L’intérêt des citoyens des grands cen- tres pour le Bas-Saint-Laurent ne se tra- duit plus uniquement par des visites pendant la saison estivale. De plus en plus de person- nes choisissent la région pour y déménager et profiter de la qualité de vie offerte. La popula- tion est d’ailleurs en croissance pour une troi- sième année, une tendance accélérée par la pandémie, estiment les experts. Selon les données partagées par l’Institut de la statistique du Québec le 13 janvier, le Bas- Saint-Laurent est à nouveau sorti gagnant de ses échanges migratoires avec les autres régions du Québec en 2020-2021. La situation est toutefois particulièrement marquée cette année, alors que le solde migratoire est de 1 597 personnes, ce qui représente des gains deux fois plus importants que ceux de l’année précédente. Cette statistique, historique pour la région, est obtenue en soustrayant le nombre de personnes qui se sont installées (4 840) du nombre de per- sonnes qui ont quitté (3 243), explique Anne Binette Charbonneau, démographe à l'Institut de la statistique du Québec. «C’est un sommet pour la région. Cela s’expli- que par une hausse du nombre d’entrants parce que le nombre de sortants est resté similaire à celui de l’an dernier. Il y a eu donc plus de person- nes qui ont décidé de s’établir», analyse la spé- cialiste, confirmant que les gains avaient déjà commencé à augmenter en 2019-2020, mais qu’ils ont fait un bond impressionnant au cours des derniers mois, comparativement à l’année dernière. «C’était une tendance qui se dessinait. Par contre, on pense que la COVID a eu l’effet d’amplifier le volume de migration. Plusieurs fac- teurs comme la possibilité du télétravail et l’accessibilité aux formations à distance, le désir de se rapprocher de la famille et un effet d’entrai- nement, par exemple, ont favorisé les mouve- ments.» Parmi ces nouveaux arrivants se retrouvent plusieurs personnes qui habitaient dans la grande région métropolitaine et qui ont décidé de s’éloigner du grand centre au profit des espa- ces verts du Bas-Saint-Laurent. Montréal enregis- tre d’ailleurs des pertes nettes de 48 300 person- nes dans ses échanges migratoires en 2020-2021, ce qui est son plus lourd déficit en 20 ans. UN SOLDE POSITIF PARTOUT Au Bas-Saint-Laurent, chacune des MRC a bénéficié d’un solde migratoire positif, pour une deuxième année de suite, en 2020-2021. Les MRC de Kamouraska (128), Rivière-du-Loup (223), Témiscouata (238) et Les Basques (146) affichent des gains nets de quelques centaines de citoyens au terme des échanges migratoires de la dernière année. Le taux d’entrée est d’ailleurs très favorable à la MRC des Basques qui obtient le plus haut dans la région, au prorata de sa population. «Au Bas- Saint-Laurent, c’est vraiment dans cette région que l’ampleur de la migration a été la plus impor- tante», note la démographe. Notons que la région affiche aussi des gains dans tous les groupes d’âge à l’exception des 20- 24 ans. Les plus importants se font chez les 55-64 ans. C’est donc dire que plusieurs retraités choi- sissent le Bas-Saint-Laurent pour passer de beaux jours bien mérités. «La migration se passe à différents moments de la vie. C’est le cas pour les études, et c’est ce qu’on constate avec les 20-24 ans, une situation qui n’est pas unique au Bas-Saint-Laurent. Les gens bougent aussi le plus au moment du pre- mier emploi et à la retraite.» LES TEMPS CHANGENT On se réjouit aujourd’hui que davantage de personnes arrivent au Bas-Saint-Laurent et que moins la quittent, mais ça n’a pas toujours été ainsi. D’après les données de l’ISQ, le solde migratoire du Bas-Saint-Laurent était de – 1 095 en 2001-2002. Au Témiscouata, cette année-là, 577 citoyens s’étaient ajoutés, mais 830 avaient quitté au profit d’une autre région. Le portrait était sombre dans pratiquement toutes les MRC de la région. Dix ans plus tard, en 2011-2012, la situation s’était améliorée, mais le solde était toujours négatif à – 46. La MRC des Basques, par exem- ple, regrettait alors un déficit net de 93 citoyens. Pour faire simple : la population de la région du Bas-Saint-Laurent perdait des membres (décroissance) jusqu’en 2018-2019. Depuis, la ten- dance s’est renversée. UNE CROISSANCE GRÂCE À LA MIGRATION Notons enfin que la migration des Québécois entre les différentes régions est la raison princi- pale pour laquelle le Bas-Saint-Laurent célèbre un taux de croissance positif de sa population cette année, selon Anne Binette Charbonneau. L’accroissement naturel de la population n’y est pour rien, même qu’il ralentit la région, puisqu’il demeure négatif pour une neuvième année consécutive et que cette tendance risque de se poursuivre avec le vieillissement de la population. En 2020, on constate 573 décès de plus que de naissances. Ce déficit s’est accentué au fil des ans en raison de la tendance à la hausse des décès, mais surtout en raison de la baisse des naissances. «C’est une composante importante qui contri- bue à faire diminuer la population. Par contre, au global, quand on regarde la population du Bas-Saint-Laurent, elle a cru dans la dernière année parce que la migration interne [en prove- nance du Québec] a été favorable», résume la démographe. Un bilan migratoire historique pour le Bas-Saint-Laurent PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL MAP 1157090322 APPORTE TA VISION APPEL DE CANDIDATURES Comité consultatif d’urbanisme Vous êtes intéressé.e par l’urbanisme, l’architecture et l’évolution de la ville? Le développement harmonieux du territoire et la qualité de vie des Louperivois.es vous tiennent à cœur? Deux places pour les citoyens sont ouvertes au seindu comité consultatif d’urbanisme (CCU), pour un mandat de 2 ans. Le CCU analyse les demandes d’urbanisme et d’amé- nagement du territoire qui lui sont soumises et a pour rôle de guider, orienter et soutenir les actions du conseil municipal en matière d’urbanisme. Date limite de dépôt : 2 février 2022, 16 h 30 Pour en savoir plus sur le défi proposé ou déposer votre candidature, consultez l’appel détaillé à l’adresse ci-bas ou contactez directement le Service de l’urbanisme. Ville RDL .ca/MonCCU
[email protected] 418 867-6699 Bifteck de contre-filet Angus AAA CAB : ......19,99 $ lb / 44,07 $ kg. Tournedos de poulet grec : ................................ 9,99 $ lb / 22,02 $ kg. Côtelette de porc désossée : ............................. 6,99 $ lb / 15,41 $ kg. Steak de poulet miel et ail : ............................... 9,99 $ lb / 22,02 $ kg. Surlonge de bœuf pour tartare :......................12,49 $ lb / 27,54 $ kg. Pilon de poulet mariné :.........................................2,99 $ lb / 6,59 $ kg. SPÉCIAUX : Du 20 au 26 janvier 2022 55, Fraser, Rivière-du-Loup 418 860-2976 ★★★ EN PROMO ★★★ BROCHETTE DÉMONE AU PORC : 7,49 $ CH. 1154020322 INFODIMANCHE • LE 19 JANVIER 2022 5 ACTUALITÉ