service est très bas, soit moins de 3 %. «En créant une unité spéciale dédiée à la ges- tion de l’eau, on se dote d’une équipe d’impact qui saura agir rapidement et répondre aux exigences très élevées de la Ville en matière d’approvision- nement en eau potable, mais aussi pour tout ce qui a trait à la gestion des eaux usées», a pour sa part noté Geneviève Pigeon, gestionnaire en envi- ronnement au STE. Le contrat avec le fournisseur actuel du service prenant fin en mai prochain, la Ville embauchera sous peu six nouveaux employés, soit cinq opérateurs en assainissement des eaux ainsi qu’un électromécanicien responsable de l’entre- tien des équipements. Malgré la pénurie de main- d’œuvre en cours, la Ville prévoit pourvoir rapide- ment ces postes. Rivière-du-Loup reprend les commandes de ses usines de traitement des eaux • MARIO PELLETIER
[email protected] Depuis 2010, c’est Aquatech qui exploitait les usines de traitement de l’eau potable et des eaux usées de la Ville de Rivière- du-Loup. Celle-ci reprend, pour ainsi dire, la gestion de ses installations, une déci- sion basée sur une meilleure rétention de la main-d’œuvre, une rapidité d’exécution accrue et des décisions plus proactives au bénéfice des citoyens. Gérald Tremblay, Mario Bastille et Geneviève Pigeon. PHOTO : MARIO PELLETIER La candidature de Rivière-du-Loup, intimement liée à l’entreprise Premier Tech et à la création d’un parc technologique régional, fait partie d’une liste d’une trentaine de dossiers analysés présentement par le ministère de l’Économie et de l’Innovation. Une décision se ferait toujours attendre. «J’ai vu hier que le gouvernement du Québec a annoncé que les deux premières zones allaient s’implanter à Sherbrooke et à Bromont. Une excel- lente nouvelle pour les gens de l’Estrie, a-t-il fait savoir dans la journée de vendredi. De notre côté, on poursuit les efforts pour faire valoir Rivière-du- Loup comme terre d’accueil pour une éventuelle zone d’innovation dans le Bas-Saint-Laurent.» M. Bastille estime toujours – au même titre que sa prédécesseure Sylvie Vignet – que Rivière-du- Loup est un «choix logique» pour répondre à cette vision innovante du Québec de demain. «On mise sur nos atouts, sur la présence de nombreux par- tenaires dans le projet. On continue de travailler dans ce sens», a-t-il ajouté. La volonté régionale est de se démarquer en biotechnologie et en technologies agroenvironne- mentales. La région appuie d’ailleurs sa candida- ture sur la présence de multiples entreprises et organisations innovantes, mais surtout sur la pré- sence d’un joueur majeur en Premier Tech, dont l’expertise est reconnue à l’international. En Estrie, les deux zones d’innovation ont aussi été développées autour de grandes entreprises comme Teledyne qui est spécialisée en imagerie électronique et en fabrication de semi-conduc- teurs. Au total, ces deux régions recevront des investissements publics et privés totalisant 690 M$ au cours des cinq prochaines années. D’AUTRES ANNONCES À VENIR Jeudi, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a indiqué que d’autres annonces, concernant la création de zones d’innovation, seront effectuées d’ici l’été 2022. Selon ce qu’il a mentionné, 13 régions ont déposé des projets et trois d’entre eux seraient «presque attachés». Le gouvernement n’aurait toutefois pas complété sa sélection et le proces- sus se poursuit, selon le bureau du député Donald Martel, adjoint parlementaire du premier ministre pour le volet des zones d’innovation. En octobre 2021, en entrevue avec Info Dimanche, le ministre Fitzgibbon avait assuré qu’il ne fermait pas la porte à la réalisation d’un autre projet régional basé sur les technologies et la recherche appliquée, si jamais le projet louperivois n’était pas retenu pour recevoir la désignation «zone d’innovation». Les zones d’innovation, pôles stratégiques où entrepreneurs, chercheurs et acteurs municipaux joignent leurs forces et collaborent, forment l’un des projets phares du gouvernement de la CAQ. Le premier ministre François Legault présentait cette idée dès 2013 dans son livre «Le Projet Saint- Laurent» en s’inspirant ouvertement de succès comme celui de la Silicon Valley en Californie. Zones d’innovation : Rivière-du-Loup demeure un choix logique selon le maire Bastille • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] Le gouvernement du Québec a annoncé la création des deux premières zones d’inno- vation dans la région de l’Estrie, le 3 février. «Une excellente nouvelle» que le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, espère obtenir lui aussi dans les mois à venir, puisque la région louperivoise sou- haite également faire partie de ce réseau visant la collaboration entre les entrepri- ses et les institutions 4de recherche. 1154110622 Tu aimerais travailler pour des entreprises d’abattage forestier, des sociétés d’exploitation des ressources, des coopératives forestières ou encore à ton compte. Tu aimerais apprendre par la pratique avec de la formation dispensée sur le terrain? Le CFPRO Matanie-Vallée & Foresterie a ce qu’il te faut. Offre-toi un travail au rythme de la NATURE! Obtiens ton DEP et inscris-toi dès maintenant à la cohorte d’août 2022 à notre antenne de services de Dégelis! 1 800 665-2367 poste 2505 ou CFPRO.CA ABATTAGE MANUEL ET DÉBARDAGE FOREST I ER Formations offertes en collaboration avec la 1154370622 LE 9 FÉVRIER 2022 • INFODIMANCHE 18 ACTUALITÉ