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Ainsi, bien qu’il fasse partie des projets ciblés par la loi 66 concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure, le réaménagement d’un tronçon d’environ quatre kilomètres à Notre- Dame-des-Neiges n’est pas pour demain… ni après-demain. «Encore plusieurs étapes doivent être complé- tées, dont la sécurisation de la ligne de transport hydroélectrique, la demande d’autorisations à la Commission de protection du territoire agricole du Québec, les acquisitions immobilières et le déplacement des services publics», a expliqué Jean-Philippe Langlais, conseiller en communica- tion au MTQ. Le ministère affirme toutefois qu’il ne reste pas les bras croisés dans ce dossier, alors que plusieurs études, dont l’une sur l’impact environ- nemental, ont été réalisées jusqu’ici. Plusieurs activités préparatoires ont également été effec- tuées ou sont en cours afin de parvenir à la con- ception définitive du projet. «Il s’agit, entre autres, de relevés complémen- taires avec le tracé retenu, d’une étude de recon- naissance des sols (pédologie), de la poursuite de la caractérisation des sols, de la mise à jour de l’inventaire de la faune et de la flore, d’études archéologiques ainsi que des études de drai- nage», a détaillé M. Langlais, soulignant que le dépôt des plans et devis et l’obtention des auto- risations environnementales sont aussi nécessai- res avant de procéder à l’appel d’offres et au début des travaux. Rappelons que le tracé actuel, ciblé par le ministère, présente six courbes prononcées et des pentes abruptes qui ne sont plus adaptées à la circulation dans le secteur. L’objectif est de le rendre plus sécuritaire en améliorant sa géomé- trie et son profil longitudinal. Le projet de la route 293 se trouve parmi les priorités du ministère des Transports depuis quelques années déjà. Plusieurs personnes y ont perdu la vie et des dizaines de sorties de route y ont été répertoriées. Pourtant, il n’avance pas à la vitesse souhaitée par les élus et résidents. BERTIN DENIS EN COLÈRE Rejoint au sujet de cette nouvelle, le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, ne cachait d’ailleurs pas sa frustration. Encore une fois, a-t-il dit, la région des Basques passe après d’autres. «C’est comme pour le dossier de l’Internet haute vitesse, on avait été oubliés pour ça aussi. La région des Basques, elle ne semble pas exister pour les ministères du gouvernement. Je ne sais pas trop ce qui se passe.» Selon lui, le fait que le projet soit ciblé par la loi 66 a créé des attentes dans la région depuis septembre 2020, alors que l’objectif de cette loi est justement de démarrer plus rapidement d’importants projets d’infrastructures et ainsi stimuler l’économie du Québec, sans pour autant alléger des procédures ou modifier les normes existantes. «On disait que la loi 66, c’était pour participer à la relance économique post COVID. Et ça, c’est en 2025? Vraiment? C’est du grand n’importe quoi», a-t-il lancé. «Dire que je suis déçu actuellement, c’est une façon de rester poli», a-t-il complété, regrettant que le réaménagement de cette route fasse par- tie des demandes politiques régionales depuis pratiquement 30 ans. «C’est comme s’il n’y en avait pas de réelle volonté politique de faire ce bout de chemin-là. C’est toujours retardé.» Le préfet indique qu’il discutera de la possibi- lité, avec les membres du conseil des maires de la MRC des Basques, de déposer une résolution afin de dénoncer la situation lors de la prochaine séance prévue à la fin du mois de janvier. Encore de longs délais avant une route 293 plus sécuritaire • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] Les citoyens de la MRC des Basques devront continuer de faire preuve de patience avant de pouvoir compter sur une route 293 plus sécuritaire. Les tra- vaux de réaménagement, souhaités par les acteurs politiques régionaux depuis plusieurs années, devraient débuter en 2025, selon les visées du ministère des Transports du Québec. L’une des courbes de la route 293 où est survenu un accident mortel en mai 2017. PHOTO: ARCHIVES, ANDRÉANNE LEBEL Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent annonce sa par- ticipation officielle au Défi château de neige (DCN) 2022 qui se déroule du 10 janvier au 14 mars. La région du Bas-Saint-Laurent convie la population à profiter des plaisirs hivernaux par la construction d’un château de neige. L’objectif premier de ce défi est de bouger dehors et de s’amuser tout en s’adonnant à une activité classique de l’hiver québécois. Il n’est pas nécessaire de construire un chef-d’œuvre ! Les participants courent également la chance de gagner un prix de participation. Pour participer, il suffit de construire un châ- teau de neige à l’endroit de votre choix, de l’immortaliser en photo et de partager celle-ci en l’inscrivant sur le site Web du Défi château de neige à l’adresse www.defichateaudeneige.ca . Des prix seront attribués au hasard, tant au niveau provincial que régional, parmi ceux et celles qui auront inscrit leur château d’ici le 14 mars 2022. Tout «ouvrage» de construction vient avec son lot de mesures de sécurité. C’est pourquoi on déconseille la construction de châteaux qui com- portent des toits et des tunnels. De plus, puisque les mesures sanitaires ayant pour but de ralentir la propagation de la COVID-19 sont toujours en place, les occasions de faire de l’activité physique s’avèrent plus complexes et moins nombreuses. Le Défi château de neige se présente alors comme une option de choix en rai- son de son côté ludique et de sa réalisation à l’extérieur. On vous demande simplement de res- pecter les consignes sanitaires lorsque vous cons- truirez votre château. On vous encourage égale- ment à réaliser votre activité en bulle classe, bulle familiale, bulle sportive ou autre. Le Défi château de neige 2022 est lancé au Bas-Saint-Laurent AVIS DE CONVOCATION Assemblée générale annuelle de la Fondation du Centre d’études collégiales du Témiscouata Madame, Monsieur, Le Conseil d’administration vous invite à l’assemblée générale annuelle de la Fondation du Centre d’études collégiales du Témiscouata. L’assemblée se tiendra le lundi 24 janvier 2022, à 16h30. Étant donné la situation sanitaire, l’assemblée générale annuelle se tiendra en Zoom. Vous pourrez rejoindre la réunion à l’adresse suivante : http://cectemiscouata.ca/ fondation. La présence d’une institution d’enseignement collégiale au Témiscouata permet l’accès à l’enseignement supérieur au Témiscouata afin de répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises et des organismes. Votre présence est vivement souhaitée, en tant que membre ou futur membre de la Fondation. En espérant vous compter parmi nous, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations cordiales. Guy Raymond Président du Conseil d’administration 1154210222 N.B. Dans le cas d’absence d’un membre, une procuration devrait être déposée par sa déléguée ou son délégué afin de lui permettre d’exercer son droit de vote. LE 12 JANVIER 2022 • INFODIMANCHE 4 ACTUALITÉ

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