Au lendemain de ce rendez-vous virtuel avec M. Lafaut, dont l’objectif était d’abord d’établir un premier contact officiel, puis de faire part des prochaines étapes dans le dossier de la traverse, Mario Bastille a assuré qu’il ne lâchera pas le morceau, déterminé à ce qu’un traversier soit maintenu au quai louperivois, malgré les défis que représente la question du dragage. «Pour moi, le maire de Rivière-du-Loup, l’option 1 doit être de garder la traverse ici. J’ai donc posé des questions. Pourquoi doit-on regar- der deux endroits différents? Pourquoi ne pas seulement analyser la situation de Rivière-du- Loup et tenter de répondre aux besoins?», a indi- qué Mario Bastille lors d’un point de presse, le lendemain. «On m’a fait comprendre qu’il fallait avoir un plan B. Alors ce que j’ai pu déceler, ce que j’ai appris, c’est que Rivière-du-Loup est le plan A […] Je ne crois pas que ç’a déjà été dit clairement comme ça. Ça peut donc être rassurant pour nous», a-t-il ajouté, soulignant être néanmoins bien conscient que le défi de convaincre les déci- deurs qu’il s’agit de la meilleure décision reste entier. UN ÉCHÉANCIER REPORTÉ La STQ a aussi rencontré la nouvelle mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume, au cours de la journée. Lors des discussions avec les élus, la STQ a réitéré les différentes étapes du processus en cours. Elle a aussi rappelé que le projet est assujetti à la Directive sur la gestion des projets majeurs d'infrastructure publique, un processus dit «neutre et rigoureux», puisqu’il est évalué à plus de 50 M$. La Société a également confirmé que l’échéancier final du dépôt du dossier d'opportu- nité, à la base du processus de décision, a été fixé au printemps 2023 plutôt qu’au printemps 2022. Entretemps, les intervenants de chaque milieu seront rencontrés à nouveau afin qu’ils puissent présenter les informations et arguments qui justi- fient, selon eux, le déménagement ou non de la traverse et pourquoi ce scénario assurerait l’ave- nir de la traverse. La STQ explique d’ailleurs que le délai moyen pour l'élaboration complète d'un dossier d'opportunité varie entre un et deux ans. À Rivière-du-Loup, Mario Bastille n’a pas caché être déçu que l’échéancier soit étiré. «Que ça prenne un an de plus, ça vient ralentir notre développement économique, à Rivière-du-Loup comme à Cacouna. Le report ne fait donc vrai- ment pas mon affaire et je l’ai mentionné», a-t-il dit. Le maire de Rivière-du-Loup compte toujours rencontrer le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, dans un avenir rapproché. Il estime que la Ville a fait ses devoirs et que ses arguments sont prêts. Les élus louperivois res- tent convaincus que le lien maritime entre Charlevoix et le Bas-Saint-Laurent doit rester à Rivière-du-Loup et que Cacouna doit miser sur les projets commerciaux et industriels. «On prétend que ces deux sites-là doivent être complémentai- res pour le développement de notre région […] Ils doivent être développés en parallèle et je pense que messieurs Bonnardel et Lafaut seront récep- tifs à cet argumentaire-là», a déclaré Mario Bastille. «ON PART SUR LA MÊME LIGNE» À Cacouna, la mairesse Suzanne Rhéaume a apprécié le premier vrai contact qu’elle a eu avec Stéphane Lafaut et son équipe pour ce dossier. Elle souligne de son côté que le PDG de la STQ a été clair : Rivière-du-Loup et Cacouna se lancent dans la course au même endroit. «Ce que j’ai compris, et les gens qui m’accom- pagnaient aussi, c’est qu’on partait sur la même ligne de départ. Nous allons chacun faire valoir nos atouts et la décision sera prise en respectant certains critères établis. Une partie n’est pas plus privilégiée que l’autre», a mentionné Mme Rhéaume. «J’ai eu une bonne impression. On nous assure que le processus sera rigoureux et transparent. Ça nous rassure», a-t-elle ajouté. À Cacouna, on maintient que le port peut à la fois être utilisé à des fins commerciales, indus- trielles et touristiques. «On croit que ça peut très bien cohabiter, le transport de marchandises, le transport de passagers et l’aspect récréotouristi- que. D’ailleurs, si on voit ce que fait la Première Nation aux alentours du port, c’est vraiment inté- ressant.» De ce côté, on ne cache pas que les pro- jets de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, en plus des atouts techniques du port, feront partie intégrante des arguments de la Municipalité auprès de la STQ. Avenir de la traverse : Rivière-du-Loup serait le «plan A» de la STQ PHOTO : INFO DIMANCHE La Ville de Rivière-du-Loup lance un appel de candidatures auprès des citoyens pour siéger au Comité consultatif en urbanisme (CCU). La date limite pour transmettre son intérêt est le mer- credi 2 février prochain, 16 h 30. Composé de trois élus et de cinq citoyens - dont l’un représente la communauté des affaires - le CCU analyse divers dossiers d’urbanisme et d’aménagement du territoire, appuyé par l’équipe du Service de l’urbanisme et d’une res- source technique en patrimoine. Les membres évaluent les nouveaux projets urbains résiden- tiels et commerciaux et se préoccupent entre autres de la protection et de la mise en valeur du patrimoine et de l’architecture. Leur mandat est de transmettre au conseil municipal des recom- mandations, ayant pour objectif d’assurer un développement harmonieux du territoire, tout en maintenant la qualité de vie des Louperivois. Deux places de représentants des citoyens sont nouvellement à combler, pour un mandat de 2 ans chacun, à compter de la mi-mars. Généralement, une réunion en soirée est à l’horaire mensuellement de septembre à juin. Les principales qualités requises ou exigences sont : avoir un haut niveau d’éthique et de discré- tion (dossiers confidentiels); faire preuve d’un intérêt marqué pour l’urbanisme, l’architecture et l’amélioration de la communauté sur les plans économique, social et de la qualité de vie; une bonne capacité d’émettre une opinion et d’argu- menter; être résident permanent de Rivière-du- Loup; venir du milieu de la construction est un atout. Le formulaire de candidature est disponible au VilleRDL.ca/MonCCU. Il est également possible d’obtenir une copie imprimée en contactant le Service de l’urbanisme à
[email protected] ou au 418 867-6699. Urbanisme : appel de candidatures à Rivière-du-Loup • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] Le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, est ressorti tout de même ras- suré d’une rencontre avec le président directeur général de la Société des tra- versiers du Québec, Stéphane Lafaut, le 11 janvier. S’il a décelé que le maintien du lien fluvial entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon est le plan A de l’organisa- tion après 2025, il ne compte toutefois pas s’asseoir sur ses lauriers afin de pour- suivre la défense de la position de la Ville. 1154160122 1153030322 www.berubegm.com 600, rue Jean Rioux, Trois-Pistoles Tél. : 418 851-3630 1-866-484-3630 Steve Sirois (418 851-7433) • Patrice St-Jean (418 860- 5445) VENTE AUTOS-CAMIONS 4 cylindres, air climatisé. Stock 14911D 3 995 $ 273 615 km 2004 PONTIAC VIBE Air climatisé. Stock 14911E 5 450 $ 149 215 km 2007 PONTIAC VIBE Air clim., groupe électrique, MP3, sièges chauffants, volant en cuir. Stock 16015B 6 750 $ 221 483 km 2007 AUDI A4 2.0 T Automatique, V6, air climatisé. Stock 14301A 24 995 $ 283 392 km 2015 FORD TRANSIT CARGO VAN Auto., air clim., groupe électrique, cam. de recul, Bluetooth et plus. Stock A3480 34 995 $ 58 446 km 2018 CHEVROLET SILVERADO 1500 4 X 4 2019 CHEVROLET COLORADO WORK TRUCK 4 X 4 Auto., air clim., groupe électrique, cam. de recul, Bluetooth et plus. Stock 24000A CVT, air clim., groupe électrique, cam. de recul, Bluetooth et plus. Stock 16013C 17 995 $ 11 713 km 2020 CHEVROLET SPARK LT Air clim., groupe électrique, Bluetooth, MP3. Stock 1-7412B 8 449 $ 126 782 2014 MITSUBISHI LANCER SE Air clim., groupe électrique, Bluetooth, cam. de recul et plus. Stock 27521B 20 449 $ 43 528 km 2020 KIA FORTE LX 57 783 km 36 450 $ LE 19 JANVIER 2022 • INFODIMANCHE 4 ACTUALITÉ